Et voilà les amis... la dernière journée de l'année 2008 tire à sa fin.
Récapitulons ce qui s'est passé cette année (dans ma vie):
J'ai réussi les 3 examens de la SOA que j'ai essayés
AXA ne m'a pas repris
J'ai commencé à jouer à StarCraft
J'ai appris à vivre de manière autonome (bah, j'étais déjà relativement autonome là... c'est juste que là c'est officiel)
J'ai arrêté mon étude des examens, et j'ai l'intention (je pense...) de faire une maîtrise
Frimousse est morte, et Cannelle est arrivée
Je viens de finir la pire session de marde au monde
Je suis encore et toujours célibataire.
Aujourd'hui, comme c'est mon anniversaire, j'ai décidé de me permettre des DVD sur Amazon (eh! oui, ça m'arrive rarement mais il faut bien des fois). Je voulais me permettre entre 40$ et 50$ d'achats, pour finalement m'arrêter dans les environs de 38$ (avec les taxes). Les voici:
The Skulls (10,36$)
About Schmidt (4,99$)
Ace Ventura 1 & 2 (9,99$)
Thinner (8,76$)
Le dernier, Thinner, est un film basé sur le livre du même nom écrit par Stephen Spielberg. J'ai déjà vu ce film-là quand j'étais très jeune (probablement au primaire) chez mon père, et j'ai décidé de l'acheter pour le revoir, au risque de regretter mes pauvres 10$.
Sur ces belles paroles, je retourne à mes affaires... j'hésite à vous souhaiter une belle année tout de suite, parce que sinon je n'aurai rien à vous dire demain. Mais bon, "bon réveillon", et demain je vous souhaiterai une bonne année, tout ce que vous désirez, de la chance de l'amour du succès de l'argent du sexe des paparmannes des brochures vous parlant du SIDA un hippopotame des Chinois un évier quatre chameaux des bananes deux grenouilles un poulet et plein de joie (mais je ferai ça demain, comme je vous ai dit)!
Je mets ce bout d'article à titre d'information. Les gens de notre âge prennent souvent des boissons énergisantes, et quoique la plupart d'entre nous sommes en mesure de nous contrôler (c'est-à-dire qu'on n'en prend pas 20 par jour), d'autres ont plus de difficulté.
Le bout d'article ci-dessous parle brièvement de certains effets néfastes que peuvent avoir ces boissons sur les dents (aspect typiquement négligé dans le discours classique des boissons énergisantes).
Dommages aux dents
Par ailleurs, les boissons énergisantes ont d'autres effets néfastes même lorsqu'on les consomme sans alcool. Leur très forte acidité crée une usure prématurée de l'émail des dents, qui deviennent plus exposées, plus sensibles et surtout plus à risque de carier. L'érosion causée par l'acidité est irréversible.
Les hygiénistes dentaires voient de plus en plus de jeunes aux prises avec des problèmes d'érosion dentaire, dont plusieurs ont des caries à répétition, note Johanne Côté, présidente de l'Ordre des hygiénistes dentaires du Québec (OHDQ).
Le phénomène inquiète fortement l'OHDQ. À un point tel qu'une semaine de sensibilisation sera consacrée au phénomène au mois d'avril prochain.
Olivier a dormi chez nous, sur le divan-lit (dans le salon).
Toute la maudite nuit, Cannelle arrêtait pas de miauler (la "nuit" se rend jusqu'à 8-9h à matin). Je me suis levé "pour vrai" vers midi (comme Olivier d'ailleurs), et Cannelle était introuvable. J'ai donc supposé que Patrick l'avait fait rentrer dans sa chambre. Quand Patrick s'est levé, il nous a dit qu'elle n'était pas dans sa chambre. On s'est alors dit qu'elle s'était cachée (dont une raison pouvait être que je l'avais martyrisée cette nuit parce qu'elle miaulait trop, mais ça ne vous regarde pas).
On a eu beau chercher et chercher vraiment partout, elle restait introuvable. On a regardé dans tous les garde-robes, en arrière de la laveuse/sécheuse, derrière le fridge, dans les armoires (j'ai même regardé celles qui étaient "inaccessibles"), derrière le divan, en dessous du divan, derrière les bibliothèques dans le salon, etc. Plusieurs de ces places ne sont même pas assez grosses pour elle, mais un moment donné, quand on la trouve pas il faut y aller avec des tactiques incongrues (aucune idée si j'ai bien utilisé le mot... je voulais juste le mettre quelque part).
On a donc commencé à se dire qu'elle devait être dehors. La fenêtre de la cuisine est restée ouverte toute la nuit, mais il y a plusieurs raisons pourquoi on doutait tous deux qu'elle soit sortie. Plus particulièrement:
Elle a peur de sortir dehors
L'ouverte semblait être trop petite pour qu'elle puisse y passer
L'ouverture semblait être trop haute pour qu'elle puisse "facilement" se faire passer de l'autre bord
Quoiqu'il en soit, je suis allé voir dehors. J'ai fait le tour du bloc, regardé çà et là, rencontré un autre matou (qu'on voit une fois de temps en temps sur notre balcon). Aucune trace de Cannelloni.
Pendant ce temps-là, la chose est légèrement déconcertante. D'une part, on ne croit pas qu'elle soit sortie. D'autre part, on ne voit plus où elle peut s'être cachée.
Une fois, Frimousse avait été coincée en dessous du divan-lit quand on l'avait fermé, et donc on a vérifié 31 fois en dessous du divan, mais elle n'était clairement pas là.
Pour une dernière fois, on a décidé de vérifier. Il y a, apparemment, un trou dans le divan (très visible), parce que le tissus a été arraché (et il pendouille au lieu d'être collé après le divan). Le trou était vraiment trop petit pour que Cannelle y aille, mais nous étions désespérés, et on s'est dit que ça coûtait rien de vérifier.
Eh! oui... elle était *dans* le divan. Aucun moyen de la sortir non plus (nous pensions qu'elle était coincée là en fait). Elle miaulait quand on l'appelait, et elle bougeait "dans la patte du divan" (oui oui). Mais bon, elle est sortie d'elle-même une fois que nous sommes partis du salon (en prenant soin de laisser le divan-lit ouvert, évidemment).
En tout cas... c'est ben la première fois qu'on "passe proche" de perdre un animal.
Quand tu parles avec des gens, t'arrive-t-il parfois de ne pas être en mesure de réfuter quelque chose dit par ton ou tes interlocuteurs? Ça peut être par manque de connaissances générales, par manque de temps, ou par manque d'intérêt. La raison n'est pas vraiment importante.
Pourquoi? Parce que je vais t'apprendre comment t'en sortir sans trop de problème. En fait, il suffit que tu aies une connaissance de base à propos de ton interlocuteur (à propos de sa personne elle-même, ou encore à propos d'un groupe quelconque auquel elle appartient).
Ça s'appelle l'argument ad hominem, qui signifie "argument à l'homme" ou "argument contre l'homme". L'idée de base est la suivante: ton but est d'utiliser une caractéristique de la personne (ou du groupe auquel elle appartient) afin de réfuter un argument sans réellement réfuter directement l'argument (c'est-à-dire sans t'attaquer au "contenu" de l'argument).
S'attaquer au contenu de l'argument est fastidieux, et au bout du compte peut t'amener à penser que tu as tort. Tu ne dois jamais admettre la défaite, et l'argument ad hominem devrait alors être utilisé, après quoi tu pourrais même terminer la discussion par une insulte.
Il n'y a aucune règle: tu peux faire preuve de misogynie, racisme, élitisme, critiques face à la religion de ton interlocuteur, etc. Les moyens mis à ta disposition sont infinis.
Voici quelques exemples d'arguments ad hominem utilisés en pratique (dramatisation):
- Cet homme est innocent! - Ah ben oui, toi-même t'es un criminel, qu'est-ce que t'en sais?
- Je crois que le Canada devrait faire plus attention aux gaz à effets de serre. - Tu viens de perdre ta job, tu peux ben penser ce que tu veux ça vaut rien.
- John a dit que le but était bon finalement, mais ça peut pas être vrai parce qu'il ne connaît même pas le hockey!
Sophisme informel
Tu peux utiliser l'argument ad hominem pour prouver toutes sortes de choses intéressantes. Si une personne dit quelque chose et que cette personne a un défaut (quelconque), tu te dois d'utiliser ce défaut pour réfuter l'argument. Ceci a été utilisé dans les exemples plus haut. Par exemple: Robert a dit que la taxe était trop basse, mais Robert vient de Québec, alors ça doit être faux.
Aussi, il existe plusieurs types d'argument ad hominem.
Argumentum ad personam
C'est l'argument le plus puissant de tous -- c'est celui qui s'attaque directement à la personne. Par exemple: On ne peut pas le croire quand il nous parle parce qu'il n'a même pas de job!
Ad hominem circonstanciel
Tu peux aussi prendre pour acquis que la personne croit ou dit certaines choses parce qu'elle est dans une certaine situation. Par exemple: T'es trop jeune pour voter, fait que tu connais rien en politique!
Ad hominem tu quoque
En gros: la personne qui dit quelque chose "le fait aussi", et donc ce n'est pas crédible. Exemple: Tu dis que voler c'est mal, mais tu le fais toi aussi!
Culpabilité par association
Également très puissant, et très utilisé par les Américains pour prouver que Obama est socialiste. Tu n'as qu'à trouver quelque chose en commun entre deux entités pour les unir. Par exemple: Tu défends les droits des gais, mais les gais défendent aussi leurs droits, donc tu es sûrement gai.
Cet argument se mixe extrêmement bien avec l'argumentum ad personam, surtout pour essayer de faire changer l'opinion de quelqu'un. Par exemple: Tu dis ça, mais le penses-tu vraiment? Les communistes disent ça aussi, et donc tu es communiste! Mais les communistes sont difficilement appréciables, et donc tout ce qu'ils disent est faux, et donc tout ce que tu dis est également faux!
