dimanche 31 mai 2009

Un mot à propos du forum

Bonsoir,

Après consultation, j'ai changé les restrictions concernant le postage de messages sur le forum. À présent, vous n'avez pas besoin de vous inscrire pour écrire des messages. Il y a cependant toujours des avantages à s'inscrire, notamment:
  • Boîte de messages privés
  • Suivi des messages écrits
  • Pseudonyme réservé
  • Modification ultérieure de ses messages
  • etc.


Comme sur le blog (pour les commentaires), vous pouvez choisir sous quel nom votre message sera publié (ce n'est pas, par exemple, "Anonyme" pour tout le monde... le choix est laissé à l'usager).



Pour ceux qui ont déjà un compte

Vous êtes invités (comme tout le monde d'ailleurs) à le garder, évidemment. Par contre, s'il advenait que vous préféreriez ne plus avoir votre compte et simplement utiliser le forum en tant qu'utilisateur public, vous pouvez me le dire et je supprimerai votre compte.

PokerTH

Hier matin, alors qu'il ne restait qu'Axel et Olivier chez nous, on (sauf Patrick, qui dodotait) a décidé de jouer au Poker, Axel ayant amené tout son attirail (un coffre argenté magique).

J'ai bien aimé ça, et comme le Poker est quelque chose de relativement populaire ces temps-ci (sur Internet surtout), j'ai toujours cru qu'il faudrait que je m'y mette. En actuariat ç'a l'air plutôt ("particulièrement") populaire, mais je connais trop peu les autres milieux pour vouloir en faire un axiome.

Une fois les deux tourtereaux partis de notre demeure, je me mis activement à la recherche d'un logiciel (dans Linux) pour pouvoir jouer (je ne cherchais pas en ligne, juste contre des ordinateurs genre).


C'est alors que j'ai trouvé PokerTH (Poker Texas Hold'em).



C'est un logiciel libre en développement depuis 2006, et dont la dernière version date de 4 semaines exactement aujourd'hui (28 jours). Comme le nom l'indique, c'est fait pour jouer à la variante Hold'em, qui est (selon Axel) la variante la plus jouée (c'est donc dire que si on a à s'investir dans une variante en particulier, c'est probablement celle à privilégier).

On peut jouer jusqu'à 10 joueurs en même temps (donc contre 9 adversaires), et il y a l'air d'y avoir beaucoup d'options à régler (c'est vraiment cave de faire une sorte de "critique" d'un logiciel de poker quand on ne sait pas vraiment jouer, mais malheureusement pour vous vous n'avez aucun droit de vote).



Image montrant le joueur humain (i.e. moi) en train de gagner un magot parce qu'il a une straight. Pour prendre la capture d'écran, j'ai attendu d'avoir une bonne main pour faire bonne impression et donner l'illusion d'être un champion de calibre mondial. C'est ce qui fait la différence entre moi et un nain de jardin.


Il y a aussi des options "irréelles" (non applicables dans la vraie vie), notamment une option de vitesse. Une fois qu'on commence à être habitué à comprendre comment tout se passe, on peut augmenter la vitesse (... ou la diminuer...) pendant que c'est l'ordinateur qui joue.

Je n'ai pas essayé de jouer en ligne, mais on peut jouer en réseau, et apparemment ils ont un serveur sur lequel on peut jouer avec d'autres gens (ce qui n'est pas la même chose que "jouer en réseau", par exemple, au cas où quelqu'un se demandait ce que je voulais dire par "jouer en ligne").

Axel a émis des réserves à propos de la capacité à l'ordinateur de "bien jouer". Par contre, étant donné le succès du logiciel, ainsi que la première impression qu'il laisse (l'interface est, ma foi, très très belle), je crois qu'il doit "bien s'en sortir".


Pour ceux qui veulent s'y mettre ou simplement l'essayer, le logiciel fonctionne sur la plupart des plateformes (Linux, Mac, Windows). Vous pouvez le télécharger en allant sur le site officiel, ou encore plus spécifiquement sur la page de téléchargement.

Ma première applet

Ce matin, j'ai fait un peu de Java (pour continuer mon apprentissage...), et j'ai appris comment insérer des "libellés" ainsi que des champs de texte. Après avoir écrit le programme, j'ai décidé d'apprendre comment transformer un programme en une applet (ce que je fis dûment).

Le programme ne fait rien de très majestueux. Il y a un champ où l'on peut écrire des choses, deux boutons ("Coller" et "Reprendre"), et une ligne de texte en dessous des boutons. Si on écrit quelque chose dans la ligne de texte et qu'on appuie "Coller", le texte sera mis dans la ligne en dessous des boutons. Le bouton "Reprendre" fait le contraire; ça prend le texte de la ligne en bas et ça la place dans le truc de texte en haut.

Vous pouvez voir l'applet ainsi que le code source ici.

samedi 30 mai 2009

PiTiVi & Vidéo de Family Guy

Tantôt, je regardais un épisode de Family Guy (sur mon ordinateur), et j'ai vu un bout vraiment drôle (deux bouts en fait), et je me suis dit que j'allais chercher sur YouTube pour pouvoir le mettre ici. Malheureusement, je ne l'ai pas trouvé... parce qu'il n'avait pas l'air là! (En fin de compte, il l'était, mais caché sous un nom différent).

J'ai donc décidé de prendre les choses en main et de créer le vidéo moi-même, puis de le publier sur YouTube, comme un grand garçon.

Je n'avais jamais créé de vidéo avant, et je n'avais aucun logiciel d'édition de vidéos qui étaient installés sur mon ordinateur. J'ai donc cherché et cherché et cherché... et cherché. À présent, je sais que ces choses-là s'appellent des éditeurs de vidéos non-linéaires (ou encore non-linear video editing (NLVE) softwares), parce qu'ils permettent de prendre des parties quelconques de vidéos.

J'ai installé (et essayé sommairement) les trois logiciels suivants: Kdenlive, Kino, et Avidemux. Aucun ne m'a plu (soit que ça ne marchait pas, soit que c'était trop compliqué pour mon cerveau de chèvre).

Puis je suis tombé sur PiTiVi, qui était assez simple pour que je puisse l'utiliser sans trop sacrer.

Bref, le tout se passe en quelques étapes très simples:

1) On ouvre le logiciel, et on clique sur "Importer des séquences...". On importe tous les fichiers vidéos que l'on aura besoin. Dans mon cas, je n'ai eu à importer qu'une seule chose, à savoir l'épisode de Family Guy concerné.



2) On glisse le morceau que l'on veut utiliser en bas de l'interface. On se sert ensuite du truc de visionnement (en haut à droite) pour se rendre où l'on souhaite que le vidéo commence, et on clique sur "Découper" dans la section en bas à gauche. On procède similairement pour marquer la fin. On clique sur Appliquer une fois terminé.





3) On recommence pour toutes les scènes que l'on souhaite créer, et on se sert de la section du bas pour les déplacer/ordonner.



4) On clique ensuite sur "Rendu du projet". On remplit "plein de choses" (c'est-à-dire qu'on peut, mais que les paramètres par défaut font l'affaire). Je n'ai personnellement rien changé. J'ai simplement rentré la destination du fichier (Family Guy - Brian's book.mpg). Et c'est tout. Temps de conversion? Environ 1 minute.



5) On uploade le vidéo sur YouTube.

6) Enjoy!

vendredi 29 mai 2009

Petite boume ce soir

Bonsoir,

Je vous écris très rapidement pour vous dire qu'il n'y aura pas d'autre message que celui-ci pour aujourd'hui. Pour fêter la graduation de quelques personnes (moi y compris), j'ai organisé une mini boume dans notre chez nous (quand je dis "petite", c'est vraiment petite... quatre invités!).

Axel est supposé arriver bientôt (dans moins d'une heure s'il arrive à l'heure qu'on s'était entendu... et Axel est tellement proactif que j'ai confiance qu'il arrive à l'heure).

Axel écrit petit.


Bonne soirée chers copinots et copinettes, et nous nous reparlâmes demain.

jeudi 28 mai 2009

FBI Incident

Ce soir, je vous parle de quelque chose de vraiment drôle (concernant Conservapedia) qui est très bien documenté sur RationalWiki et qui s'appelle le FBI Incidentlien.

D'abord, mentionnons que Conservapedia (comme Wikipédia) s'est dotée de "guidelines" (ils appellent ça des "commandements"... comme dans le christianisme...). En bas de la page, on peut lire la chose suivante (mise en évidence tirée du texte original):

Minors under 16 years old use this site. Posting of obscenity here is punishable by up to 10 years in jail under 18 USC § 1470. Vandalism is punishable up to 10 years in jail per 18 USC § 1030. Harassment is punishable by 2 years in jail per 47 USC § 223. The IP addresses of vandals will be reported to authorities. That includes your employer and your local prosecutor.


Bon, entre vous et moi, il y a une différence entre du "vandalisme" et du "vandalisme sur un wiki" (qui est libre d'accès, et où les pages sont d'emblée modifiables, et que toute modification ne coûte rien, si ce n'est qu'un tout petit peu de temps, à "réparer"). Bref, le consensus général semble être que le mot "vandalisme" soit inapproprié/trompeur quand on parle de wikis (d'ailleurs, RationalWiki appelle ça du "wandalisme"... qui est un mot-valise de "wiki" et "vandalisme").


En tout cas, j'ai toujours pensé que c'était du bluff l'affaire de rapporter ça aux autorités, parce que c'est vraiment ridicule penser que quelqu'un aura de la difficulté à dormir parce qu'un wiki s'est fait vandalisé et que tout a été réparé en 10 minutes.

Et c'est là que le FBI (!) embarque. Eh! oui, nul autre que le premier organisme d'enquête en importance aux États-Unis. Avant de commencer l'histoire par contre, j'aimerais préciser qu'il n'y a pas de preuves que toutes les démarches aient vraiment été faites... elles ont simplement été annoncées (et c'est difficile vérifier si c'est vrai ou non).


