Comme dans tout bon quartier malfamé, notre quartier a son lot de gens fuckés & acolytes. Comme à Longueuil, ça sent souvent le cannabis ("pot") dans le bloc. Comme à Longueuil, on entend des chiens japper et de la musique à tout rompre.
Notre voisin n'est pas épargné. Les vendredis et samedis soirs, la musique tend à monter d'un cran ("yo on entend ta musique monsieur"). Bah, rien de sérieux...
Quelques fois par semaine (ou juste une... en tout cas, le samedi il me semble), il y a toujours un homme qui va chez eux et qui ramasse, je pense, ses bouteilles de bières et qui lui rapporte une caisse pleine (ouais, je sais, "what the fuck"). Il est colon un peu aussi, et difficilement sympathique. Mais bon... rien de vraiment grave en fait. Surtout parce que je ne m'attends pas (et je n'exige pas) du monde qu'il soit parfait.
Mais je le soupçonne également de vendre de la drogue, et c'est aujourd'hui que je vous en parle parce que j'ai eu le plaisir de vivre le bonheur total cette nuit (en plein milieu de la nuit pour tout vous dire).
Et c'est la deuxième fois... mais la première fois je n'en ai pas parlé (pas à ce que je me souvienne).
Voyez-vous, vers les 3h45 ce matin je pense, j'entends quelqu'un varger dans la porte d'à côté. Ça a commencé par du cognage de porte "normal" (je mets des guillemets parce qu'à cette heure-là, c'est difficilement normal). Et comme elle n'a pas eu de réponse, elle s'est mise à donner vraiment des gros gros coups dans la porte (je dis "elle" parce que la première fois qu'elle l'avait fait, j'étais allé voir dans l'oeil magique, et c'était une femme... et vu la ressemblance accablante entre les deux occurrences...). D'après moi elle aurait eu une massue qu'elle aurait pas pu faire plus de bruit qu'elle en a fait.
OH OH... ces gens-là ne se tannent pas non plus. Elle a commencé à s'écoeurer vers les 4h20. Je le sais parce qu'elle est descendue plusieurs fois pour aller *sonner* chez le gars. Et pas juste un petit "dring" subtil... c'était du constant et du fréquent les amis. Elle doit être partie vers 4h30 (selon mes estimations, elle aurait donc cogné à la porte pendant 45 minutes).
... elle est revenue. La maudite vache. À 6 heures. Elle a recommencé à varger dans la porte comme si elle allait mourir d'une seconde à l'autre. Mais cette fois-ci je pense que ça n'a pas duré longtemps.
Et après avoir cogné mettons pendant 10 minutes à une porte, j'arrive pas à comprendre quelle sorte de raisonnement peut mener une personne à se dire, "okay encore une demi-heure et j'abandonne". C'est d'ailleurs de là que provient mon hypothèse de la drogue ("j'ai besoin de drogue ouvre-moi... j'y tiens mordicus et je vais réveiller tout le bloc s'il le faut").
Pendant l'épisode de 3h45, j'ai pensé à plusieurs reprises "prendre les choses en mains" (riez pas de moi :[ ... ). D'abord, je me suis dit que j'allais sortir de chez nous et lui dire, "HEY C'EST TU FINI ARGGGHHHH". Mais bon... j'ai décidé de laisser faire pour deux raisons principales. Premièrement, une personne qui cogne aussi fort, aussi longtemps et aussi incontrolablement à une porte ne s'arrêtera pas parce qu'on lui dit, "hey s.t.p. chut". Deuxièmement, nos souliers sont en dehors de l'appartement, et je me suis dit que ça ne me tentait pas de les retrouver en lambeaux dans de la bouse de vache.
Et là j'ai pensé appeler la police. Mais je ne l'ai pas fait, surtout parce que je me demandais à quel point c'était approprié (a posteriori, j'en ai conclu que la prochaine fois j'allais appeler la police). J'avais aussi peur que la police vienne trop tard... ça c'était encore dans le temps où je pensais qu'elle allait arrêter éventuellement. Je me suis dit que si j'appelle, que la police vient pour rien, que 1) ça allait avoir "engorgé le système" pour rien, et que 2) j'allais avoir appelé les policiers pour rien et on allait me mettre en taule et j'allais perdre ma virginité anale. :\
En tout cas... j'ai dormi comme de la marde à cause de c'te folle-là.