Reductio ad Hitlerum
Si une personne dit quelque chose que Hitler disait ou pensait, remets-lui à la figure et dis-lui que ça doit nécessairement être une mauvaise personne et que ça ne peut pas être correct (parce que, apparemment, Hitler ne peut pas avoir eu raison sur quoi que ce soit, peu importe ce que c'était).
Pour terminer, je te rappellerai ceci: il ne faut jamais hésiter à utiliser l'argument ad hominem; il s'agit d'une arme dévastatrice lors de débats oratoires (et même sur les forums sur Internet par exemple). Et surtout, n'oublie pas l'essentiel: il n'y a aucune loi qui régisse cette forme d'argument; il ne faut donc pas avoir honte et avoir peur d'utiliser des tactiques de basse société afin de ne pas perdre la face devant plus intelligent que soit.
J’espère que vous connaissez tous Who Wants to Be a Millionaire (WWTBAM). Résumé simplement, c’est un jeu télévisé dans lequel un concurrent doit répondre à des questions à choix multiples (4 choix de réponses). Il y en a 15, et elles augmentent en difficulté de question en question. Plus le participant répond correctement à un nombre élevé de questions, plus il récolte de l’argent. S’il rate une question, il obtient (grosso modo) le montant obtenu lors de la dernière question (et on change de participant). Au bout d’un maximum de 15 questions répondues correctement, il gagne 1 million de dollars.
Le 10 septembre 2001, lors de l’enregistrement d’un épisode de WWTBAM en Angleterre (WWTBAM UK), le participant, que nous nommerons ici fictivement Charles Ingram (c’est en fait son vrai nom), a triché. Il a effectivement gagné le million… mais n’a jamais pu empocher le chèque, puisqu’il a été découvert.
Comme s’y est-il pris? Il a fait équipe avec un autre participant qui attendait pour jouer (i.e., il était assis un peu en avant des spectateurs…). Cet autre participant, ci-après dénommé fictivement Tecwen Whittock (…), toussait à chaque fois que Charles Ingram mentionnait le choix de réponse correspondant à la bonne réponse. Ainsi, quand le temps était venu pour Ingram de donner sa réponse finale, il n’avait qu’à nommer celle par-dessus laquelle son collègue avait toussé. La femme de Ingram, Diana, a aussi participé un peu à la tricherie : lorsque Whittock ne connaissait pas la réponse -- et donc ne toussait pas pour aider Ingram --, c’est elle qui toussait quand Ingram nommait la bonne réponse… mais ce n’est arrivé qu’à une question, alors ce n’est que peu important.
À chaque question, Ingram s’assurait de dire par exemple qu’il n’était pas sûr, et ensuite de nommer chaque réponse une après l’autre (I don’t think it’s (A)… it could be (B)… etc.). Ainsi, Whittock pouvait tousser quand Ingram nommait la réponse; et ce dernier pouvait donner sa réponse finale par après.
Une émission relatant l’histoire est disponible en version intégrale sur YouTube… j’y reviendrai à la fin de la présente chronique.
En attendant, où veux-je donc en venir avec cette histoire? En fait, je veux traiter de plusieurs thèmes que celle-ci suscite.
La magie du QI
On aime croire que le QI veut tout dire; que le QI représente l’intelligence; qu’en quelque sorte, si on classe les gens en ordre d’ « intelligence », on les classe en même temps en ordre de QI.
Or, il n’en est rien, et Charles Ingram démontre habilement bien, malgré lui, que le QI n’est pas synonyme d’intelligence (ou si vous préférez, que le QI n’implique pas l’intelligence). Charles Ingram a subi un test de QI pour son procès. Il a un QI d’au-delà de 132, ce qui signifie qu’il fait partie de moins de 2% de la population à avoir un QI de ce calibre ou plus élevé. Néanmoins, Philippe et moi sommes d’accord pour dire qu’il n’a pas l’air particulièrement intelligent. Il a eu de la misère à beaucoup de questions. Philippe le trouve mauvais acteur (faire semblant qu’il cherche encore la réponse alors que quelqu’un vient de la lui tousser, …). L’animateur de l’émission l’a décrit par après en disant qu’il était « Tim nice but dim », signifiant qu’il est très sympathique mais pas trop bright.
Quant à moi, le moment où je le trouve le plus con, c’est à l’avant-dernière question, celle juste avant de répondre à la question qui vaut 1 million. Tout s’était relativement bien passé jusque-là, mais épais comme il est, Ingram a en quelque sorte oublié comment leur tricherie fonctionnait! La question était :
Baron Haussmann is best known for his planning of which city? (A) Rome (B) Paris (C) Berlin (D) Athens.
Je répète qu’il s’agit là de l’avant-dernière question, valant 500 000$. Ce n’est donc évidemment pas une question facile. Toutefois, Ingram le génie, du haut de son QI, a très vite conclu que la réponse était (C) Berlin, puisque Haussmann sonne Allemand! C’est évident que ce n’est pas la bonne réponse, ce serait beaucoup trop facile pour une question à 500 000$. Non seulement ça, mais en plus il était tellement sûr que c’était Berlin, qu’à cette question il n’a pas passé en revue toutes les réponses, ce qui aurait permis à son acolyte de tousser quand il nommerait la bonne. Plutôt, puisque convaincu que la réponse était Berlin, il la répétait continuellement, probablement en s’attendant à entendre une toux un moment donné. À cause de ceci, Whittock a dû faire des sons bizarres (se moucher, …) pour signifier à Ingram que Berlin n’était pas la bonne réponse.
Philippe disait, pour argumenter que Ingram n’est pas si intelligent que ça, qu’il est mauvais acteur. Ça se voit très bien quand, une semaine plus tard, le patron de l’émission l’a appelé chez lui pour lui dire que le chèque de 1 million avait été gelé, et que le cas avait été transféré à la police, puisque l’équipe de production soupçonnait de la tricherie. Il n’a même pas fait comme s’il était surpris de se faire accuser de tricherie. Voici la conversation :
Patron: I have to tell you that, that we have suspicions from viewing the recording of last monday's uh, program, and subsequently studying the tapes carefully, that there were irregularities during the taping of the show in which you participated Ingram: oh, good lord no Patron: because of that, I have to tell you that these suspicions have been referred to the police.. Ingram: right Patron: and thus, [we will not for the moment be airing the program according to deauthorizing payments of the check] Ingram: right.. yeah, well, then, yeah I completely refute that obviously, hum, good lord [...]. alright!, well thanks for letting me know. Patron : ok thank you Ingram: hmm k, bye [et – il – raccroche! « Job vite faite bien faite »…]
Bref, tout ça pour vous montrer un cas bien vivant : quelqu’un avec un QI supérieur à celui de plus de 98% de la population, mais qui (1) est reconnu comme pas vite-vite par l’équipe de production, par Philippe et par moi-même; (2) ne sait pas comment tricher et oublie son propre système; (3) ment mal; et (4) est mauvais acteur.
Recherche confirmatoire
Le deuxième thème dont je veux parler est la recherche confirmatoire. Dans des situations sociales, on tente de confirmer nos préjugés (stéréotypes) et nos premières impressions. Par exemple, si j’interagis avec un asiatique et que je crois que les asiatiques sont très travaillants, je vais remarquer tout ce qui fait de lui un travaillant, quitte même à lui poser des questions qui le forcent presque à me répondre qu’il est effectivement travaillant. La même chose arrive en ce qui a trait à des nouvelles connaissances : nous nous faisons une première impression d’eux, et nous tentons presque exagérément de confirmer nos croyances, en recherchant de l’information qui les confirmera.
C’est donc ça, la recherche confirmatoire. En quelque sorte, on ne tient compte que de l’information qui confirme nos croyances, jusqu’à aller chercher activement cette information. Dans le cas de la tricherie de Ingram à WWTBAM, une telle recherche confirmatoire de la part de l’équipe de l’émission est notable. Suite au gain du million de Ingram, lorsque celui-ci s’est ramassé en coulisses avec sa femme (et son chèque!), les membres de l’équipe qui le soupçonnaient depuis le début affirment tous qu’ils avaient l’air tendu, qu’ils n’avaient pas l’air de personnes qui venaient de gagner le million, qu’ils n’étaient pas aussi joyeux qu’ils auraient dû l’être, etc.
Tout ça a bien du sens.
MAIS!, là où ça devient plus dur de croire ces affirmations est lorsqu’on entend l’animateur relater sa propre histoire. L’animateur n’avait aucun soupçon que Ingram avait possiblement triché; il ne l’a su qu’après l’émission. Quand il a vu Ingram et sa femme (et leur chèque!) dans les coulisses, l’animateur a plutôt dit que les deux avaient l’air de deux personnes qui venaient effectivement de gagner un million, et que leur réaction semblait tout à fait naturelle et appropriée dans les circonstances.
J’ai la forte impression que les deux parties (l’équipe de production et l’animateur) ont vu ce qu’ils ont bien voulu voir.
Langage corporel
L’étude du langage non-verbal (i.e., corporel) s’appelle la synergologie. Certains auteurs, particulièrement ceux qui s’adressent à la population en général dans des livres de psycho pop (e.g., Philippe Turchet), parlent comme si tel mouvement signifie telle chose précise, telle posture signifie telle autre chose spécifique, etc.
Si c’était vrai, on aurait qu’à apprendre ses livres par cœur (à Philippe Turchet), et nous pourrions dire ce que n’importe qui pense ou ressent à n’importe quel moment. Il se tient comme ça, donc je l’emmerde. C’est un jeu risqué auquel vous pouvez jouer, mais je vous mets en garde, vous allez vous rendre compte bien vite qu’il y a un pas à franchir entre le livre et la réalité.