L'histoire se résume à ceci: le 13 juillet 2007, un bot a modifié plusieurs dizaines d'articles en quelques minutes, en remplaçant systématiquement certains mots par d'autres (is par was, par exemple). Le lendemain, Andy Schlafly (le Créateur & Dieu en ces eaux) a annoncé qu'il avait fait une plainte au FBI en donnant l'adresse IP de l'utilisateur ainsi que les journaux montrant les modifications apportées à l'encyclopédie. Peu de temps après, un autre bot (similaire, sinon le même) est réapparu, et la même procédure a été adoptée (selon ce qu'Andy a dit, toujours).

Hey! Quand on dit "qu'Andy", ça sonne "candy"! En tout cas.


Voici le premier message laissé par Andy à propos de tout ça (c'est risible):

User:Stevecarson, IP address 208.102.255.xxx (we have all the digits), ISP Fuse Internet Access of Cincinnati Bell Telephone, has been reported for his attempt to vandalize this site last night. Prosecuting vandalism on the internet is a priority of this site and of the Department of Justice. It's unfortunate that public schools don't teach that vandalism is wrong, but the court system does still teach that. He can hire an attorney and try to explain his conduct to a judge. I doubt he'll find much sympathy.--Aschlafly 10:32, 13 July 2007 (EDT)


"I doubt he'll find much sympathy"... voyons donc.

Le "follow-up" suivant a eu lieu quelques minutes plus tard:

Follow-up: the above instance of vandalism has been reported by phone directly to the FBI office in Cincinnati, which handles internet crime. At the request of the FBI, we then sent the electronic record of the vandalism and the IP address to the officers for their investigation and potential prosecution. Yes, it is wrong and a crime to vandalize websites, and our criminal justice system does not care whether you learned that in school or not.--Aschlafly 10:51, 13 July 2007 (EDT)



Heureusement, certains étaient encore illuminés dans ce temps-là (... et c'est probablement eux qui ont rédigé l'article d'ailleurs, parce que toutes les traces ont été effacées, mais j'y viendrai plus tard). Voici par exemple:

Andy - the FBI have FAR more important things to be doing. You have a ludicrouly inflated sense of importance (not atypical of most CP'ians) if you genuinely believe that the nation's Federal Bureau of Investigations will be all "Yessir! Right on it!" over a complaint that a minority interest blog has attracted a rash of argumentative postings. Really.

And frankly, I'll be right at the front of the line to complain to my Representatives if the FBI DOES give you the time of day, what with the nation on Orange alert. [...]

Take a look at yourself - don't you think you've actually now REALLY gone too far? Your feverish delusions have now stooped to wasting the time of the proud servicemen and women of an august force. You should grow up a little and act more responsibly. Wumps 12:45, 13 July 2007 (EDT)



Malheureusement, il y avait quand même des gens qui défendaient Andy et qui avaient l'air de dire que c'était une bonne idée (quel crime sordide). Bref, je ne citerai plus rien de cette section-là, mais vous pouvez voir l'intégrale ici.


À propos de la censure qui entoure maintenant l'affaire (nulle part sur Conservapedia vous pourrez en entendre parler très facilement), voici ce que RationalWiki écrit:

Every question has been met with a broad sequence of reverts and blocks. The powers that be at CP are extremely touchy about this embarrassing issue, and are engaging in their usual conservative deceit — lie, deny, stonewall, cover up, lie, deny, stonewall, ban, rinse, repeat. One CP sysop indicated that asking about the case constitutes an actual "obstruction of justice", another reverted a posting with the comment "FBI is NOYB".


Il y a également une très longue liste d'utilisateurs qui ont été bloqués (c'est vraiment impressionnant... tout ça parce qu'ils posent une question).


Finalement, avec tout ça, il y a ce qui est appelé un unwritten Commandment (rappelez-vous qu'ils fonctionnent avec des "commandements"), qui dit grosso-modo "THY SHALT NOT MENTION FBI" (ma propre phrase entre guillemets -- j'en suis pas peu fier!).

Je cite entièrement la dernière section de l'article (et je mets les liens qui viennent avec, en guise de preuve et de "poids" au paragraphe):

A user suggested not mentioning the FBI should be a Commandment. This was duly deleted and the user blocked. A further user asked why. Deletion followed and the user was blocked. A third user made a similiar suggestion, this was deleted and the user blocked, the reason given was mentioning FBI. With CP's characteristic inconsistency, the blocker who mentioned the FBI in the block comment was not himself blocked.



Ils sont vraiment fous là-bas, je vous jure... ça n'a aucune limite.

mercredi 27 mai 2009

Forum

Bonjour à tous,

Il y a déjà quelque temps maintenant que l'idée m'était venue de faire un forum "pour le blog" (complémentaire au blog, si on veut). Je croyais en avoir parlé à Patrick, mais apparemment pas.

L'autre jour (dimanche le 24 mai), Simon-Alexandre a laissé un commentaire sous l'article If atheists ruled the world qui n'avait aucun lien avec l'article. En fait, il nous suggérait de regarder deux films en particulier.

Et voyez-vous, tout ça n'est aucunement répréhensible, parce que où vouliez-vous qu'un tel commentaire soit laissé? (D'ailleurs, note à part, j'aimerais vous faire remarquer que je n'ai jamais mis de réelles balises en ce qui a trait au contenu des commentaires... je suis fin de même). C'est donc là que j'ai décidé de "pitcher" mon idée de forum à trois personnes, nommément Patrick, Nicolas et Axel ("mes Fidèles"). Comme j'ai eu des commentaires relativement positifs, j'ai décidé d'installer un logiciel permettant de mettre sur pied un forum "pour nos fins" (c'est-à-dire un petit forum simple et "privé", i.e. qui ne s'adresse pas à une communauté de 400 000 usagers).

J'y suis allé par mon modus operandi habituel. Je suis allé sur Wikipédia sur un article qui compare différents logiciels de forums (en PHP), et je les ai classés par license (en m'intéressant seulement aux logiciels ouverts). J'ai ouvert les articles qui faisait mention d'une mise à jour relativement récente (qui m'assure donc que le logiciel est encore maintenu). Je suis finalement tombé sur un logiciel qui s'appelle Phorum, qui a vu le jour avant les années 2000 (!), et qui est très simple et limpide (comparé aux plus gros logiciels comme phpBB par exemple).

Un avantage de plus est que c'est un logiciel modulaire (on peut rajouter et enlever/désactiver des modules). Parlant de modules, j'en ai profité pour installer un module qui permet d'insérer des vidéos de YouTube dans les messages seulement en copiant/collant l'adresse où le vidéo a été trouvé -- tout pour faciliter le partage des vidéos!


J'ai rajouté une icône dans le menu à droite dans un bloc nommé "Forum", qui ressemble étrangement à ceci:



Si vous cliquez sur la photo, vous vous rendrez directement sur le forum. Pour les plus automates, vous pouvez également y aller par l'adresse http://frontdesk.homelinux.com/forum.


Voici une capture d'écran de ce qu'a l'air le forum (à l'heure actuelle):




Donc voilà... vous êtes tous invités à vous inscrire et à poster des messages. Comme vous verrez, les différentes sections n'ont rien de très spécifique et couvrent à peu près tout ce que l'on pourrait espérer d'un forum "qui ne sert à rien de spécifique". Une fois inscrit, vous pouvez poster des messages, envoyer des messages privés, personnaliser un peu votre compte (je pense notamment à une signature, par exemple). J'ai également activé la possibilité de poster des fichiers dans les messages (la taille de chaque fichier ne doit pas dépasser ~9,75 Mo, je ne me rappelle plus exactement combien mais c'est dans ce bout-là, et il ne peut pas y avoir plus de 50 fichiers par discussion). Ça pourrait s'avérer utile notamment dans la section informatique par exemple (captures d'écran, codes source, etc.).


Étant donné que je n'ai aucune idée si c'est quelque chose qui plaira aux gens (j'espère honnêtement, mais bon... tout ça est hors de mon contrôle), j'ai pensé faire une sorte de "période d'essai", à la fin de laquelle je pourrai décider si oui ou non ça vaut la peine de laisser le forum sur le serveur. J'ai fixé dans ma tête cette période à un mois. C'est donc dire que si vous aimez l'idée, il faut que vous me le fassiez savoir (en vous inscrivant, en postant des messages, etc.). Comme Axel a dit, il ne faut probablement pas s'attendre à ce qu'il y ait plein de conversations en même temps ni rien... mais si vous voyez des vidéos sur YouTube que vous voulez partager, ou bien des articles sur Wikipédia, ou une nouvelle, ... ou bien dans le temps des élections si vous voulez chiâler contre Gilles Duceppe et Stephen Harper, le forum est la place de référence!


Visitez le forum, et laissez-moi savoir ce que vous pensez de l'idée!

mardi 26 mai 2009

Note de mon examen final

J'ai eu ma note de mon examen final.

... 100%!!

Comment terminer en beauté, right?

Fini fini... fini!

Et voilà, c'est la fin de la fin!

Comment s'est passé l'examen? Oh well. Je dirais de "pas trop pire" à "bien". En fait, j'ai de la difficulté à dire parce que, contrairement à la plupart de mes examens, j'ai vraiment très peu utilisé mes capacités intellectuelles. Ce que je veux dire par là, c'est que j'ai tellement écrit de choses sur ma feuille de notes que je n'ai pas eu besoin trop souvent de penser. Entre autres, j'ai écrit plein de choses sur ma feuille que je ne comprenais pas, mais qui apparaissaient dans le solutionnaire des exercices que nous avions à faire. À l'examen, j'ai simplement "copié/collé" ce que j'avais noté, sans trop me demander si c'était correct. Est-ce louable? Probablement pas. Est-ce correct? Bah... seul mon résultat me le dira. ;)

Je voulais attendre avant d'écrire mon message du jour, question d'avoir mon résultat et savoir à quoi m'en tenir avant de vous entretenir, mais je n'ai toujours pas eu le résultat. J'ai regardé sur mon Twitter le commentaire que j'avais laissé lors de l'examen de mi-session, et la dernière fois j'avais eu le résultat un peu avant 22h... et comme on est passé 22h, je me dis que peut-être que cette fois-ci ce sera un tantinet plus long.


