Carte Opus

Patrick et moi avons chacun une carte Opus maintenant (bon, qui n'est pas encore fonctionnelle parce qu'on a encore une passe classique des temps anciens).

Aller là-bas (à McGill) pour faire prendre sa photo signifie à la fois beaucoup de temps perdu inutilement (1 heure) et une certaine montée d'impatience. Je ne pense pas commencer à parler en long et en large de cette expérience de vie très enrichissante, mais disons simplement que:

• On dirait vraiment que c'est long pour rien. Par exemple, il y avait plein d'endroits où on pouvait se faire prendre en photo, la plupart étant inutilisés parce qu'il n'y avait qu'un seul endroit où on pouvait payer (avant d'aller à la photo), et que cet endroit ne fournissait pas. Ç'aurait été plutôt facile de mettre au moins deux personnes, mais non... à la place, ils font attendre le monde en une ligne géante.
• Je me suis fait dépasser par deux maudites vieilles de genre 55-60 ans qui ont peut-être décidé qu'elles n'avaient pas envie d'attendre à cause des maudits jeunes qui vont encore à l'école.
• La caissière ne savait pas comment dire "brocheuse" (stapler) en anglais, tandis qu'elle étudie à Concordia et qu'elle n'a apparemment aucun accent remarquable en anglais.
• J'ai été photographié par une rousse aux yeux bleus.
  

Pour combler le tout, il y a eu 40 000 enfants plutôt jeunes qui sont embarqués à Berri-UQÀM dans les trois, quatre ou cinq derniers wagons (difficile à quantifier, il y en avait partout). Ils criaient, ils s'assoyaient par terre, ils gardaient leur sac à dos de telle sorte qu'il n'y avait pas de place ET qu'on se faisait accrocher de tout bord tout côté... et, finalement, disons-le, des monstres de même, c'est déjà de la marde quand y'en a 5... mettez-en 13 000 dans votre face, vous avez un murder fest dans votre tête.