Une autre position théorique est beaucoup plus réaliste : le langage corporel s’exprime à travers des changements dans le comportement ou la posture de la personne. Une personne qui a toujours les bras croisés quand on lui parle ne signifie pas qu’elle s’emmerde dès qu’on lui parle. Une personne qui a toujours les bras croisés quand on lui parle, et qui décroise les bras quand VOUS vous vous mettez à lui parler (!), là vous pouvez penser que vous avez un rôle à jouer dans son changement de comportement.
C’est quelque chose du genre que nous pouvons observer dans l’épisode de tricherie de Ingram. La femme de Ingram (rappel : Diana), qui était parmi les spectateurs, est surprise à plusieurs occasions via caméra en train de regarder dans la direction de Tecwen Whittock. Il est effectivement très peu subtile pour elle d’agir ainsi, et comme de fait je la trouve pas trop bright elle non plus, un peu comme son mari… mais bref.
Ce qui est intéressant, c’est qu’elle semble se rappeler certaines fois qu’elle ne devrait pas le regarder. Dès lors, elle détourne le regard, mais pas n’importe comment! Elle le fait plutôt rapidement, les yeux baissés (!), et elle cligne des yeux à 100 milles à l’heure. À d’autres occasions, où elle fixe Whittock et ne semble pas se rappeler qu’elle ne devrait pas, elle le regarde beaucoup plus longtemps, et quand elle arrête, le retour à sa position normale est beaucoup plus lent, et elle ne commence pas à faire battre ses paupières comme des ailes de colibris.
Je soutiens donc qu’à certaines occasions, Diana regarde Whittock et ne ressent rien de particulier, et qu’à d’autres occasions elle regarde Whittock et réalise très vite qu’elle ne devrait pas, et dans un mouvement démontrant sa culpabilité/honte, tente de ne rien y faire paraître. Mais dans ce cas-ci du moins, j’ai bel et bien l’impression que son corps la trahit.
L’émission sur YouTube
L’émission est en 8 parties. Elle s’intitule Major Fraud. Vous n’avez qu’à chercher pour « Major Fraud » ou pour « who wants to be a millionaire major fraud » sur YouTube pour avoir accès aux 8 parties. En attendant, je vous fournis, gratuitement et sans frais cachés, la première partie :
Conclusion et autres méfaits
Vu la longueur de la chronique, je me sens obligé de conclure formellement. Ceci maintenant fait, je vous souhaite la meilleure des fins d’années pour 2008, et vous remercie de m’avoir lu jusqu’au bout!
Ça fait aujourd'hui un an (!) que Patrick et moi sommes déménagés à Montréal. En effet, c'était un 27 décembre neigeux la journée où nous avons amené tous nos trucs "du point A au point B" (je suis très mathématicien dans mon dedans).
J'aurais bien voulu partager avec vous plein de trucs (les changements occasionnés, entre autres), mais je m'abstiendrai, notamment parce que des choses sont mieux gardées lorsque silencieuses.
Mais je dirai ceci: je m'y plais plutôt beaucoup (et Patrick est un MAUVAIS HUMAIN).
On s'en sort pas mal bien je trouve (moi qui avais peur de ne pas être en mesure de me nourrir et de m'abreuver correctement). Bon, d'accord, je ne mange pas de caviar et je ne bois pas du champagne, mais qui le fait anyway?
Dans un autre ordre d'idées: j'ai solidement fucké mon ordinateur à soir (pas seulement Linux, et pas seulement Windows... les deux!). Je viens tout juste de "réparer" ("patcher" serait l'expression la plus appropriée) Windows, tandis que Linux reste inaccessible. Mais bon... je vous achalerai peut-être avec ça demain, sinon jamais.
Dans le cadre de mon manque d'inspiration, j'ai décidé de partager avec vous ce vidéo disponible sur YouTube relatant de la plus populaire émission de l'histoire du Québec (en termes de nombre de personnes qui écoutait chaque épisode).
Je suis stallé à la cinquième mission à StarCraft, encore et toujours.
Il y a un an, pour commémorer cette journée fantastique, je vous avais dit que j'avais payé mes frais de session pour l'hiver 2008 (ceux qui en doutent, nommément les sceptiques, peuvent se référer à l'article en cliquant ici).
1 281,07$ (vs. 1 221,09$ il y a un an).
J'ai donc payé mes frais de session pour l'hiver 2009.
Pour ceux qui veulent m'entendre dire ce que j'en pense, vous pouvez aller relire mon article (où je disais que je m'achetais le droit de faire des choses plus tard parce que je m'étais acheté de l'intelligence pendant ma jeunesse... en tout cas).
Pour vous instruire aujourd'hui, j'ai décidé de retourner voir ce que mon amie Conservapedia avait à m'offrir comme lectures objectives et bien informées. Chose étonnante: ils ne parlent pas (à ce que j'ai vu) des photos de Barack Obama à la plage (qui font apparemment malheur sur la Toile ces jours-ci).
Parmi les trucs intéressants:
"Up to 20 percent of children and adolescents are affected by persistent and excessive worry that can manifest as generalized anxiety disorder, separation anxiety disorder and social phobia," accordingly to researchers.[1] Anxiety can be described as a lack of faith.
Christmas Isn't Anything Without Christ "Despite the brainwashing engaged in by the liberal left, public opinion polls consistently show that Christianity remains the religion of choice for the largest segment of America's population. Jesus remains alive and well in our hearts and our homes—and no Supreme Court ruling can take that away." [21]
Comme j'en ai parlé hier, voici un autre concept de "logical fallacy" (sophisme).
The logical fallacy of misleading vividness involves describing an occurrence in vivid detail, even if it is an exceptional occurrence, to convince someone that it is a problem. Although misleading vividness does nothing to support an argument logically, it can have a very strong psychological effect because of a cognitive heuristic called the availability heuristic.
L'exemple donné sur Wikipédia rappelle le concept d'hier (hasty generalization), en ce sens qu'on prend un exemple concret et unique et qu'on infère des conclusions qui sont intrinsèquement (et intuitivement) incorrectes.
Voici l'exemple:
Anne: "I am giving up extreme sports now that I have children. I think I will take up golf." Bill: "I wouldn't do that. Do you remember Charles? He was playing golf when he got hit by a golf-cart. It broke his leg, and he fell over, giving himself a concussion. He was in hospital for a week and still walks with a limp. I would stick to paragliding!"
Comme dans le cas de la généralisation hâtive, ce seul exemple ne devrait pas suffire pour contredire une conclusion précédente.
Remarque Ce concept est, en un sens, plus intéressant que celui d'hier parce qu'il est appliqué je ne sais combien de fois par jour dans la vie quotidienne. Je ne sais pas vous, mais je connais des gens (j'ai quelqu'un en tête en fait, mais je ne nommerai personne) qui vont vous obstiner sur des choses pourtant simples et généralement admises simplement parce qu'ils ont "un exemple" (qui, apparemment, est suffisant pour démontrer n'importe quoi). Ça rattrape un peu les lieux communs également, parce que c'est le type de conversation qui bloque là, parce que l'interlocuteur ne voudra généralement pas entendre raison (mais c'est moi qui le dis, j'ai pas lu ça quelque part... alors prenez ça avec un grain de sel).
Dans le cadre de mes lectures intéressantes sur Wikipédia, je suis tombé là-dessus, et c'est intéressant, quoique rien de nouveau pour la plupart j'en suis sûr (ça fait juste mettre des mots spécifiques sur ce que nous comprenons tous).
Hasty generalization is a logical fallacy of faulty generalization by reaching an inductive generalization based on insufficient evidence. It commonly involves basing a broad conclusion upon the statistics of a survey of a small group that fails to sufficiently represent the whole population.[1] Its opposite fallacy is called slothful induction, or denying the logical conclusion of an inductive argument (i.e. "it was just a coincidence").
En fait, ça touche légèrement à mon article récent à propos des lieux communs (pas très difficile à voir).
Quand je travaillais au Jean Coutu (il y a donc maintenant 3 ans), il y avait une fille qui travaillait "au labo" (où il y a les médicaments et tout ça) que j'haïssais pour mourir, entre autres parce qu'elle était grosse et laide, mais surtout vraiment conne. Mais vraiment conne... tu comprenais assez facilement pourquoi elle allait passer sa vie là-bas. Je pense qu'il y avait un peu d'arrogance dans sa manière de se percevoir, en ce sens qu'elle donnait l'impression de toujours avoir raison (tandis qu'il n'en était rien, évidemment). Et elle était très peu sympathique, pour le peu que j'aie remarqué.
Mais quoi qu'il en soit... cette fille-là avait une tante qui était morte jeune (mettons 40 ans, pour donner un chiffre rond et approximatif). Cette tante morte jeune-là buvait du lait homogénéisé (c'est-à-dire 3,25% de matières grasses).
Eh! oui, il en fallait si peu pour qu'elle vienne à la conclusion que quelqu'un qui boit du lait homogénéisé meurt jeune. Comment sais-je? Parce qu'elle m'a dit que j'allais mourir jeune, parce qu'il n'y avait que du lait homogénéisé chez nous dans ce temps-là. (Le fait qu'elle soit en train de manger du Kraft Dinner et qu'elle soit grassouillette et imbécile m'avait paru à l'époque ironique, mais que voulez-vous, certaines choses doivent rester dans l'univers de l'abstrait).
Je ferai un autre parallèle à propos de cette histoire dans mon prochain article (misleading vividness).
La psychologie évolutionniste (angl. Evolutionary psychology) est une sous-branche de la psychologie (au même titre que la psychologie cognitive, la psychologie sociale, etc.) qui étudie l’esprit et le comportement humain en appliquant les principes de la sélection naturelle darwinienne.
Sélection naturelle
Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est la sélection naturelle de Charles Darwin (1809-1882), je vais la résumer très brièvement. Il s’agit en fait d’une théorie qui explique comment les animaux (incluant les humains) ont évolué au fil des millénaires. Elle stipule que si un organisme a une caractéristique qui favorise sa survie ou sa reproduction, cette caractéristique sera léguée aux générations futures, alors que les autres qui favorisent moins la survie ou la reproduction, ne seront pas transmises aux générations futures et seront donc éventuellement éliminées du bassin de gènes de la population.