J'ai été le premier (il me semble en tout cas) sorti de la classe. Pendant l'examen, j'ai commencé à avoir un de ces maux de tête là... c'était difficile à croire. J'en avais des frissons tellement j'avais mal à la tête. J'avais aussi très mal au cou. J'ai toujours mal au cou quand je suis vraiment beaucoup stressé (par exemple, je faisais mention de maux de cou à systématiquement tous mes examens de mathématiques financières II et III, qui ont été à toutes fins pratiques mes pires cours pendant mon baccalauréat).


Ah, c'est vrai... parce que j'ai terminé mon baccalauréat aujourd'hui! That's right, M. Bachelier que je suis.

Philippe Bachelier, B.Sc.

Et je pense que c'est en partie pourquoi j'étais si stressé. Quand on fait un si grand pas en une journée, on veut que ça se passe bien, que ce soit irréprochable.


Depuis quelques jours, j'ai "mis en branle" un certain projet. J'ai demandé l'opinion de Patrick, Nicolas et Axel, et tous les trois m'ont dit (en termes plus ou moins clairs) que ça valait la peine que j'essaie. Je vous parle de mon "projet" demain... une fois que tout aura été finalisé.


Je vous laisse au son de Mother Russia par Iron Maiden, chanson que j'écoutais à la fin de la session passée, et que j'ai écoutée à la fin de cette session-ci (c'est-à-dire ces derniers jours).


lundi 25 mai 2009

Monopolisation des ressources

Dans le cadre de mon "projet d'étude" (je me sens poétique ce soir), j'ai continué & terminé ma page de notes à laquelle j'ai droit à l'examen (c'est une page, pas une feuille... c'est-à-dire qu'on a seulement droit à un côté de la feuille). C'est écrit petit et laid, et il y a tellement de choses que c'est presque risible (au point où je me dis qu'il va falloir que je relise ma feuille demain, pour savoir où sont les différents trucs).

Après avoir fait ma feuille, je me suis dit que j'allais essayer de faire rentrer des trucs de plus dedans, et aussi de me pratiquer un peu (suis-je en mesure de calculer une covariance?, par exemple). [La conclusion est "moyennement", mais ce n'est pas trop grave, parce que c'était ambitieux].

D'ailleurs, je me suis lancé dans un calcul fastidieux (et c'est là que la monopolisation des ressources arrive). J'ai voulu calculer quelque chose qui n'est traité nulle part (ni dans nos notes de cours, ni dans les exercices). C'est donc dire que j'ai très peu sur quoi je peux me baser pour faire mes calculs (sauf que je peux quand même essayer de regarder les notes pour me donner une idée), mais surtout, surtout, je n'ai aucune idée si mes calculs sont bons ou pas (et il n'y a aucune manière de vérifier).

Alors bref, au fil des calculs, il faut s'assurer que tout est beau, qu'on n'oublie rien, et que toutes les opérations faites sont à la fois justifiables et bien amenées (ç'a l'air cave de même, mais quand on met en évidence quelque chose, qu'on transfère de l'autre côté de l'équation et qu'on divise par quelque chose, tout ça en une seule étape, on finit par se fourrer).


Donc, ce calcul ambitieux (et inutile) demandait beaucoup d'efforts, parce que j'ai dû le faire plus d'une fois (pour voir si j'arrivais toujours à la même réponse), et j'ai vérifié continuellement si tout était correct.

Et, à la fin de tout ça, ce que j'estimais être grosso-modo 40-45 minutes, je me suis aperçu que j'avais été prisonnier de ma tête pendant très longtemps, parce qu'une fois revenu à la réalité, plusieurs choses sont apparues évidentes (et passaient complètement inaperçu pendant que je délirais -- comme quoi mes "ressources" étaient toutes monopolisées, vous voyez?).

Parmi les choses qui étaient invisibles jusqu'à ce que je me réveille, on retrouve:
  • Mal à la main;
  • Mal au bras;
  • Mal au dos;
  • Mal à la tête;
  • Mal au cou;
  • On était 2 heures plus tard;
  • Soif;
  • Envie;
  • Faim (vraiment beaucoup en plus).
D'ailleurs, le dernier point me fait penser que j'aurais pu mourir (!!!!) si j'avais continué encore plus longtemps.


Bon, assez de dramaturgie pour ce soir. BONSOIR!

Family Guy - Over

dimanche 24 mai 2009

Et l'étude se poursuit!

Parce que mardi j'ai mon examen final... final final final... final.

Final de modèles de prévision, final de la session, final de l'année universitaire 2008-2009... mais surtout, SURTOUT, final de mon baccalauréat.

Il y avait un gars qui a travaillé au Jean Coutu un gros deux semaines qui était aussi côlon qu'on puisse imaginer le plus côlon au monde. Il était petit, un peu gros, laid comme un pou, et surtout il était côlon. Ce gars-là travaillait à temps plein, mais pas seulement pour l'été... pour toujours! Il venait de se taper ses 17 ou 18 ans faut croire, fraîchement gradué du secondaire, et était fier de dire à quiconque voulait bien l'entendre que plus jamais il n'aurait d'école (!!). Vous savez, en secondaire 5 les filles connes qui criaient dans les corridors "HAHA PU DE MATHÉMATIQUES!!" après avoir pleuré 1 heure après un examen de mathématiques parce qu'elles comprenaient rien? Ben là c'est pareil, sauf qu'au lieu d'être seulement des mathématiques, c'est toute l'école.

Donc ce côlon-là avait fini son secondaire, et donc l'école pour toujours, et le criait à tout le monde et était bien fier de ça. Ç'a pas été long qu'il s'est fait mettre à la porte, parce qu'il foutait jamais rien et qu'il travaillait comme de la marde.

Je vous ai raconté tout ça parce que mardi soir, je serai ce côlon! Je vous dirai fièrement, "plus jamais d'école de ma vie", et ce en dépit de la possibilité qui plane encore au-dessus de moi qu'un jour j'y retourne pour faire une maîtrise. Je serai donc côlon et menteur, mais l'essentiel est que je serai côlon.


Dans le but d'atteindre les objectifs du cours qu'il me reste, cependant, il va de soi que je me dois de travailler un peu la matière, et c'est ce à quoi mes "jours restants" (... lit de mort?) me servent. Il me manque maintenant 3 exercices à faire, mais ça fait quelques heures déjà qu'il me manque seulement ça. Il faudrait que je lise de la matière chiante pour comprendre, et ça ne me tente pas, et pour tout vous dire je commence à être écoeuré un tantinet. De toute manière, la seule chose qu'il me reste véritablement à faire par la suite, c'est une page de notes que je me servirai à l'examen (... avec permission...). Et m'assurer d'être prêt, mais même si je ne m'assurais pas d'être prêt, rendu à ce point-là, c'est assez loin dans mes intestins ("je l'ai dans l'cul").


Et pour terminer, j'ai mis 7 fois le mot côlon (8 maintenant), et 1 fois les mots marde, intestins, cul et chiante (... 2...). Le premier qui m'accuse d'utiliser un thème lexical scatophile je lui... "beurre"... la face. :)

samedi 23 mai 2009

If atheists ruled the world

À la suite de la petite image montrée ce matin, Patrick a regardé quelques vidéos sur Youtube "en lien" avec le sujet (c'est-à-dire avec le christianisme & toute cette merde-là aux États-Unis (entre autres lieux)).

Deux choses l'une: il a trouvé un vidéo absolument magistral (j'y arrive immédiatement), et ce vidéo donnait un lien vers un site amusant (les deux sont intimement liés).


Le vidéo s'appelle If Atheists Ruled the World. C'est "satirique", mais c'est satirique d'une manière tellement ironique... c'est intellectuellement succulent. Le vidéo présente trois personnes (chrétiennes) qui donnent des opinions à propos des athées et de la théorie de l'évolution, essentiellement. La chose qui fait que le vidéo est merveilleux, c'est que tout ce qui est dit a été trouvé, mot pour mot, sur des forums de "fundamentalist Christians".

Et une fois qu'on sait ça, on a droit à une pluie de bonheur. Avant de vous présenter le vidéo, voici ma citation préférée (c'est vraiment fort):
I know if I didn't have God's judgment to fear, I would have killed many many times.


À partir de 2:09, on comprend d'où le vidéo prend son titre. On a droit à une histoire montrant ce que serait le monde si on était entouré d'athées!! C'est vraiment drôle. L'acteur (avec la tuque) est juste trop bon.




Le site dont je voulais vous parler, Fundies Say the Darndest Things!, répertorie plein de citations tirées sur des forums concernant la religion (principalement), mais aussi des choses comme des conspiracy theories.

Par exemple, dans la catégorie "paranoïa", on pourrait mettre la chose suivante:
If you want to know what is going on, sometimes the best information is in the tabloids disguised as fiction or in Hollywood movies, where they often reveal plans and agendas disguised as entertainment. One of the more notable quotes I've never forgotten was one of the last lines in a movie I watched last year from XMen 2 in which one of the hybrids says, "We've been playing by your rules long enough. Now, maybe, it's time you started to play by ours"



Mais la section principale reste celle des fundies. En voilà une, parmi tant d'autres, qui s'intéresse quant à elle au sujet de l'homosexualité (avec l'ouverture d'esprit cruciale requise dans un tel sujet):
There is nothing wrong with loving someone who is gay. There is nothing wrong with loving your pet cobra snake. But love or no love.....no one has any business trusting either around kids. A snake carries deadly venom. The faggot carries deadly disease, and the faggot is likely to assault the child sexually....in fact.....if the snake is the lesser risk of the two.....and the zoo keeps snakes in cages......then why cant we put all of the faggots in cages to protect the public? Everyday you could get up in the morning and water and feed your pet faggot and talk to your pet faggot. Occasionally you could let your pet faggot out of the cage and have him do the dishes for you. You could even train the faggot to feed the snake. But never, ever, ever, trust either one of them around children. That is just not appropriate at all. It has nothing to do with love. You can love your pet faggot just like you love your pet squirrell. But never, ever, allow them around children. They prey upon children.