Notre voisin n'est pas épargné. Les vendredis et samedis soirs, la musique tend à monter d'un cran ("yo on entend ta musique monsieur"). Bah, rien de sérieux...
Quelques fois par semaine (ou juste une... en tout cas, le samedi il me semble), il y a toujours un homme qui va chez eux et qui ramasse, je pense, ses bouteilles de bières et qui lui rapporte une caisse pleine (ouais, je sais, "what the fuck"). Il est colon un peu aussi, et difficilement sympathique. Mais bon... rien de vraiment grave en fait. Surtout parce que je ne m'attends pas (et je n'exige pas) du monde qu'il soit parfait.
Mais je le soupçonne également de vendre de la drogue, et c'est aujourd'hui que je vous en parle parce que j'ai eu le plaisir de vivre le bonheur total cette nuit (en plein milieu de la nuit pour tout vous dire).
Et c'est la deuxième fois... mais la première fois je n'en ai pas parlé (pas à ce que je me souvienne).
Voyez-vous, vers les 3h45 ce matin je pense, j'entends quelqu'un varger dans la porte d'à côté. Ça a commencé par du cognage de porte "normal" (je mets des guillemets parce qu'à cette heure-là, c'est difficilement normal). Et comme elle n'a pas eu de réponse, elle s'est mise à donner vraiment des gros gros coups dans la porte (je dis "elle" parce que la première fois qu'elle l'avait fait, j'étais allé voir dans l'oeil magique, et c'était une femme... et vu la ressemblance accablante entre les deux occurrences...). D'après moi elle aurait eu une massue qu'elle aurait pas pu faire plus de bruit qu'elle en a fait.
OH OH... ces gens-là ne se tannent pas non plus. Elle a commencé à s'écoeurer vers les 4h20. Je le sais parce qu'elle est descendue plusieurs fois pour aller *sonner* chez le gars. Et pas juste un petit "dring" subtil... c'était du constant et du fréquent les amis. Elle doit être partie vers 4h30 (selon mes estimations, elle aurait donc cogné à la porte pendant 45 minutes).
... elle est revenue. La maudite vache. À 6 heures. Elle a recommencé à varger dans la porte comme si elle allait mourir d'une seconde à l'autre. Mais cette fois-ci je pense que ça n'a pas duré longtemps.
Et après avoir cogné mettons pendant 10 minutes à une porte, j'arrive pas à comprendre quelle sorte de raisonnement peut mener une personne à se dire, "okay encore une demi-heure et j'abandonne". C'est d'ailleurs de là que provient mon hypothèse de la drogue ("j'ai besoin de drogue ouvre-moi... j'y tiens mordicus et je vais réveiller tout le bloc s'il le faut").
Pendant l'épisode de 3h45, j'ai pensé à plusieurs reprises "prendre les choses en mains" (riez pas de moi :[ ... ). D'abord, je me suis dit que j'allais sortir de chez nous et lui dire, "HEY C'EST TU FINI ARGGGHHHH". Mais bon... j'ai décidé de laisser faire pour deux raisons principales. Premièrement, une personne qui cogne aussi fort, aussi longtemps et aussi incontrolablement à une porte ne s'arrêtera pas parce qu'on lui dit, "hey s.t.p. chut". Deuxièmement, nos souliers sont en dehors de l'appartement, et je me suis dit que ça ne me tentait pas de les retrouver en lambeaux dans de la bouse de vache.
Et là j'ai pensé appeler la police. Mais je ne l'ai pas fait, surtout parce que je me demandais à quel point c'était approprié (a posteriori, j'en ai conclu que la prochaine fois j'allais appeler la police). J'avais aussi peur que la police vienne trop tard... ça c'était encore dans le temps où je pensais qu'elle allait arrêter éventuellement. Je me suis dit que si j'appelle, que la police vient pour rien, que 1) ça allait avoir "engorgé le système" pour rien, et que 2) j'allais avoir appelé les policiers pour rien et on allait me mettre en taule et j'allais perdre ma virginité anale. :\
En tout cas... j'ai dormi comme de la marde à cause de c'te folle-là.
1 commentaire:
tas pas parlé dla femme qui ma arreté dans le corridor quand chu arrivé de lunif pour me demander si cétait chez nous que sa cognait cette nuit!!!!!
et moi jyai dit que jai rien entendu HAHAHA vous avez trop mal YOU SUCKS
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