Exemple : un chat a des oreilles qui bougent plus facilement que celles de la plupart des autres chats. Ce chat détecte plus facilement les prédateurs, et s’enfuit plus rapidement, et survit donc alors que certains autres chats se font tuer. Ce chat se reproduit, et lègue ainsi ses oreilles mouvantes (lol) à ses rejetons; les quelques chats qui sont morts et qui n’avaient pas les gènes procurant ces oreilles magiques n’ont évidemment pas de chatons. Dans la génération suivante donc, on retrouve une plus grande proportion de chats aux oreilles mouvantes que dans la première génération. Au fil des générations, il ne restera plus que des chats aux oreilles mouvantes.
Un autre type de sélection est la sélection artificielle, par exemple comme on fait avec les poules pour avoir de plus gros œufs. Les cultivateurs se débarrassent de leurs poules qui donnent de petits œufs, et font reproduire celles qui en donnent de plus gros; au fil des générations, le cultivateur n’a plus que des poules qui donnent des gros œufs. (On dit que c’est une sélection artificielle parce qu’elle est due à l’action humaine).
Les fondements de la psychologie évolutionniste
Tel qu’énoncé plus haut, la psychologie évolutionniste postule que le cerveau a évolué selon une sélection naturelle. En ce sens, les comportements et capacités cognitives qui ont été adaptatives pour l’individu (i.e., qui lui ont permis de survivre et de se reproduire) sont celles que nous avons aujourd’hui.
Le cerveau aurait évolué pour résoudre les problèmes rencontrés par les chasseurs-cueilleurs de la période du Pléistocène, il y a plus de 10 000 ans.
La psychologie évolutionniste s’intéresse à répondre à certaines questions comme :
Pourquoi est-ce que les gens discriminent d’autres qui semblent différents d’eux?
Pourquoi est-ce que certaines caractéristiques faciales ou corporelles sont plus attirantes que d’autres, et ce à travers toutes les cultures?
Les humains sont-ils monogames ou polygames?
Etc.
Vous aurez remarqué que la psychologie évolutionniste s’intéresse plus à ce qui est inné que ce qui est acquis, et qu’elle s’intéresse plus à ce qu’on retrouve chez tous les humains, indépendamment des cultures.
Causes proximales vs distales (proximate v. ultimate causes)
Étant donné que la psychologie évolutionniste s’intéresse à la façon que notre passé ancestral a façonné notre cerveau et notre comportement, elle privilégie des explications distales des comportements. Elle cherche les causes des comportements (par exemple, la discrimination) dans la fonction adaptative que ceux-ci avaient pour nos ancêtres, ce qui aurait favorisé leur transmission de génération en génération.
En général, la psychologie s’intéresse aux causes proximales des comportements. Par exemple, j’ai discriminé parce que j’ai perçu la personne comme ne faisant pas partie du même groupe que le mien; j’ai aidé une personne en difficulté parce que j’étais le seul sur les lieux. La psychologie évolutionniste se demanderait plutôt : quelle est la fonction de la discrimination? Pourquoi est-ce que les humains ont développé un système réciproque d’altruisme?
En résumé, nous dirons que les explications proximales posent la question du comment, alors que les explications distales posent la question du pourquoi (quelle est la fonction adaptative).
Place de la psychologie évolutionniste au sein de la psychologie
La psychologie évolutionniste est une discipline récente, et par ailleurs très peu populaire. On la retrouve surtout aux Etats-Unis. À ce jour, il n’est pas possible de faire un doctorat en psychologie évolutionniste au Québec; un de mes profs trouve d’ailleurs que nous sommes « en retard ».
Une des raisons possibles pour laquelle le cadre théorique de la psychologie évolutionniste n’est pas bien vu au sein de la psychologie en général est ce que certains auteurs nomment la biophobie, soit la peur quasi-pathologique que les scientifiques sociaux ont développé par rapport aux explications biologiques du comportement humain (Ellis, 1996).
12 faits, réponses & autres trivia
Les humains ne descendent pas des chimpanzés; plutôt, les deux descendent d’un ancêtre commun. Les chimpanzés ont développé leurs propres adaptations spécifiques, que nous n’avons pas (le train et la voiture viennent d’un même précurseur – nommément, le chariot tiré par des chevaux --, et il n’y a aucun sens à dire que le train est plus sophistiqué que la voiture… ou vice versa);
Certaines adaptations favorisent la passation des gènes à la génération suivante, mais viennent avec des coûts; toutefois, ces coûts ne sont pas suffisants pour enrayer les bénéfices, et les adaptations sont donc maintenues au sein d’une population. Par exemple : le trouble bipolaire et la schizophrénie… vieux comme le monde, très héréditaires, mais persistants.
Des psychologues ont conclus que certaines cultures d’humains étaient moins évoluées après leur avoir administré des tests d’intelligence (par exemple, des habitants de la Nouvelle-Guinée). Dans ces tests, on demandait d’identifier des parties manquantes sur une photo de gramophone (!), et sur une photo de terrain de tennis (!).
L’humain est surtout monogame… mais beaucoup plus la femme que l’homme;
L’altruisme en dehors du cercle familial (exemple, aider un inconnu qui est en difficulté), est présent chez certaines autres espèces, mais est très rare SAUF chez l’humain;
On performe si mal dans le dilemme du prisonnier (où la stratégie rationnelle est de dénoncer l’autre) parce que nous avons évolué dans des situations où le dilemme du prisonnier se reproduit constamment, et que les animaux se souviennent ce qui s’est produit la fois précédente; il est alors bien mieux de ne pas dénoncer son partenaire, parce qu’il nous dénoncerait à son tour à la prochaine occasion. Exemple: durant la première guerre mondiale (1914-1919), certaines troupes tiraient intentionnellement par-dessus les têtes des ennemis, pour les manquer. Quand les soldats se sont rendus compte qu’ils rencontraient les mêmes adversaires, la faveur a été rendue, et le fiasco s’est vite transformé en une symphonie de balles tirées vers le ciel. (Quand les dirigeants ont découvert ce jeu-jeu, ils ont commencé à changer les troupes de place, et les cadavres ont recommencé à s’empiler);
On a développé les stéréotypes parce que souvent, une décision sociale doit être faite rapidement, et il a été démontré que les stéréotypes basés sur l’expérience personnelle (versus ceux qu’on se forme suite à des ouïe dires) sont la plupart du temps corrects;
Le système visuel ne reproduit pas ce qui se retrouve dans l’environnement, puisque ceci ne serait pas adaptatif. Nous regretterions de conclure à des lignes jaunes et noires disparates plutôt qu’à un tigre partiellement caché derrière de l’herbe haute;
Les coûts qui viennent avec un gros cerveau sont les suivants : il consomme 20% de l’énergie du corps alors qu’il ne représente que 3% de la masse corporelle; la grosseur de la tête rend la mort par fracture du cou beaucoup plus fréquente que chez les autres primates; plus d’enfants et de mères meurent lors de l’accouchement que chez les autres primates;
Nous sommes DE LOIN meilleurs pour travailler avec des fréquences qu’avec des probabilités (pour une raison évolutionniste un peu compliquée…). Les animaux sont eux aussi habiles à utiliser l’information basée sur des fréquences d’occurrence;
Nous sommes meilleurs pour vérifier si telle règle logique a été respectée ou pas dans une situation où il s’agit de détecter des abuseurs (des personnes qui ne respectent pas les contrats sociaux; des cheaters), ainsi que dans une situation qui met en scène l’évitement de stimuli contaminés (exemple, tirer des conclusions sur des énoncés si on donne la règle « if you clean up spilled blood, then you must wear rubber gloves »). Le raisonnement logique est en quelque sorte facilité dans ces deux cas-là;
Les humains préfèrent les choix où les probabilités de succès sont connues, quelles qu’elles soient.
Les Canadiens viennent de gagner 4-3 en prolongation contre les Sabres! (J'ai l'air de quelqu'un qui suit le hockey, mais j'ai juste regardé la moitié de la prolongation...).
Journée très productive aujourd'hui! J'avais une seule chose à faire: mon lavage. Chose que je n'ai d'ailleurs pas faite. À la place, j'ai fait une mission à Starcraft (laquelle j'ai dû essayer 3 ou 4 fois pour y venir à bout).
Harper veut faire changer le Sénat, et si le Sénat refuse de faire passer des réformes du Sénat, il veut abolir le Sénat (i.e. il n'y aurait plus de chambre haute au Canada). Le Sénat est prescrit par la Constitution, mais notre héros national pense qu'il peut "amender" la Constitution en n'ayant que l'appui du Parlement (chose qu'il n'aura vraisemblablement pas pour le moment de toute façon).
En fait, la Constitution dit que pour qu'un changement y soit fait, il faut qu'une majorité de provinces (le nombre est pas très clair) acceptent le changement, et que plus de 50% de la population soit en accord avec le changement (ce qui s'avère être beaucoup plus que l'appui du Parlement).
Ah... il commence vraiment à m'écoeurer solide Harper.
Avant-hier soir, Patrick m'a demandé si je voulais aller avec lui à l'UQÀM à l'endroit où il faut aller pour faire des demandes de prêts et bourses parce qu'il y a quelqu'un qui aide à remplir les formulaires.
Nous allâmes donc.
Malheureusement, il y a quelques critères qui permettent de devenir "indépendants" en ce qui concerne les demandes de prêts et bourses, et nous ne répondons présentement à aucun (auquel cas nous dépendons du dernier parent avec lequel nous avons habité, c'est-à-dire notre mère).
Ces critères sont: posséder un baccalauréat, avoir travaillé plus de deux ans d'affilée sur le marché du travail, être marié ou avoir un enfant à sa charge. Donc, après avoir rempli nos formulaires, il fallait faire remplir à notre mère une "déclaration de la mère". Pour ce faire, nous sommes allés passer la soirée à Longueuil!