Enjoy.

Secret girlfriend

Gracieuseté d'Amine...




Une recherche rapide sur Google pointe ici pour la discussion originale (c'est une chrétienne pure et dure, naturellement).

vendredi 22 mai 2009

Pick Up Lines Galore

Pick Up Lines Galore est un site qui répertorie des, vous aurez deviné, pick-up lines (traduction libre: "des lignes de prenure").

Le site est divisé en sections, alors j'ai voyagé vers les sections qui m'intéressaient le plus. Pour le bien de la communauté, je partage ce soir avec vous mes préférées (parmi les quelques-unes que j'ai lues).

  • Computer Geek
    • You had me at "Hello World."
    • How about we do a little peer-to-peer saliva swapping?
    • What's a nice girl like you doing in a chatroom like this?
    • Come to my 127.0.0.1 and I’ll give you sudo access.
    • How about we go home and you handle my exception?

  • Physics
    • Does your skin feel burnt? Because I think you must have just fallen down from heaven, and re-entry would have caused some problems for you.
    • Don't you hate it how the coyote always remains suspended in midair until he looks down? It's just SO misleading.
    • Like the ideal vacuum, you're the only thing in my universe.
    • Heisenberg was wrong. I'm certain about what you're doing tonight.

  • Math geeks and nerds
    • My love for you is like a concave up function because it is always increasing.
    • You fascinate me more than the Fundamental Theorem of Calculus.
    • Hey...nice asymptote.
    • I don't know if you're in my range, but I'd sure like to take you back to my domain.
    • Your beauty cannot be spanned by a finite basis of vectors.
    • I wish i was your problem set, because then i'd be really hard, and you'd be doing me on the desk.

  • Pirate
    • I must be huntin' treasure, 'cause I'm diggin' yer chest!

jeudi 21 mai 2009

Chaleur extrême, étude ratée & soirée de jeux vidéo

C'est définitif, il a fait chaud aujourd'hui. Vraiment au-delà du point du confortable (d'autant plus que nous sommes au troisième étage).

Mon dernier examen (de mon baccalauréat!! Je vais pouvoir signer B.Sc. bientôt!) est mardi prochain (le 26), alors il faut que je commence mon étude. J'ai regardé tout ce qu'il y avait à faire, et j'ai tout divisé dans ma tête pour savoir quoi faire quand [pour rentrer dans le temps].

Vous savez, quand il fait chaud, regarder des épisodes de Whose line is it anyway? ou de Family Guy n'est pas impossible. En fait, c'est bien parce que ça demande très peu d'efforts intellectuels. C'est quelque chose que l'on apprend à apprécier quand il fait chaud, avec le temps.

Par contre, il n'en est rien pour essayer d'apprendre des méthodes de modélisation de séries chronologiques. Finalement, j'ai frappé mon mur quand je n'étais pas capable de faire quelque chose en particulier (en fait, il faut transposer une matrice, multiplier deux matrices, inverser le résultat, multiplier deux matrices, et multiplier deux matrices... c'est long, c'est fatigant, et après tout ça, quand ça marche pas, on lève le drapeau blanc). Finalement, tandis que j'étais en train de penser à comment expliquer ça [ici], j'ai trouvé pourquoi ça ne marchait pas (mais bon... je connaîtrai la suite de l'histoire demain).


Vers les 21h15, j'ai donc demandé à Simon de jouer à StarCraft. Je ne joue plus depuis un certain temps, mais jouer en ligne est beaucoup plus amusant (et surtout stimulant) que jouer contre un ordinateur "qui triche" (essentiellement, qui répond systématiquement à des critères formulés d'avance (absence d'originalité) et qui possède une information parfaite (absence de surprise)). Bref, je me suis déplacé vers le salon, et j'ai joué avec lui pendant environ 1h20 (tout ça en se parlant à l'aide de Skype).

C'est bien parce que Simon est très bon, mais surtout parce qu'il est humain et qu'on est (je crois) de bons amis. (C'est plus le fun faire chier un ami qu'un ordinateur :P).


Et ensuite, comme nous terminions, Patrick est arrivé dans le salon et se préparait à jouer à NHL 2007 au PS2... m'enfin. J'ai donc joué à ça (trois parties il me semble).


Mon étude a chié, et je n'ai fait que 4 numéros (sur 55 je crois), mais au moins j'ai passé un gros 2h30-3h00 à jouer à des jeux vidéo. :)

mercredi 20 mai 2009

Cours de professionnalisme

Axel et moi devions assister à un atelier (workshop), un cours de professionnalisme dispensé par l'Institut Canadien des Actuaires. Ce cours doit obligatoirement être passé pour obtenir le titre d'Associé (et de Fellow). Pour passer, il faut simplement être là et participer, et payer 180$ si on n'est pas membre de l'ICA déjà (bref, ça coûte 180$).

Le tout débute à 8h30 tapantes (dit-on sur le site; en pratique, c'est faux), et les retardataires ne sont pas acceptés (dit-on sur le site; en pratique, c'est faux). On nous dit aussi qu'il y aura des indications à l'hôtel où nous devions aller, mais ça aussi c'était un gros mensonge. Après avoir cherché "dans le lobby", puis à la réception, nous avons demandé de l'aide à une madame derrière un comptoir qui m'a parlé en anglais jusqu'à ce que je lui parle en français, et elle avait un français quasi impeccable (d'où la question: pourquoi ne parle-t-elle pas d'emblée en français??). Elle nous a dit d'aller au bout du couloir, passez le bar (ou la fontaine? Je ne sais plus), et tournez à gauche.

C'était à droite.

À droite, il y avait les escaliers pour descendre. Rendu en bas, ce n'était guère mieux, et nous avons encore demandé des directions à quelqu'un.

Des indications, des indications... mon cul des indications. Quand faut tu demandes de l'aide à deux personnes sur deux étages différents, c'est qu'il n'y a pas assez d'indications (on n'était pas les seuls dans cette marde-là fort heureusement).


On est arrivé dans la salle qui nous était réservée ("fontaines G et H"). Il y a deux parties à la salle, chose qu'Axel et moi redoutions au plus haut point: la partie de gauche était en mode conférence, c'est-à-dire qu'il y avait des tables et des chaises qui pointaient en avant, et en avant il y avait des chaises et une table qui pointaient en arrière, et tout était beau devant l'écran à diapositives. Mais à droite, il y avait des tables en cercle et des tableaux pour écrire dessus (bonjour travaux d'équipes). Moi je disais qu'on n'aurait pas besoin de ça, qu'il n'y avait pas assez de chaises de ce côté-là de toute façon... jusqu'à ce qu'Axel confirme qu'il y avait assez de chaises.


L'étude de cas #1 arrive, et on balance de l'autre côté. Tout le monde était bien sympathique, donc pas de bole finalement, et l'ambiance était très décontractée (beaucoup moins formelle que ce qui me faisait peur en tout cas). On avait une étude de cas (Monsieur Chose doit répondre à une question pour son client mais ne connaît pas la réponse, que faire!!!!!). Comme toute chose de la SOA, il y a deux types de réponses: des réponses justifiées ("bonnes") et des réponses mal justifiées (... "moins bonnes mais bonnes"). De toute manière, c'était une plénière plus qu'autre chose.

Intéressant, pas très stressant... mais mon Dieu, j'ai rarement vu quelque chose d'inutile de même. En oubliant le fait qu'on a lu un peu le code de déontologie rapidement, ça n'a pas donné grand-chose. Mais comme les tables étaient munies d'un pichet d'eau, d'un stylo et d'un calepin, que j'ai reçu un beau diplôme inutile, et qu'il y avait de la bouffe (des sortes de pâtisseries, liqueur & jus), je sais que mon 180$ a été bien dépensé.



Pour ce qui est du reste: le truc s'est terminé vers 11h30. Axel et moi avions un examen à 18h00, alors on est resté au centre-ville. J'ai mangé deux fois du restaurant (Axel aussi mais c'est pas son blog). J'ai mangé du Tiki-Ming pour dîner (poulet général Tao, menoum), et une grosse poutine au poulet pour souper (vraiment de trop... j'avais pas faim, et j'étais rendu au quart à peu près que j'avais déjà pu faim). Pas assez de fromage, mais beaucoup de poulet. Satisfait, en somme.

En après-midi, on est allé voir Star Trek (version française). C'est bon... Je n'ai jamais vu les autres Star Trek (c'était le premier que je voyais) (... et non, je n'ai pas vu les Star Wars -- aucun).


En revenant, sur Honoré-Beaugrand, j'ai dépassé une fille qui LISAIT UN LIVRE en marchant. Elle LISAIT UN LIVRE en marchant. UN LIVRE. C'est ben beau vouloir optimiser son temps, mais FUCK.


... un livre!?!? FUCK.

mardi 19 mai 2009

Relapse

Relapse est le tout nouvel album d'Eminem, sorti aujourd'hui même en Amérique du Nord (et à la plupart d'autres endroits). Ça faisait longtemps que je l'attendais, et évidemment mes attentes étaient "hautes".

Par contre, ces temps-ci je lisais des critiques (dans La Presse entre autres), et ça a baissé mes attentes un peu (c'est donc dire que les critiques étaient moins bonnes que mes attentes, peu importe l'ampleur).



Le CD commence bien (très très bien), avec (mes prédictions!) deux hits dans les quatre premières chansons, à savoir My Mom (++) et Bagpipes From Baghdad. Elles émulent toutes deux le même style: celui de Slim Shady (versus Marshall Mathers). Pour vous donner une idée, Slim Shady est le "persona" qui a chanté My Name Is, The Real Slim Shady, Without Me, Just Lose It et We Made You (entre autres), c'est-à-dire tous ses "singles".

Oh, c'est bon, c'est bon... mais j'ai toujours (habituellement) préféré les chansons de son persona Marshall Mathers. En gros, la différence entre les deux c'est que Slim Shady dit n'importe quoi, tandis que Marshall Mathers dit les vraies choses (il chante pour vrai). C'est sous cette forme que sont nés les (meilleurs) hits Lose Yourself, When I'm Gone, The Way I Am, Sing For The Moment (++), No Apologies, Rock Bottom, etc.


Et malheureusement (selon moi), il n'y a aucune chanson comme ça sur ce CD-là. Ou bien une (Beautiful, qui est quand même très bonne). Mais bref, je m'attendais à un CD beaucoup plus équilibré, avec des chansons "comme avant", plus normales, moins... forcées, si on veut, ... moins aliénantes.


Pour résumer: je l'aime, c'est un bon CD, mais ce n'est pas son meilleur. Si vous voulez acheter votre premier CD d'Eminem, achetez The Eminem Show avant lui. Soit dit en passant, la page du CD sur Wikipédia montre que les critiques n'ont pas adoré non plus (voir Relapse (album), versus par exemple The Eminem Show).


Amine... opinion?

lundi 18 mai 2009

Créateur de boutons

Je me suis programmé un créateur de boutons en Java!! Les boutons sont très utiles. Quand on les clique, ils se désactivent et ne peuvent plus être cliqués. Ce sont donc des once-in-a-lifetime buttons, et j'en profite chaque fois que je clique.

Voyez-vous, la dernière fois que j'avais fait du Java (qui s'adonnait à être la première fois que j'essayais pour vrai les interfaces graphiques), il n'y avait rien qui fonctionnait. D'abord, je me suis aperçu (merci Nicolas) que la machine virtuelle que Eclipse (mon éditeur de code) utilisait fonctionnait très mal (elle ne faisait pas ce que l'on s'attendrait d'elle, bref). Ensuite, j'étais incapable de lancer le programme en console parce que Java demande à ce qu'on nomme le programme sans en donner l'extension ".class" (ce qui est contre-intuitif, je trouve).

Les deux problèmes réglés, et mon code qui fonctionnait finalement, j'ai pu continuer (depuis hier) mon avancement certain dans ce monde compliqué pour rien des interfaces graphiques en Java.


Notion d'évènement

Vous savez ce qu'est la programmation évènementielle? En gros, quand quelque chose se passe (un bouton est cliqué, une fenêtre est cliquée, un choix d'un combo box est changé, ...), ça s'appelle un évènement. Habituellement, c'est sans intérêt, mais en Java, un bouton cliqué devient une épopée.

En effet, il y a dissociation assez intéressante entre "composant" (un bouton, par exemple) et "évènement" (le bouton est cliqué). En fait, il faut développer et munir ledit bouton d'un écouteur d'évènement, dont la seule raison d'être est de faire quelque chose quand le bouton est cliqué. Le problème (peu apparent pour le moment) est lié à l'encapsulation des trucs, c'est-à-dire les accès refusés des classes à des éléments en dehors de ces classes. Concrètement, cela veut dire par exemple qu'un écouteur pourra déterminer qu'un bouton a été cliqué, mais ne saura pas lequel (à moins qu'on lui fournisse cette donnée-là en argument, d'où le fait que ça devient laborieux).

Bref, je m'évade et m'éloigne, mais je me suis créé un mini programme qui est muni initialement de deux choses: une fenêtre (d'uh) et un bouton qui s'appelle "Créer des boutons". Ce bouton crée des boutons (3 à la fois). Finalement, ces derniers, lorsque cliqués, se désactivent (ils ne font rien, bref). La fenêtre, quant à elle, est munie d'un écouteur qui fait que quand je clique dans la fenêtre, les coordonnées relatives du clic sont affichées.

Voici quelques images montrant le programme en pleine exécution:











Pour les intéressés SEULEMENT

Avant de me faire lancer des pierres, je vous avertis: ce qui suit n'intéressera personne, à moins que vous vouliez voir un peu de code source. En clair, si ça ne vous intéresse pas, arrêtez de lire, parce que vous allez m'haïr plus qu'autre chose.


Voici un peu comment le programme a été écrit. J'ai quatre classes: la classe principale, la classe qui sert à créer une fenêtre qui comprend le bouton initial, et deux classes qui servent simplement d'écouteurs (un écouteur pour le bouton "Créer des boutons", un écouteur pour les autres boutons (ceux qui se désactivent)).

La classe principale instancie un objet de type FenetreCreerBoutons, instanciation faite grâce au code suivant:

public FenetreCreerBoutons() { //constructeur

setTitle("Wo0t!");
setSize(150,600);
addMouseListener(this);
creerBoutons = new JButton("Créer des boutons");
Container contenu = getContentPane();
contenu.setLayout(new FlowLayout());
contenu.add(creerBoutons);
creerBoutons.addActionListener(new EcouteCreer(contenu));

}

Le code
addMouseListener(this)
signifie que la fenêtre sera son propre écouteur d'évènement. En gros, dans cette même classe, j'ai défini des méthodes qui gèrent ces évènements. La variable "contenu" (de type Container) représente seulement le contenu de la fenêtre; quand je mets
contenu.add(creerBoutons);
ça veut dire que je rajoute le bouton créé dans la fenêtre. Ensuite, la ligne
creerBoutons.addActionListener(new EcouteCreer(contenu));
signifie que ce bouton a un écouteur d'évènement de type EcouteCreer, qui nécessite un argument d'instanciation, à savoir le contenu de la fenêtre (argument qui sert à savoir où placer les nouveaux boutons créés).

La classe EcouteCreer (qui sert à créer des écouteurs) permet d'exécuter le code suivant lorsque le bouton est cliqué:

for (int i=1;i<=3;i++) {

JButton nvBouton = new JButton("Bouton " + (i+nbBoutons));
contenu.add(nvBouton);
contenu.validate();
nvBouton.addActionListener(new EcouteGeneral());

}

nbBoutons += 3;

Ici, le code
nvBouton.addActionListener(new EcouteGeneral());
sert à rajouter un écouteur sur chacun des nouveaux boutons créés. Remarquez que la variable qui contient la référence des nouveaux boutons est toujours la même ("nvBouton"), ce qui signifie que je ne pourrai pas, ultérieurement, me référer aux boutons facilement (quand je veux les désactiver, par exemple). Heureusement, une méthode existe déjà qui permet de savoir de quel bouton provient le clic (méthode "getSource()" de l'évènement).

La méthode principale pour désactiver les boutons est la suivante:

public void actionPerformed(ActionEvent ev) {

JButton source = (JButton) ev.getSource();
source.setEnabled(false);

}


Télécharger le code source

Si vous êtes curieux et voulez voir un peu, vous pouvez télécharger les sources ici


Note finale

Vous n'avez jamais fait de Java, et vous n'avez rien compris? Bienvenue dans le club... côté intuition et facilité d'approche, j'ai déjà vu mieux honnêtement. Par contre, j'aime quand même ça!

dimanche 17 mai 2009

La leçon d'économie

Dans sa chronique d'hier, Pierre Foglia parlait des vélos Bixi de la Ville de Montréal, et c'était sans intérêt (je suis un indifférent du vélo). À la fin, il terminait avec un paragraphe intitulé La leçon d'économie, qui relatait d'une sorte d'énigme qu'il avait lue sur Internet.

Je vous cite la très grande partie de ce paragraphe:

[...]

Ça se passe dans un village qui vit du tourisme, sauf qu'à cause de la crise il n'y a plus de touristes. Tout le monde emprunte à tout le monde pour survivre. Plusieurs mois passent, misérables. Arrive enfin un touriste qui prend une chambre. Il la paie avec un billet de 100$. Le touriste n'est pas plutôt monté à sa chambre que l'hôtelier court porter le billet chez le boucher, à qui il doit justement cent dollars. Le boucher va aussitôt porter le même billet au paysan qui l'approvisionne en viande. Le paysan, à son tour, se dépêche d'aller payer sa dette à la pute à laquelle il doit quelques passes. La pute boucle la boucle en se rendant à l'hôtel pour rembourser l'hôtelier qu'elle ne payait plus quand elle prenait une chambre à l'heure. Comme elle dépose le billet de 100$ sur le comptoir, le touriste, qui venait dire à l'hôtelier qu'il n'aimait pas sa chambre et n'en voulait plus, ramasse son billet et disparaît.

Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N'empêche que plus personne dans le village n'a de dettes. [...]



Il n'y a pas d'erreur de raisonnement, et il n'y a rien de faux non plus. Il y a une explication assez simple, mais je vous laisse cogiter là-dessus. Ça m'a pris quelques minutes, certainement, pour assez comprendre.

En tout cas... l'histoire est extrêmement bien pensée, avouez!

samedi 16 mai 2009

Julie

Ce soir, je vous parle de Julie, qui est la personne dont je suis amoureux pour la soirée, et la personne dont je serai amoureux demain une bonne partie de la journée encore.


Nicolas m'a demandé récemment d'aller aux 3 Brasseurs, étant donné que ça faisait longtemps qu'on y étaient allés ensemble. Nous nous donnâmes allègrement rendez-vous en ce jour d'hui, vers les 17h30 à la station Radisson du métro, où nous nous rejoignîmes sans problème. En passant, c'est l'anniversaire à Nicolas aujourd'hui, alors souhaitons-lui tous joyeux anniversaire s'il vous plaît.

Bon, pour faire une histoire courte, Julie était le nom de notre serveuse.