... et c'est d'ailleurs pour ça qu'il n'y a pas eu de message hier... je n'ai pas été là de la journée.
Nous avons mangé du restaurant (lasagne, menoum), et nous avons écouté le film One Hour Photo avec Robin Williams. (Et nous avons fait la "déclaration de la mère"... évidemment).
AH MAIS LE FROID LES AMIS. Il devait faire -75C avec le facteur vent. On est arrivé ici vers minuit, et je vais vous dire, il faisait tellement froid que mes bras sont tombés (je les ai recollés ce matin), que ma face est morte (j'ai une greffe du visage prévue pour le 4 janvier), et que mes yeux croyaient ne plus jamais revoir la couleur du Soleil (mais ce matin il y a un Soleil gêné qui daigne se montrer, alors ils le voient et sont rassurés à présent).
Dans le fond, la seule chose qu'il me reste à régler c'est ma face morte.
Ce matin, à 11h, notre père est venu nous chercher pour aller manger à un buffet chinois à Boucherville.
J'ai vraiment mangé beaucoup, dois-je bien vous avouer (et ça doit être le seul buffet au monde (que je connaisse) qui ait tous les ingrédients pour se faire de la poutine -- avec du vrai fromage en grain, oui oui).
Après, on est allé se faire prendre en photo au Costco pour notre passeport à venir (dans les prochaines semaines). Nous en avons profité pour acheter plein de choses, dont de la litière pour le chat (MÉCHANT CHAT), ainsi que des muffins immenses absolument exquis (j'en ai déjà mangé un ce soir, j'ai fait ma gourmande).
J'ai mis "Starcraft" dans le titre parce que ma journée se résume à ça. J'ai fait trois missions aujourd'hui (depuis la fin de l'après-midi). En fait, j'ai terminé la dernière mission d'une des races, alors les deux autres missions étaient les deux premières d'une autre race, c'est-à-dire faciles. C'est que j'essaie de les finir au plus vite, pour passer "à autre chose" (du pareil au même pour tout vous dire).
D'ailleurs, ce matin, je me suis arrangé pour que je n'aie pas besoin du CD pour jouer à Warcraft III, donc dès que je veux jouer à ça, je peux!
J'aurai donc des vacances productives en perspectives.
En passant, si vous pensez que mes affaires de "races" vont arrêter avec Warcraft III, détrompez-vous; Starcraft a 3 races différentes, tandis que Warcraft III en a 4...
Durant la dernière semaine, j'ai carburé à la caféine.
Depuis jeudi soir passé, voici ce que j'ai fait (à tous les jours): je me levais avant 8h (de 7h à 7h30 en général, une ou deux fois à 8h), et je prenais du café. Je travaillais pendant la journée, et rendu au soir, fatigué et tanné, je me prenais encore du café. Ensuite, je travaillais jusqu'à 00h30 environ, puis j'arrêtais, et je me couchais entre 1h et 2h chaque jour... et je recommençais.
La caféine a une demi-vie (pour la plupart des adultes qui ne sont pas des femmes prenant des contraceptifs oraux, comme des condoms à la fraise) de 3 à 4 heures apparemment (je serre la main de mon ami Wikipedia). Par exemple, avec 100mg de caféine assimilés à 20h, il en reste 50mg à minuit. La caféine, après habituation, ne cause plus de troubles du sommeil, mais entre-temps, c'est pas magique.
Ah, et ça fait des choses cool quand t'en prends trop... personnellement, moi, ça me donne des maux de ventre on dirait (d'ailleurs, mélangée avec le stress, j'ai réussi à avoir mal au ventre pour mes deux derniers examens!).
Ça peut pas être si pire?
An acute overdose of caffeine, usually in excess of about 300 milligrams, dependent on body weight and level of caffeine tolerance, can result in a state of central nervous system over-stimulation called caffeine intoxication,[72] colloquially "caffeine jitters". The symptoms of caffeine intoxication are not unlike overdoses of other stimulants. It may include restlessness, nervousness, excitement, insomnia, flushing of the face, increased urination, gastrointestinal disturbance, muscle twitching, a rambling flow of thought and speech, irritability, irregular or rapid heart beat, and psychomotor agitation.[70] In cases of much larger overdoses mania, depression, lapses in judgment, disorientation, disinhibition, delusions, hallucinations and psychosis may occur, and rhabdomyolysis (breakdown of skeletal muscle tissue) can be provoked.[73][74]
(Source: mon ami Wiki).
Quelques nouvelles en rafale:
Dans un examen où "il n'y avait pas trop de par coeur" (selon mon professeur), la première question était "Nommez 10 des 12 éléments (...)". Il y a eu aussi "Nommez les 4 (...)", "Nommez 5 des 6 (...)", "Nommez 5 différences et 5 ressemblances (...)", et j'en passe. D'ailleurs, l'examen n'avait "que" dix questions (et portait sur 180), parce que la moyenne du premier était à chier (selon le professeur -- 55%), et qu'il pensait que le problème était la longueur, et non pas le fait qu'il faille vomir des diapositives pendant l'examen. Mais bon, comme il ne voit pas du par coeur là-dedans, ça m'étonne déjà moins.
J'ai fait une mission hier à Starcraft! Il m'en manque 19 sur 26!
Je me suis coupé les cheveux! Je suis beau (mais ça c'est constant)!
Pire session de marde qui vient de finir, et je suis très contente. Malheureusement, ma moyenne va prendre le bord.
Je me suis couché vers minuit et me suis levé à 9h30.
Ça arrive une fois par année... et aujourd'hui, c'est la deuxième fois que ça arrive!
C'est l'anniversaire de votre blog favori!
Je suis content, parce que je suis fossilisé sur la toile. Non seulement ça, mais je suis comme une bête rare que tout le monde veut voir, entendre, lire et aimer (oui oui, aimer, le mot n'est pas trop fort).
Ce sont 812 articles, probablement plus de 1000 commentaires (mais je ne saurais vous dire), au moins une dizaine de milliers de visites, une centaine de personnes différentes à chaque mois qui s'arrêtent, me regardent, m'observent, discutent et en apprennent plus sur moi...
Plusieurs articles "choc", dont l'injonction contre les associations étudiantes de l'UQÀM, article qui avait d'ailleurs attiré plus de 30 visiteurs dans la même journée, et qui obtient encore à ce jour le nombre record de commentaires laissés pour un seul et même article.
Oh certes, tout n'est pas parfait... et je n'aime pas me vanter... MAIS C'EST UN BON BLOG.
Nous avons finalement remis notre dernier travail dû! 37 pages!
Mais bon... il y a 25 pages de contenu, 3 pages de bibliographie, 2 pages de table des matières, 1 page pour liste des tableaux, 1 page pour liste des figures, 2 pages introduction, 2 pages conclusion, et 1 page titre (somme de 37 pages).
Si vous avez dû le calculer au lieu de me faire confiance... oh mon Dieu. OH DOUDOUNE.
Oh well, demain on a un oral (qui compte pour 10% et qui ne me fait même pas l'ombre d'un pli sur la poche), et un examen (qui compte pour 50% et qui me fait très très peur).
D'ailleurs, j'ai passé la journée (et la soirée) à préparer des feuilles de notes à étudier demain au courant de la journée, mon examen étant de 18h à 21h. Ensuite, demain soir (en reviendant), il faut que j'étudie, et le lendemain matin aussi, parce que mardi après-midi j'ai mon dernier examen! Après c'est party time!
Vous pouvez même pas savoir ça fait combien de temps que StarCraft est sur la glace... pendant les vacances, je veux finir BroodWar (l'expansion set), et possiblement commencer Warcraft III!
La régulation des émotions concerne la façon dont on gère les émotions que nous vivons, leur intensité et leur expression. Nous pouvons réguler nos émotions en 2 temps différents: (1) avant même qu'elles arrivent; (2) une fois que nous les vivons.
Avant qu'elles arrivent
Quatre possibilités s'offrent à nous:
la sélection de la situation: éviter de parler avec quelqu'un qui est très stressant avant les examens; éviter une situation qui va nous rendre triste; choisir de joindre des amis pour vivre des émotions positives; etc.
la modification de la situation: par exemple, si nous sommes confrontés à un problème qu'on ne peut éviter, on peut chercher des informations et essayer de le solutionner;
le déploiement de l'attention: on se concentre intensément sur quelque chose d'autre, pour oublier; on rumine (ce qui augmente l'effet de l'émotion négative); ou bien on se distrait, par exemple en jouant aux échecs (!!!!!! :D)
le changement des cognitions: on peut réinterpréter une situation pour éviter certaines émotions, par exemple, on peut voir une fin de session essoufflante (CHIENNE DE VIE) comme un défi plutôt qu'une menace.
Une fois que l'émotion est installée
Une seule possibilité s'offre à nous: la modulation de l'émotion. Nous pouvons moduler 2 aspects de l'émotion, c'est-à-dire:
le comportement: on évite d'exprimer notre colère, joie, tristesse, etc.;
la physiologie: on fait de la relaxation, du yoga, n'importe quoi qui donne l'air gai.
Le mindfulness
Le mindfulness, c'est en quelque sorte le contraire de la régulation des émotions: c'est la conscience et l'acceptation de nos émotions. On regarde objectivement nos émotions, on se concentre sur elles, sans les juger (par exemple, on accepte d'être en colère). Certaines études démontrent un lien entre le mindfulness et le bien-être psychologique... mais il serait étonnant qu'il n'y ait pas de lien entre le bien-être et la régulation des émotions! (comment être heureux et bien intégré socialement quand on explose de colère devant tout le monde aussitôt que nous sommes le moindrement choqués? ceci est toutefois un exemple théorique pour moi: je n'ai jamais vraiment vécu la colère... certains vont même jusqu'à dire que je suis parfait; sans leur donner raison, je ne nie rien).