Ah mon Dieu les amis... pas celle avec les plus gros seins, pas celle avec les plus belles fesses, pas la plus paparazziable non plus. Mais certainement la plus parfaite au monde. J'ai jamais vu une fille aussi charmante que ça... je sais même pas quoi vous dire pour que vous puissiez comprendre à quel point elle était charmante.

D'abord, et certains pourront corroborer (notamment Simon-Alexandre, qui me le reproche dès que l'occasion se présente), je vouvoie toujours les serveuses, sans égard à leur âge. Parce que c'est ça la vie, il faut vouvoyer les gens qui nous servent, parce qu'au-delà de leur salaire et de leur rôle de personne qui sert les gens, il y a une personne avec des émotions et une vie et une journée qu'elle vient de passer, et on n'est jamais le premier client, jamais le dernier client, et elle en a vu d'autres, et on ne sait pas quels autres. Et je rajouterai qu'il ne faut JAMAIS négliger une personne qui nous nourrit. Un autre défaut qu'on me reproche souvent, c'est que j'appelle toujours les serveuses "madame" (apparemment, c'est insultant se faire appeler madame, même si c'est présenté joyeusement, playfully).

Anyway, ce qui m'arrive toujours, c'est que je me fais dire "haha je suis pas si vieille tu peux me tutoyer je m'appelle Unetelle", et je n'ai jamais la chance de jouer à ce jeu d'aristocratie avec mes nourrices.

Mais mon amour de ce soir s'est prêtée au jeu à merveille. Elle s'appelle Julie, je m'appelle Philippe, elle est vous et je suis vous et on est vous, et tout s'est passé comme tout doit se passer dans un monde où tout se passe comme tout doit se passer.

Elle avait l'air intelligente en plus... je dis ça parce qu'il y a des choses que les personnes intelligentes font qui sont au-delà des capacités d'acteurs des gens de ruelles. Par exemple, elle a réussi à ploguer le mot "contentement" (!!!!). Même moi, dans mes élucubrations les plus fanfrelesques, je ne serais pas capable de mettre ce mot-là quelque part... j'aurais même de la misère à dire "content" (chose qui a un peu un lien avec le fait que j'étais complètement dans les nuages, ivre d'amour pour cette nouvelle perle). Bon, avec un peu de préparation je serais probablement capable de dire "contentement"... mais à froid de même, avec 4 assiettes dans les mains et plein de choses à penser, je sais pas les amis, je sais pas.

Charmante, donc, avec toujours des petites blagues quasi-raffinées (raffinées compte tenu du contexte), un sourire intraduisible, et une attention particulièrement habile.


Mais bon... hormis cette euphorie passagère, force est d'admettre qu'elle est certainement comme ça avec tout le monde, comme toutes les serveuses sont toujours ce qu'elles sont avec tout le monde, sans peu de discernement.


Un jour par contre, je veux ma propre Julie. Pareille pareille.

vendredi 15 mai 2009

Utilisateur sur Wikipédia

Ça doit bien faire des années que j'ai un compte sur Wikipédia (en français plus longtemps qu'en anglais). Je ne m'en sers pas vraiment, c'est-à-dire que je fais très peu de contributions. Récemment, j'ai commencé à laisser des messages dans les talk pages pour dire "je suis pas d'accord", "ça je trouve ça à chier", "vous êtes tous des merdes", etc. Bref, rien de constructif, et c'est déplorable qu'il y ait des gens comme moi sur Wikipédia.

Je viens de me rendre compte qu'on peut sortir plein de statistiques intéressantes concernant les comptes des usagers (lire "le sien").

Par exemple, j'ai créé deux articles: (a,b,0) class of distributions[1] en anglais et Pinotte[2] en français.

En anglais, j'ai fait 44 contributions sur 33 pages (environs 1,33 modifications par page), et environ 0,06 modification par jour. Ma première contribution a été faite le 12 juin 2007.[3] Mon compte a été créé dans les environs du 15 juillet 2005.[4]

En français, j'ai fait 46 contributions sur 28 pages (environ 1,64 modifications par page), et environ 0,04 modifications par jour. Ma première contribution date du 9 mai 2006.[5] Mon compte a également été créé dans les environs du 15 juillet 2005.[6]


Vous pouvez accéder à ces informations en cliquant sur "my contributions" (anglais) ou "Contributions" (français) dans l'en-tête de chacun des pages de Wikipédia (lorsque connecté). Ça vous emmène dans la liste de vos modifications récentes, et en bas de cette page, il y a une "barre d'outils" donnant divers liens concernant votre compte (et c'est en cliquant ces liens (et en magouillant des magouilles) que j'ai trouvé toutes les statistiques données ci-haut).

jeudi 14 mai 2009

Benford's law

Dans un Case study de mon livre que j'avais en Statistique I, ça parlait de Benford's law, mais très brièvement (assez pour que j'en comprenne l'essentiel par contre).

Selon Wikipédia:

Benford's law [...] states that in lists of numbers from many (but not all) real-life sources of data, the leading digit is distributed in a specific, non-uniform way.


En gros, si je vous demandais d'émettre des hypothèses quant à la distribution du premier chiffre de nombres provenant de données quelconques, il me semble qu'on serait tous portés à parler d'uniformité, c'est-à-dire que tous les chiffres se retrouvent en première position une fois de temps en temps, plus ou moins dans les mêmes proportions (différences que l'on imputerait par la suite aux erreurs d'échantillonnage). Notez que je n'ai pas contraint à grand-chose la nature des données.

En fait, tout ceci s'applique à des choses très banales et très communes. Encore pour citer Wikipédia:

This counter-intuitive result has been found to apply to a wide variety of data sets, including electricity bills, street addresses, stock prices, population numbers, death rates, lengths of rivers, physical and mathematical constants, and processes described by power laws (which are very common in nature). The result holds regardless of the base in which the numbers are expressed, although the exact proportions change.


Donc, pour en revenir à la théorie: non seulement la théorie émet une conclusion faible sur la nature de la distribution des premiers chiffres de nombres ("ils ne sont pas uniformément distribués"), mais elle va jusqu'à émettre une condition très forte sur la distribution (elle est complètement déterminée). De plus, quoique ce soit sans intérêt pour la grande majorité des gens, la théorie s'applique dans n'importe quelle base (pas seulement en base dix). Les probabilités changent, mais la fonction de masse reste la même.


En pratique, on détermine la probabilité d'observer un certain chiffre d (d=1..10 pour nous) au début d'un nombre par log( (d+1)/d ), où le log est en base 10 (pour nous). Par calcul direct, on trouve qu'on a 30.1% des chances que le premier chiffre soit 1, 30.1% que ce soit un 2 ou un 3, 24.3% que ce soit un 4, 5 ou 6, et finalement la balance (15.5%) que ce soit un 7, 8 ou 9. Remarquez que la fonction de masse est strictement décroissante en fonction de d (donc P(1) > P(2) > P(3) > ... > P(9)).


L'article explique ensuite que la loi s'applique si bien parce que beaucoup de choses dans la nature sont exponentielles (concept de demi-vies, par exemple).

Pour résumer: dans un jeu de données, la plupart du temps, le premier chiffre des nombres a plus de chances d'être un 1 que d'être un 9. Apparemment, ça peut être utilisé pour "vérifier" si, par exemple, des états financiers auraient été inventés (étant donné que la plupart des gens pourrait essayer d'uniformiser l'occurrence des chiffres et l'allure des nombres, alors qu'il n'en est rien en réalité).



Pour les intéressés, le lien est ici.

mercredi 13 mai 2009

TP d'informatique

J'ai passé tout l'après-midi à regarder mon ordinateur en me disant, "faudrait ben que je commence". J'ai écouté 5 ou 6 épisodes de Whose line is it anyway? de la saison 1.

Ce soir, j'ai commencé un peu... en fait j'ai rajouté des petits trucs imbéciles qui auraient dû me prendre 30 secondes, mais étant un multi-tasker professionnel, j'ai réussi à étirer ça sur environ 2h30. À titre d'exemple, je n'ai même pas "eu le temps" de copier/coller une partie de code que je devais copier/coller... et on s'entend que c'est pas long (je l'ai dans ma face... le fichier Excel est ouvert et tout ça).

Bon voilà je l'ai copié... déjà ça de fait.


Il a fait chaud toute la maudite soirée. Je sais pas si c'est pour ça, mais Cannelle a l'air de pas être comme d'habitude. Premièrement, tantôt elle essayait de dormir sur moi (chose qu'elle ne fait jamais). Elle se couche souvent sur moi, mais jamais c'est pour dormir. Et présentement elle est couchée dans le coin de mon lit, et ce depuis tantôt... et c'est la première fois qu'elle va là (je ne l'ai jamais vue là avant). Mais bon, elle est en train de s'endormir on dirait, alors ça doit être normal (peut-être qu'elle a juste eu chaud... et là le vent commence à rentrer pas mal dans ma chambre, alors ça devient très correct).


Je vous laisse là-dessus... je pense que pour ce soir, mon but à court terme est d'adapté le code que je viens de copier/coller pour qu'il soit utilisable dans mon nouveau fichier Excel (i.e. pour le nouveau TP).


P.S. J'ai déjà commencé à mettre des choses sur Owl! Vous savez, je suis vraiment content... j'ai cherché vraiment longtemps pour un programme de même (un Document management system -- DMS). Mais celui-là n'est pas mentionné sur Wikipédia, et sur SourceForge.net il a un "bon" score mais pas un "top" score... j'ai donc cherché longtemps. M'enfin, tout ça pour dire que je suis vraiment content et qu'il va super bien.


P.P.S. Je viens de commencer à avoir le hoquet... maudite vie, quelle sorte de personne pogne le hoquet, hein? J'vais vous le dire, le type de personne qui mange son Kraft Dinner trop vite.

Family Guy - Stewie's soda

Family Guy - Bird is the word



mardi 12 mai 2009

Owl Intranet Knowledgebase

Owl Intranet Knowledgebase (SourceForge.net: [1], Site officiel: [2]) est le nom d'un logiciel que j'ai installé sur le serveur avant-hier et qui permet de publier des fichiers sur le serveur de manière structurée/hiérarchique (dans des dossiers) et "autoritaire" (avec permissions définissables concernant les utilisateurs, les fichiers et les dossiers). La description donnée sur SourceForge.net est la suivante:

Owl is a multi user document repository (knowledgebase) , document manager and/or document management system (DMS) written in PHP for publishing of files/documents onto the web for a corporation, small business, group of people, or just for yourself.


Voici une mini introduction/description du logiciel, et évidemment l'offre alléchante qui viendra avec après (... comme pas mal tout ce que j'installe sur le serveur...).


D'abord, je passerai les détails de l'installation, ayant déjà pleuré un peu à ce sujet avant-hier.

Le site est disponible à l'adresse suivante: http://frontdesk.homelinux.com/owl. Voici ce à quoi ressemble la page d'accueil:



À la place de me connecter en tant qu'administrateur, je vais me connecter sous un compte utilisateur normal ("anonyme") que je me suis créé. Je pourrai donc vous montrer les limitations que j'ai à cause des permissions.

Je me connecte, et j'arrive dans le répertoire racine ("Documents"). La hiérarchie est assez simple: tout est dans un dossier nommé "Documents". Les dossiers que je vois présentement ("seigneur", "User1", "User2") sont à l'intérieur du dossier "Documents", comme dans un dossier normal, quoi.



Bon, voilà. Testons les permissions: je suis propriétaire du dossier "seigneur", le dossier "User1" est public, et finalement le dossier "User2" est privé. Quand je place ma souris par-dessus le nom du dossier sous la colonne "Fichier", un menu apparaît et ce dernier tient compte de mes permissions. Par exemple, dans le cas de mon dossier "seigneur", j'ai des options comme "Explorer ce dossier", "Supprimer le dossier", "Définir les règles de sécurité". Par contre, pour le dossier "User1", je n'ai que deux options: "Explorer ce dossier" et "Télécharger tout le contenu du dossier" (à propos de cette option: seuls les fichiers auxquels j'ai accès seront téléchargés). Finalement, je n'ai pas accès au fichier "User2" (aucune option n'apparaît).



Maintenant, vilain coquin comme moi, je suis allé dans le dossier "User1". J'ai essayé de supprimer un dossier (qui ne m'appartenait évidemment pas). Un message d'erreur apparaît, me disant que je n'ai pas les droits pour supprimer ledit dossier.



Bon, tout ça est beau, mais maintenant je viens de télécharger une image, et je souhaiterais la mettre là pour la partager avec quelqu'un (n'importe qui). Aussi, j'ai une autre image, mais celle-là je préfèrerais qu'elle ne soit pas visible par quiconque.

Je commence donc à me rendre dans mon dossier, et je clique sur le bouton "Nouveau fichier". J'arrive à la page suivante, que j'ai dûment remplie en sélectionnant sur mon ordinateur le fichier approprié. J'envoie le tout en cliquant sur "Envoi fichier".



Cette photo est maintenant accessible par tout le monde, en utilisant la connexion anonyme (lien depuis la page d'accueil). Note à part: la connexion anonyme a les mêmes droits de base que je me suis octroyés, sauf (évidemment) le fait que je sois propriétaire d'un dossier (dans lequel je peux donc ajouter des fichiers et tout ça). Sinon, les droits d'accès sont a priori les mêmes partout. Mais bon, passons à la deuxième photo, laquelle je veux qu'elle ne soit pas accessible (sauf par moi). Dans l'image précédente, vous avez peut-être vu la case à cocher qui disait "Définir les règles de sécurité maintenant:". Je coche cette case et je clique "Envoi fichier".

Ça m'amène donc directement à la page de modification des règles de sécurité pour ce fichier-là seulement.



Ici, c'est compliqué un peu au début quand on ne comprend pas, mais c'est en fait tout simple. On peut définir des droits différents allant avec le(s) groupe(s) ou le/les usager(s). En clair, à la base, le groupe "Anonymous" (c'est-à-dire la connexion anonyme ainsi que moi-même) ont un accès en lecture et peuvent voir les journaux du fichier. L'usager "Philippe" (c'est-à-dire moi-même) a un accès en lecture et peut également modifier le fichier (remplacer, suppimer, etc.). Nous désirons empêcher quiconque qui n'est pas moi d'avoir accès à ce fichier. Je vais donc retirer le groupe "Anonymous" de la liste d'en haut, et cliquer sur le bouton "Définir la sélection" en dessous des tables. La ligne des permissions du groupe "Anonymous" disparaît, et je clique sur "Sauvegarder" pour quitter. Maintenant, seulement moi ai accès à ce fichier (à part les administrateurs évidemment...).

Pour tester, je vais aller en connexion anonyme dans ce dossier (je vous rappelle que le dossier est présentement public, et qu'une connexion anonyme peut donc y accéder). Je vous confirme que je peux voir/télécharger la première image, mais qu'aucun menu contextuel n'apparaît sur la seconde image. De plus, je ne peux ni rajouter de fichiers/dossiers, ni supprimer les fichiers existants (c'est donc réellement mon compte qui est propriétaire de ce dossier).



Je prendrai bonne note que je peux procéder de manière similaire pour créer un dossier à l'intérieur de mon dossier personnel, lequel je pourrais appeler, par exemple, "Privé". Je limiterais les permissions à ce dossier, de telle sorte que personne n'y aurait accès (et, par extension, aucun accès ne serait alloué aux fichiers à l'intérieur de ce dossier). C'est donc dire que je peux partager tout ce que je veux, ou encore mettre à l'abri tout ce qui est privé, et ce à l'intérieur d'un même dossier-père ("seigneur").



Quelques commentaires: Voici quelques commentaires concernant l'application en général. D'abord, hormis son installation plutôt complexe et peu automatisée, ainsi que son interface quelque peu rigide (sur un point de vue purement administratif), je dois vous dire que je suis, jusqu'à ce jour, complètement satisfait et très impressionné par sa qualité et sa construction. Bien qu'il n'y ait que très peu de documentation (sur ce plan-là, c'est très boîte noire), l'utilisation est assez simple et très intuitive, au point où j'ai découvert tout ce qui a été mentionné plus haut simplement en faisant de petits tests. Évidemment, particulièrement en ce qui concerne les permissions, il y a des aspects qui demandent une certaine conceptualisation; or, encore par exemple ce qui a trait aux permissions, ce sont des choses auxquelles on s'habitue vite, et auxquelles j'ai déjà été confronté de toute manière (dans Linux par exemple, gérer des permissions et des groupes n'a rien d'inhabituel).

Notons que la manière dont les droits sont gérés représente exactement ce que je cherchais dans ce type d'application. La manière dont les permissions permettent de mixer publication et encapsulation des fichiers est très robuste et ma foi très flexible. Il suffit simplement de s'y attarder un peu et de comprendre ce que l'on fait. Et, au pire des cas, on utilise la connexion anonyme et on regarde ce qu'il en est! ;)



Inscription: Si jamais vous êtes intéressés (si on est amis...), n'hésitez pas à me contacter (par courriel ou ici). Vous pouvez vous en servir pour partager des trucs avec du monde (par le biais de la connexion anonyme, vous pouvez partager vos trucs avec n'importe qui), ou encore vous en servir pour stocker des choses. Par exemple, si vous êtes à l'école et que vous voulez vous envoyer un travail, vous pourriez en laisser une copie dessus... des choses de même. Bref, si vous voulez un compte, dites-le-moi et ça va me faire très plaisir de vous faire un dossier et un compte.

lundi 11 mai 2009

Submersion dans la psychologie I/O

Ce soir, j'ai eu le bonheur d'assister à un cours de révision pour l'examen final du cours de psychologie industrielle et organisationnelle de Patrick. Voyez-vous, avec le désastre de la grève des professeurs, il s'est ramassé à avoir un examen en même temps que ce cours. Priorités obligent, il a décidé d'aller faire son examen (mais quel nigaud ce nigaud).

Il m'a donc demandé (samedi?) si j'accepterais d'aller à son cours, d'écouter et de prendre des notes, principalement sur le contenu supposé de l'examen final à venir. Croyez-le ou non, il ne m'a même pas offert d'argent, ni cadeau, ni rien. C'est un con et il méritait seulement que je lui dise non, VOILÀ.

Mais bon, après lui avoir dit oui, j'ai bien réalisé que ça allait être de la marde. Initialement, je pensais me la jouer incognito ("je dis rien, je laisse le monde supposer que je suis Patrick"), mais ce dernier a ressenti la nécessité d'écrire un e-mail au professeur pour lui dire que j'allais être là à sa place (so much for the hide-it-all plan).

En plus, son cours se passe au pavillon M, qui ne se pogne depuis aucune station de métro directement (c'est donc dire que je suis sorti dewors et que j'ai cherché l'endroit... heureusement que c'est en plein coeur de Montréal, j'ai donc pu passer incognito dans mes déboires... en fait je pense que quelqu'un ferait une crise cardiaque en plein milieu du trottoir que ça changerait rien, mais ça c'est une autre histoire).

J'arrive dans le local, m'assois et observe une affiche dans le local qui parle du cours COM1135, qui s'intitule Groupe de sensibilisation à la communication interpersonnelle. J'étais content parce que des fois je m'inquiète de la pertinence de mes cours... maintenant je sais qu'il y a pire.

À propos de la professeure: c'est celle dont Peuteux faisait mention ici et ici. Je cite deux bouts:

Aujourd'hui, c'était Camel Toe Day pour ma prof de psychologie industrielle-organisationnelle. Une belle p'tite italienne aux yeux verts foncés/brun-verts. Sourire radieux, radieux. Camel Toe Day est donc un bon day overall.