Ça fait plusieurs jours que je me couche passé 1 heure et que je me lève à ou avant 8 heures dans le simple but de travailler.
Hier, en matinée, j'ai commencé un travail que j'avais l'intention de terminer avant dîner. Ensuite, j'avais prévu prendre le reste de la journée pour terminer un deuxième travail.
Comme de fait, j'ai terminé le premier travail à 18h hier soir. J'ai eu beau commencer l'autre (et me coucher à 2h), je n'ai pas eu le temps de le terminer. Malheureusement, j'étais supposé (aujourd'hui et demain) de n'étudier, exclusivement, que mes examens de lundi et mardi. J'ai "terminé" ce que j'avais à faire pour l'autre travail vers 15h aujourd'hui (mais le travail n'est pas terminé encore...). Donc, je n'ai encore rien fait de ce qu'il fallait que je fasse aujourd'hui, et il est 18h30. Je prévois donc encore me coucher tard et me lever tôt.
Passons aux choses sérieuses.
Aux élections provinciales du 8 décembre dernier, beaucoup de sièges sont passés de l'ADQ à (quelque chose d'autre). Voici quelques données ("Source: Directeur général des élections du Québec") concernant les élections provinciales de janvier 2007 et décembre 2008:
ADQ: 41 sièges en 2007; 7 sièges en 2008.
PLQ: 48 sièges en 2007; 66 sièges en 2008.
PQ: 36 sièges en 2007; 51 sièges en 2008.
Ça, ce n'est rien d'étonnant (vous saviez probablement que l'ADQ s'était faite laver). Si on décide de regarder le nombre de votes reçus par parti, par contre, ça devient plus intéressant:
ADQ: 1 224 412 en 2007; 529 925 en 2008.
PLQ: 1 313 664 en 2007; 1 362 801 en 2008.
PQ: 1 125 546 en 2007; 1 139 185 en 2008.
Je noterai qu'il y avait 108 244 d'électeurs inscrits sur la liste électorale en 2008 de plus qu'en 2007. Finalement, le taux de participation était de 71,23% en 2007 (qui était le taux de participation le plus faible du Québec moderne), et a été de 57,33% en 2008 (... qui est le taux de participation le plus faible du Québec moderne).
On remarquera donc la chose suivante: ni le PLQ, ni le PQ n'ont reçu assez de votes pour expliquer les votes disparus de l'ADQ (ils ont reçu sensiblement le même nombre de votes qu'en 2007). Que s'est-il donc passé? L'hypothèse la plus simple est la suivante: la différence serait imputable aux (anciens) adéquistes qui ne sont pas allés voter. En fait, certains faits (opinions?) sont ressortis ces temps-ci. Entre autres, des explications ont été avancées quant à la popularité soudaine de l'ADQ en 2007, dont:
Les accommodements raisonnables (Dumont promettait qu'il n'y en aurait pratiquement plus... et c'est devenu très prisé!)
Ni le PQ, ni le PLQ ne parvenait à "combler" ce que certains cherchaient, et ces derniers allaient donc vers un "nouveau" parti, c'est-à-dire un parti dont ils ignoraient la capacité à répondre ou non à leurs "besoins".
La dernière hypothèse est quand même intéressante, et elle serait facile à appliquer. "Au début, je pensais que l'ADQ serait un bon parti, mais c'était à chier alors j'ai encore le même problème qu'avant: je ne sais pas pour qui voter".
Évidemment, on ne saura jamais ce qui s'est passé pour vrai... mais les chiffres sont quand même vraiment intéressants.
J'ai passé une excellente partie de la journée dans Linux, soit à jouer aux échecs en train de ne pas travailler, ou en train de travailler sur un travail d'équipe où on doit écrire 8 pages chaque (je suis rendu à 4 pages!).
J'avais prévu le terminer aujourd'hui mais, hélas, quand qualité est de mise...
Malheureusement, cela ne me laisse plus beaucoup de temps d'étude. Je dois impérativement le terminer demain, ainsi qu'un autre travail (à remettre demain celui-ci). En supposant que je m'arrête là, cela me laisse deux autres jours (samedi et dimanche) pour étudier un examen de par coeur vraiment laid (lui il me fait chier), un autre examen vraiment pas le fun très théorique (IARD 2 pour les intimes), et finalement faire la mise en page du travail sur lequel j'ai travaillé aujourd'hui (parce que je dois attendre d'avoir les textes de mes deux coéquipiers pour le faire...).
Évidemment, tout ceci doit être difficile à quantifier pour vous. Vous ne devez pas vraiment savoir quelle est la charge de travail spécifiquement pour chacun des cours, ou encore pour le travail. Dans le but de vous simplifier la vie, je vais quantifier ça pour vous: c'est trop de travail à faire en deux jours.
Si vous pensiez que les articles que vous lisiez étaient de la marde ces temps-ci, j'en suis vraiment désolé... D'un côté, j'essaierai de faire mieux durant les prochains jours. De l'autre côté, vous n'avez à attendre que quelques jours, et après tout devrait être correct. La vie doit être difficile sans moi (comment saurais-je?), et je suis désolé de vous faire ça chers disciples.
Je ne sais plus vraiment où j'ai passé les derniers jours... mais il me semble qu'il y a deux jours, ce n'était pas de même.
Je regarde dehors, et tout est blanc et cristal. Les arbres sont cristaux, le sol est immaculé. Immaculé épais, et cristallisé épais. Les branches sont couvertes d'une certaine épaisseur épaisse d'eau solide et transparente... et c'est très joli.
La vie peut ben être un char de marde ces jours-ci, au moins l'hiver existe encore.
Oh, je me sens mal (un peu), mais bon... j'ai des choses plus importantes à faire (comme étudier). Ce qui m'aide à me sentir moins mal, c'est que le PQ s'enligne pour gagner confortablement le comté (alors mon vote n'aurait véritablement rien changé, qu'il eût été pour le PQ ou pour le PLQ).
Dans les mois et années qui s'en viennent, si vous me surprenez en train de chiâler contre la politique québécoise, je vous prierais de ne pas me remettre en pleine face le fait que je n'aie pas voter. Le bureau de vote était loin, et je ne voulais pas perdre disons deux heures de ma journée d'étude juste pour ça. Déjà que les élections m'intéressaient vraiment pas...
J'ai pris du café à 19h.
Demain, je consacre ma journée pour étudier mon examen de demain soir (ouais, c'est dernière minute)... et vous vous dites, "pas fort". Mais attendez, voici la meilleure: je ne vois pas réellement quand je vais étudier pour mon examen de mercredi matin (je viens tout juste de terminer mes notes à étudier, qui prennent 19 pages, et n'ai pas encore regardé les fichiers Excel).
En tout cas... vous risquez de ne pas m'entendre demain (ce n'est pas une certitude par contre... mais je me réserve le droit de ne rien écrire).
Étude parce que j'ai étudié beaucoup aujourd'hui (j'ai même mis mon cadran pour me lever plus tôt ce matin). Mais je n'ai encore pas assez étudié (ou en tout cas, ça n'a vraiment pas assez avancé...).
Je suis déprimé parce que je ne vois plus le bout (jusqu'à mercredi midi). Il me reste une journée complète, c'est-à-dire demain, pour finaliser mon étude pour deux examens, desquels aucun n'est complété présentement (en ce qui concerne mon étude). En fait, aucun n'est même près d'être terminé. À titre d'exemple, je n'ai rien fait pour mon examen de mardi, et je n'ai réussi qu'à "noter" environ les 3/7 (disons la moitié) de ce que j'avais à noter... cela en prenant une très bonne partie de l'après-midi, ainsi qu'environ 1h30 de la soirée (je ne suis plus capable... ça n'avance plus, je viens de faire comme 5 pages en 1 heure, je suis fatigué et c'est réellement plate).
À la place, j'ai décidé de consacrer un peu de temps à regarder des fichiers Excel (je ne l'ai pas encore fait... j'essaie de me convaincre de le faire). J'étais supposé le faire un autre moment donné, mais comme je n'ai plus envie de travailler et qu'il faudrait que je travaille, j'ai décidé de permuter les deux en quelque sorte. Mais bon... on verra ce que ça donnera. Si c'était juste de moi, j'irais me coucher comme maintenant.
En tout cas... c'est la pire session que j'ai eue jusqu'à présent, et je ne vois plus la fin.
Vous savez ce qu'est le DSM? C'est le Diagnostic and Statistical Manual [of Mental Disorders]. C'est un manuel qui catégorise tous les troubles psychiatriques, avec les symptômes typiques, et les critères pour dire si tel patient est atteint de ce trouble-là ou non.
C'est produit aux États-Unis. Les troubles sont donc typiquement Nord-Américains. Sauf qu'en annexe, on retrouve une liste de culture-bound syndroms, c'est-à-dire des troubles que l'on retrouve dans d'autres pays et qui ne sont pas populaires aux États-Unis. Par exemple, il y a la neurasthénie, qui est un trouble qu'on retrouve en orient et qui ressemble à la dépression, sauf que les symptômes, plutôt que d'être psychologiques (déprime, avolition -- le manque de volonté, anhédonie -- le manque de plaisir, etc.), ils sont majoritairement physiques (fatigue, etc.).
Certains auteurs ont proposé d'ajouter dans cette liste de troubles spécifiques à certaines cultures des troubles typiquement occidentaux: anorexie mentale, boulimie, obésité, etc. Récemment, une nouvelle proposition (sous forme mi-humoristique) a été faite: le petism.
Qu'est-ce que le petism? C'est l'amour exagéré pour son animal domestique. Dormir avec lui, lui donner des becs sur la bouche, etc. Bien sûr, il va falloir attendre longtemps avant que ça devienne un véritable trouble psychiatrique (entre autres parce que ça fait partie de la norme ici). Mais bref... vous y penserez la prochaine fois que vous raconterez un conte pour enfants à votre iguane.
P.S.: Dans les pays asiatiques, particulièrement le Japon, il existe un trouble psychiatrique qu'on nomme le Koro. C'est très très simple en fait... c'est la peur excessive que le pénis se rétracte à l'intérieur du corps. Il y a des épidémies de Koro aussi! (Wikipédia)
P.P.S.: Dans un tout autre ordre d'idées, parlons suicide. Aux États-Unis, la méthode #1 de suicide est l'arme à feu, puisque celles-ci sont allègrement accessibles. Certains suicidaires appellent à un centre d'appels pour suicidaires (lol... vous remercierez plus tard pour cette phrase), un peu comme ici avec Suicide Action Montréal. Quand quelqu'un dit qu'il s'apprête à se suicider avec une arme à feu, un policier est envoyé sur les lieux, arme au poing. Et une ou deux fois par mois, puisque le suicidaire tremble ou manie mal son arme ou quelque chose du genre, il est tué par le policier.
Aujourd'hui (6 décembre), ça fait 19 ans que Marc Lépine a fait le fameux massacre à la poly.
Mais bon, il y a des choses plus pressantes, comme les examens, travaux et oral qui arrivent tous à grands pas. Pour me situer dans le temps (et ainsi vous situer également), j'ai décidé de publier un mini-horaire qui se tiendra jusqu'à la fin de la session. Voici mes examens & autres à venir:
9 décembre: [Examen] Régimes de retraite: Évaluation (40%, 18h à 21h)
10 décembre: [Examen] Assurances collectives (50%, 9h à 12h)
12 décembre: Remise travail de session (Régimes de retraite: Évaluation, 20%)
15 décembre: Remise travail de session (Actuariat & Société, 60% je crois)
15 décembre: Oral (Actuariat & Société, 10%, 13h à 17h)
15 décembre: [Examen] Approfondissement des régimes de retraite (50%, 18h à 21h)
J'ai déjà mentionné à plusieurs reprises (je pense... mais de toute façon) cette chose qu'est le concept de "lieu commun" en philosophie.
Faute d'originalité (certains, a posteriori, noteront l'ironie), j'ai décidé de copier/coller le préambule de l'article sur Wikipédia (francophone):
Un lieu commun (substantif masculin), du latin locus ("lieu", loci au pluriel) et communes ("communs"), est une figure de style fondée sur des banalités sur lesquelles tout le monde est censé être d'accord et qui, ou bien sont la marque d'une absence totale d'originalité de la pensée, ou bien permettent à celui qui les professe de ne pas réellement s'engager dans la conversation ou le débat, et ainsi de dissimuler sa véritable pensée.
Exemples de lieux communs: les gars ne sont pas capables de faire deux choses en même temps, les politiciens sont tous des menteurs, ...
Une certaine Hannah Arendt a traité du sujet en long et en large quand elle s'est intéressée au fameux procès de Eichmann (qui était un homme près de Hitler qui a été poursuivi par un tribunal international pour crimes de guerre contre les Juifs, quoi d'autre). Ce procès a soit servi à bâtir ou bien servi à "démontrer" un concept qu'elle appelait la banalité du mal. En gros, la question était de savoir si l'Homme pouvait faire du mal autrement que par intentions. Ce qu'elle s'est aperçue, c'est que Eichmann suivait simplement des ordres, sans réellement se poser de questions, et ceci est devenu apparent quand, durant son procès, il se cachait continuellement dans des lieux communs, et c'est comme ça que j'introduis mon sujet (voyez, j'ai de la suite dans les idées).
Au passage, pour me vanter, notons que l'examen final de mon dernier cours de philosophie portait sur Hannah Arendt et la banalité du mal, et que j'ai eu exactement 100% dedans (il fallait en fait écrire hmm... 5 pages je pense... en tout cas). Il y avait trois questions, dont une portait sur le procès de Eichmann (mais c'est rendu loin, alors passons).
La raison pour laquelle j'haïs les lieux communs est que ça coupe généralement une conversation assez sec. Cela n'a réellement de lien avec les lieux communs qu'en considérant le fait qu'ils attirent principalement des gens dont les idées sont ancrées dans ledit lieu commun (je vous laisse un moment pour relire la phrase). Ce que ça signifie, en gros, est qu'une fois l'argument sorti, deux choses se produisent (je parle par expérience, pas par théorie, et c'est donc discutable):
Celui qui se cache dans le lieu commun croit que tout le monde est d'accord avec lui, et s'attend donc à ce que vous soyez également d'accord;
Ces points apparaissent indiscutables pour l'interlocuteur
(d'où le coupage sec dans la conversation).
Comment reconnaître un lieu commun? Assez simple: la personne qui s'en sert le prend pour vérité absolue tout en croyant vous apprendre quelque chose, tandis que tout le monde l'a déjà entendu (par définition en fait). Sans être un cliché, le concept reste le même; certains l'auront remarqué ici.
Pourquoi râle-je à propos de cela, vous dites-vous dans votre for intérieur? Eh! bien... commençons par le début. Dans le journal Métro d'hier, il y avait un commentaire anodin qui disait qu'on pouvait aller sur le site du journal pour voir les "douze questions à ne pas poser à sa copine" (ça s'adresse aux hommes, d'uh). Notons d'emblée la chose suivante: les articles du journal Métro sont, en général, de bons articles. Certes, il y a des articles absolument ridicules ("vous aimez manger des chips parce que ça croque et que ça défoule"), mais de manière générale, j'estime que le contenu est appréciable. C'est pourquoi, innocemment, j'ai cru que ce serait intéressant / éducatif.
Ce soir, donc, je me suis rappelé ce commentaire anodin, et décidai de retrouver l'article sur le site. Ceux qui ne l'ont pas encore fait, prenez un moment pour vous demander comment les lieux communs peuvent avoir un lien, et vous verrez rapidement.
Pour fins de transparence, voici la liste complète des questions à ne pas poser, mais sans les explications ("j'expliquerai" certaines seulement):
T'es encore allée magasiner?
Tu t'es entraînée cette semaine?
C'est ça que tu vas porter?
Tu trouves que la taille est importante, toi?
Chérie, où sont mes pantalons propres?
Ça te dérange si j'ajoute mon ex dans mes amis Facebook?
Mon ex faisait une excellente lasagne. Tu veux la recette?
Ça te dirait, un trip à trois?
Pourquoi es-tu aussi émotive?
Est-ce que t'es en SPM?
As-tu déjà pensé aux implants mammaires?
Est-ce que t'es en train de devenir comme ta mère?
(le lecteur intéressé pourra se procurer l'article ici).
Avant de donner mes explications préférées, je ferai la remarque suivante: aucune explication n'est une réelle explication. Plus souvent qu'autrement, c'est un lieu commun.
C'est ça que tu vas porter?: Elle n'a rien dit lorsque vous avez mis votre chandail des Canadiens pour la répétition du mariage de sa meilleure amie, alors taisez-vous, vous aussi!
Chérie, où sont mes pantalons propres?: Trouvez-les vous-mêmes. Si c'est votre blonde qui fait votre lavage, soyez reconnaissants et n'en rajoutez pas.
Est-ce que t'es en SPM?: Les hormones de votre blonde ne sont pas la cause de toutes vos chicanes. N'essayez pas d'éviter les vrais problèmes en jetant le blâme sur son cycle menstruel. Cette excuse ne fera que provoquer une autre chicane, surtout si votre copine est vraiment en SPM.
Est-ce que t'es en train de devenir comme ta mère?: Aïe aïe aïe! Ne critiquez jamais la mère de votre blonde, ni aucun membre de sa famille. La famille, c'est sacré, et même si nous sommes nombreuses à jurer de faire les choses autrement que nos parents, une partie de nous les admire quand même. Respectez toujours la mère de votre copine; vous y serez gagnants à long terme.
Commentaires en vrac:
Personne ne poserait ces questions-là "sans faire exprès";
Je te demande où sont mes pantalons donc tu m'appartiens, femme;
Probablement que la question sur SPM est posée dans le but de faire chier, pas pour s'informer... je pensais que c'était clair.
Vous vous dites, "bel article". Mais ce n'est pas tout... à la fin de cet article, il y a un lien vers ceci, qui est un article "miroir" (quoi ne pas poser à son copain...). Ne lisez pas cet article si vous n'aimez pas qu'on vous prenne pour une bête sanguinaire sans cerveau, parce que c'est ce que les hommes sont on dirait.
Voici la liste des neuf questions:
Est-ce que j'ai l'air « grosse» là-dedans?
Est-ce qu'elle est plus belle que moi?
À quoi penses-tu?
Où s'en va notre relation?
Si tu pouvais coucher avec une de mes amies, laquelle choisirais-tu?
Cela ne te dérange pas si je vais manger avec mon ex?
Si je mourais électrocutée avec le sèche-cheveux, combien de temps attendrais-tu avant de passer à autre chose?
En tenant un bébé de quelqu'un d'autre dans vos bras: «Combien d'enfants veux-tu avoir?»
Est-ce que je peux t'accompagner à ta soirée de gars, juste pour cette fois?
Certaines phrases sont particulièrement irritantes. Voici une liste de phrases que vous pourrez lire si vous lisez l'article:
[...] De toute façon, les hommes ne remarquent même pas nos petites imperfections, ils se contentent d'admirer notre corps en entier.
[...] L'engagement effraie la plupart des gars (particulièrement sous la forme d'un bébé), au cas où vous ne l'auriez pas remarqué. Vous ne voulez pas avoir à baby-sitter votre copain pour le reste de la journée après l'avoir traumatisé? [...]
[...] Une soirée de gars n'est pas la même chose qu'une soirée entre amis. C'est l'occasion pour lui d'être néanderthalien, de roter et de parler de ses derniers exploits sexuels, sans avoir de femmes (lire: vous) autour. De temps à autre, votre gars a besoin de recharger sa testostérone sans que vous ne lui rappeliez silencieusement, par votre présence, qu'il vient de passer une heure à vous aider à peindre vos ongles d'orteils.
MAIS... la palme d'or va à la question suivante:
À quoi penses-tu?: Ce regard absent sur son visage ne veut probablement pas dire grand-chose. Les hommes ne possèdent pas le même bavardage intérieur que les femmes et leur réponse naturelle à cette question est: «Rien». Ce qui est la vérité. Pour obtenir une réponse de plus d'une syllabe, essayez de lui poser des questions plus spécifiques, comme: «Que penses-tu de (insérez le sujet)?».
Finalement, je noterai ceci:
Les deux articles ont été écrits par deux femmes;
Ils ont été écrits en anglais à la base, mais cela ne devrait pas servir d'excuse à Elle Québec qui a décidé qu'ils valaient tous deux la peine d'être traduits et publiés;
Je n'ai rien entendu que je n'avais jamais entendu avant... qu'est-ce que je vous disais...
Toute la journée a été une journée de marde. Simon-Alexandre, Simon, Axel et moi devions nous rejoindre à 10h ce matin à l'école pour faire un travail ("le terminer"). Je suis arrivé plutôt tôt (à 9h05 j'étais assis), et ayant mon portable à portée, j'ai décidé de jouer à Starcraft (!). Étonnamment, aucune fille ne m'a parlé.
Le travail est un travail de marde. C'est une évaluation actuarielle d'un régime de retraite... on a des données sur des participants, et il faut remplir une sorte de modèle de rapport d'évaluation actuarielle d'un régime, et rien ne fonctionne. Il faut calculer des "surplus" (ou déficits), et les réconcilier en fonction de plein de causes qui ont provoqué la situation (et c'est vraiment horrible).
On a travaillé pas mal toute la journée, mais un moment donné on se tanne. On doit avoir arrêté vers les 18h00-18h30, et il était temps en maudit qu'on arrête (tout le monde commençait à perdre patience anyway et on ne savait plus quoi faire et, disons-le, la plupart des gens présents ("nous") semblaient tannés).
On est allé manger au Saint-Hubert, et ça c'était agréable. (Club sandwich bebé!). On avait un serveur sympathique (heureusement, car les seins manquaient). Il y avait une fille au chandail turquoise (vert, VERT, mais ça l'air que je suis le seul au monde qui refuse d'appeler ça turquoise) qui était fixable, tout comme une fille en fond background loin de ma vue et de mon coeur. Peut-être qu'elle s'appelait Émilie, mais honnêtement je ne sais pas. C'est un peut-être.
Il y avait aussi une fille vraiment belle avec un capuchon qui avait l'air seule que:
Simon-Alexandre croit être une dépravée émotionnelle
Simon ne trouve pas si belle que ça.
Je me dis, pas grave, elle était jolie et je détiens la vérité (après tout, j'appelle ça du vert, pas du turquoise).
Simon a eu un bonbon de plus avec sa facture, alors je le lui ai volé, et le serveur lui en a donné 3 de plus, desquels Simon m'en a refilé un. J'ai donc eu 3 bonbons, et Simon aussi. J'étais bien contente, jusqu'à ce qu'on sorte dehors pour se rendre compte que la Sibérie et ses froids historiques était à nos pieds, mais ce n'était rien qu'un bonbon ne puisse pas faire oublier.
Dans le métro, une demoiselle nous a demandé (à Simon et à moi, Simon-Alexandre nous ayant quitté à Berri-UQÀM, et Axel nous ayant quitté en fin d'après-midi pour aller se faire couper les cheveux) à quelle station se trouvait la Place Versailles. Expert en la matière, non seulement lui ai-je dit à quelle station, mais je lui ai aussi parlé des dix millions de marches qu'il y a à monter et qu'il faut aller à gauche après avoir franchi l'étape cruciale des milliards de marches à monter. En termes de service à la population ("à la populasse"), je pense être difficile à battre.
Ce soir, à 19h, M. Harper lui-même s'adressait à la nation (entre autres à Radio-Canada) (et en français!).
Paraîtrait-il que la seule différence entre ses discours en anglais et en français sont "souverainiste(s)" (en français) versus "separatist(s)" (en anglais). J'avais entendu ça avant d'entendre le discours... et au Québec, il est coutume d'utiliser souverainiste plutôt que séparatiste, car ce dernier est considéré comme modérément péjoratif. Je me suis donc dit qu'il allait flatter le Québec dans le sens du poil.
Évidemment, qu'en savais-je.
Tout son discours tournait alentour de tout et de rien. Il n'a vraiment rien dit d'essentiel... tout ce qu'il a dit, entre les lignes, c'est que la coalition n'était vraisemblablement pas légale et constitutionnelle (ce qui est faux d'ailleurs, mais ça, ça ne m'écoeure pas trop), et qu'il allait demander une prorogation des travaux parlementaires afin de mettre en place un nouveau budget (sur lequel il est resté dans des généralités).
Une autre chose très importante, semble-t-il, est que puisque la coalition est appuyée par le Bloc Québécois, alors le gouvernement serait quasiment séparatiste, et c'est illogique d'avoir un gouvernement fédéral séparatiste. De manière générale, ils ne semblent pas faire la différence entre "appuyer" et "participer" (comme Duceppe l'a lui-même précisé après avoir entendu le discours, le Bloc Québécois appuie la coalition mais n'y participe pas).
Dans cette optique, Harper en a profité pour écorché "beaucoup" (un analyste à Radio-Canada disait que c'était à peu près la moitié du discours) le Québec. Duceppe, quant à lui, a mentionné que Harper a décidé de s'affaiblir au Québec pour solidifier ses appuis à l'extérieur du Québec, et c'est exactement ce que j'avais l'impression qui avait été fait avant qu'il ne le dise. Comme quoi une certaine constance pouvait être perçue. (Le discours m'est apparu légèrement virulent à l'égard du Québec pour tout vous dire, mais ça peut n'être qu'une impression).
Toute l'émission à Radio-Canada était particulièrement intéressante. Il y avait des "constitutionnalistes" (oh oui, on dirait que ça existe), entre autres, qui discutaient de la prorogation, de la coalition, et surtout du rôle de Michaëlle Jean dans tout cela. Ce fut plus ou moins instructif (m'ayant éduqué à profusion ces derniers jours sur le sujet), mais grandement divertissant au moins.
Il y avait un député conservateur invité qui a été questionné. Je l'haïssais pour mourir avant même de savoir qu'il était conservateur (il interrompait sans arrêt l'animateur, refusait de se taire quand l'animateur essayait de passer à autre chose, *et* était extrêmement condescendant envers l'animateur). Je ne pense pas qu'il représente tous les conservateurs... disons simplement qu'ils n'ont pas choisi le bon.
Pour terminer: Pour ceux qui ont vu le vidéo de Stéphane Dion, je dirai ceci: c'est ça que ça donne quand un parti politique est très près de la faillite.
Votre soutien compte beaucoup pour moi. Merci pour les milliers de lettres reçues ("aucune") relatant de votre inquiétude quant à la quantité de messages quotidiens qui s'en va en s'amenuisant ces temps-ci.
Je vous écris aujourd'hui, personnellement, moi-même et moi-même seul qui vous écris, à cet égard pour vous en parler de ma propre plume.
Je réalise que, en effet, indubitablement, je n'écris plus autant que les dernières semaines, où j'avais pris, moi, de bonnes habitudes que j'avais prises, à savoir d'écrire régulièrement.
Sachez, cher lectorat, chère lectorate, que la session des examens approche à grands pas ("de bonnes enjambées", certains observateurs externes complètement impartiaux diront, devant ces bonnes enjambées de la session des examens qui approche à grands pas qui s'en vient très vite).
Avec deux travails-avec-un-s de session, ainsi qu'un oral et que des examens normals-avec-un-s, vient une équipe d'unités de stress (des U.S.) et des unités d'anti-temps (des U.A.T.) qui font que motivation, temps disponible, idées, et autres composantes intégrales de mes oeuvres publiées ici, ne sont plus aussi présentes dans mon corps à moi qu'il y a quelque temps (toujours dans mon corps à moi --- peut varier en fonction de la personne).
Cela dit, il ne vous reste que deux semaines à vous ennuyer de moi... et je n'arrête pas d'écrire évidemment. C'est juste que mes messages ne seront pas à la hauteur de ce à quoi je vous, idoles et idoles (féminin et masculin... ça s'écrit pareil, maudit sexisme), ai habituées et habitués au fil des jours, semaines, mois et années (bientôt 2 ans!).
J'espère que vous comprendrez, et veuillez agréer, Madame, Monsieur, de mon expression de mes sentiments les plus profonds en ma personne et les plus vrais, et les plus sincères et les plus puissants,
Madame, Monsieur, Merci, Philippe.
P.S. En gros, ça veut dire que je m'excuse de ne plus écrire beaucoup, et que c'est dû aux examens de fin de session. Dans deux semaines, ça devrait être moins pire.
Et voilà, un autre mois qui nous échappe, à moi, à toi, à nous tous. Nous entâmons le dernier mois de la majestueuse année 2008. Cela nous empêche néanmoins pas de nous intéresser à ce qui s'est passé au cours du dernier mois, et c'est exactement cet intéressement sans fond que vous pouvez assouvir grâce à cet article même.
Fini l'attente; voici les statistiques pour novembre 2008:
Nombre de visites: 1455 (+2,46%)
Nombre de visiteurs uniques: 443 (-7,52%)
Nombre moyen de visiteurs: 14,77 (-4,42%)
Nombre de visiteurs uniques absolus: 192 (+1,59%)
Malheureusement, le nombre moyen de visiteurs a chuté en dessous de 15! Sinon, "tout est sous contrôle" (je ne suis pas encore touché par la crise économique ou la crise parlementaire, mais ça ne saurait tarder).