C'est une Italienne et elle ne maîtrise pas encore l'art du français. À l'université, chaque cours revient chaque semaine.


D'ailleurs, note à part, je confirme que c'est une vision agréable.


Mais bon, tout se déroulait bien jusqu'à ce qu'elle me spotte et qu'elle commence à me converser ça comme si j'étais une maudite vedette, FUCK. C'est déjà pas suffisant que tu te dises "oh shit je suis pas à la bonne place, je sais pas comment prendre les notes, j'espère que ça va être correct", faut que toute la classe fasse une table ronde à propos de toi.

Oh, et elle maîtrise l'art de dire quelque chose qui ne demande aucune réponse, et d'attendre patiemment en te regardant en souriant que tu dises quelque chose. Ça c'est pas du tout inconfortable, pas plus qu'un coup de pied d'in gosses en tout cas. Par exemple, "au début de la session ton frère avait expliqué la différence entre homozygote, hétérozygote, ... [sourire, fixe fixe, fixe sourire fixe, silence lourd]". Ou encore, à propos du fait que je vienne prendre des notes pour lui: "Tu viens prendre des notes pour lui, c'est très apprécié. [sourire sourire FIXE!!!!!!!! FIXE FIXE!!]".

Aussi, quand la professeure a commencé à me parler, on a fini par conclure que j'étais le frère jumeau identique du gars qui est là habituellement. À la suite de ça, instantanément (!!!!), on a eu le droit à quelques (3-4-5 au moins) "Aaaah..." de soulagement, comme si la question brûlait les lèvres de tout le monde depuis l'extinction des dinosaures. J'ÉTAIS UNE BÊTE DE CIRQUE.

Et comme je devenais de plus en plus gêné, la professeure a fini par dire "Tu es gêné. [FIXE!!!]".

Ah ben là, pu maintenant, maintenant qu'on en parle et qu'on me fixe pour que je m'explique.

dimanche 10 mai 2009

Programme éventuel

Je me ferai bref ce soir parce que je commence à être vraiment fatigué (et écoeuré).

Je viens de passer plusieurs heures à essayer de (et réussir à!) installer un nouveau logiciel top notch sur le serveur.

À quoi servira-t-il? À remplacer complètement eSnips (le site que je me sers pour héberger des fichiers que je veux partager ou non). Le logiciel est très bien fait et est typiquement fait pour un Intranet (partage de fichiers dans un Intranet). Je n'ai pas regardé beaucoup, mais il y a des possibilités de mettre des versions (ce qui m'est inutile). On peut écrire une courte description pour chaque fichier, on peut créer des dossiers, etc.

Je viens de terminer de tester les permissions. Je voulais une chose (qui en implique deux). Je voulais être en mesure de rendre des fichiers et dossiers publics ou privés. Ce que ça implique:
  • Il faut que quelqu'un puisse accéder aux fichiers publics sans se connecter;
  • Il faut que quelqu'un non connecté ne puisse pas accéder aux fichiers privés.

J'ai testé, j'ai eu de la difficulté, j'ai trouvé et ça marche.


Ça m'a pris beaucoup de temps parce que c'est vraiment de la marde côté installation ce programme-là, et éventuellement côté documentation (quelle sorte de programme vient SANS readme!? Du jamais vu). D'abord, contrairement à tous les logiciels que j'ai installés sur le serveur, ça doit être le seul à ne pas avoir de script d'installation. Autrement dit, je me suis ramassé à faire des affaires que jamais je n'aurais cru avoir à faire (comme par exemple, il fallu que j'importe une structure de tables dans MySQL sur la base de données que j'ai créée pour le logiciel). Aussi, j'ai eu toutes les misères du monde à remplir le maudit fichier de configuration, notamment à cause des problèmes de permission et d'accès du serveur au dossier-père où se trouvent tous les fichiers hébergés.

Preuve que l'installation est hardue: je me suis buté à un problème que je ne savais pas comment résoudre. J'ai cherché le message d'erreur sur Google, et ça m'amenait systématiquement à des sites où l'installation a été stoppée là où j'étais coincé (en clair, le monde commençait à l'installer, ça plantait, il abandonnait).


Pour résumer ce roman: j'ai réussi à installer un logiciel permettant le partage/stockage de fichiers (privés ou publics), et ce sera l'objet d'un article à venir (peut-être après-demain).

Preuve de l'existence de l'enfer

As an example of the illogical view of atheists, they deny the existence of Hell. If anything is logical, it is justice, and Hell is essential to that.

--Andy Schlafly 22:33, 8 April 2009 (EDT)


J'adore Conservapedia. :)

samedi 9 mai 2009

Journée productive

Oh que oui.

Hier, Axel et moi sommes allés à l'école pour nous faire expliquer plus en détails en quoi consistait notre prochain travail en actuariat & informatique, à remettre le 17 mai prochain.

Pour faire ça simple, on doit faire une application complète (ce que j'aurais aimé appeler un stand-alone application, mais j'avais peur de me faire lancer des pierres). On doit rentrer un montant dans une caisse de retraite, une table de mortalité, une liste de participants (avec données associées), ainsi que des hypothèses sur le rendement obtenu sur la caisse. On doit simuler le déroulement du régime sur une longue période, disons 40 ans, en simulant les rendements obtenus, la mortalité, etc. On fait ça plusieurs fois (simulation de Monte-Carlo), puis on finit en disant "la probabilité que la caisse soit insuffisante est x%".

Le travail est intéressant, et comme je n'ai rien de très grandiose à faire ces temps-ci, hier je me suis dit que je ferais ça de ma journée.


Ça c'était dans le temps où j'étais encore un bébé innocent.

En fait, les choses se sont passées comme suit. En me levant (vers les 9 heures), je suis allé un peu sur mon ordinateur (où je suis présentement!!), pour ensuite aller jouer au Playstation (à Final Fantasy). Sans trop me rappeler du reste de l'avant-midi, je vous dirais que j'ai pris ma douche et que j'ai regardé des vidéos sur YouTube. Pour votre information, YouTube est la chose la plus nuisible à la productivité après la pornographie (et parfois les deux choses sont agréablement liées, clin d'oeil).

Après dîner par contre, il y a eu le moment opportun. Pendant plusieurs heures, Internet n'a pas fonctionné (maudit réseau sans fil à marde). J'en ai donc profité pour commencer mon travail jouer au Playstation (au hockey et à Final Fantasy). J'ai aussi regardé 1001 parties sur chessgames.com une fois l'Internet revenu. Ensuite vint le souper et tout ce que ça implique (les bruits de bouche, le temps perdu, les maux de ventre, ...).


Finalement, j'aurais pu travailler ce soir, mais il y a juste les esclaves qui travaillent le soir tandis qu'ils ont bien travaillé pendant la journée.

Alors Patrick et moi on est allé au dépanneur et on s'est acheté de la sloche!! (Et la caissière m'a remis 50 cennes de trop et je ne lui ai même pas dit HAHA... je suis crosseur, mais si vous aviez vu la caissière (bonsoir madame), vous auriez voulu être crosseur aussi (clin d'oeil délinquant ;) menoum menoum)).

Rhapsody of Fire - Dawn of Victory

vendredi 8 mai 2009

Whose line is it anyway?

Pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de ça, Whose line is it anyway? était une émission d'origine anglaise qui jouait en Angleterre et aux États-Unis (... et au Canada...) jusqu'en 2006.

C'était une émission humoristique qui était divisée en "segments"/"parties"/"jeux" (aucune idée comment appeler ça), où quatre comédiens faisaient des sketchs humoristiques en fonction des critères du jeu.

Patrick a commencé à regarder des vidéos de ça sur YouTube, et comme je l'entendais toujours rire vraiment fort, j'ai suivi ses traces de pas. Il y a trois (bah, deux) comédiens principaux, tandis que le quatrième change une fois de temps en temps.

Afin de vous inciter à aller voir quelques vidéos, j'ai décidé d'en inclure deux: l'un montrant le jeu de Press Conference, l'autre montrant Let's make a date. Pour le premier, il faut que (appelons-le Colin) Colin donne une conférence de presse en ignorant pourquoi il donne la conférence ou même qui il est, le but étant de deviner qui il interprète et pourquoi il donne une conférence de presse. Dans le deuxième, le gars "interview" trois candidats potentiels pour une date, les trois comédiens interprétant des personnages différents. Le gars doit deviner le rôle de chacun des candidats.



Pour le prochain vidéo, vous devez savoir que Ryan est le grand avec la chemise brune.




Pour ce vidéo, sachez que Colin est le gars du centre avec la chemise bleue.

jeudi 7 mai 2009

Mes débuts avec MediaWiki

Depuis que le serveur est chez mon père, Patrick et moi avons commencé un site (que j'ai déjà nommé) qui s'appelle ChessWiki, et qui utilise MediaWiki (qui est le logiciel utilisé par Wikipédia, entre autres). Le site est encore très vide (très peu d'articles), et je travaille encore activement dessus, mais plus particulièrement sur la forme plutôt que le contenu.

J'ai téléchargé (il n'existe pas à la bibliothèque nationale, DÉSOLÉ) un livre pour l'administrateur-type du logiciel MediaWiki, c'est-à-dire exactement moi -- bonsoir. Il y a des parties du livre que j'ai sautées, principalement celles traitant de tout ce qui devait être fait à l'extérieur du site (par exemple: création/modification de fichiers CSS). Par contre, je suis rendu presqu'un pro dans MediaWiki (à l'exception près que ça utilise le PHP, et que nous sommes amenés à utiliser le PHP pour modifier/créer des trucs, et que je ne connais rien là-dedans).


Grâce au site officiel de MediaWiki (et à sa documentation), j'ai réussi à trouver comment insérer des références (comme Wikipédia le fait). Ils (et on) utilisent en fait une extension au logiciel, c'est-à-dire qui a été écrite par quelqu'un d'autre et qui doit être téléchargée indépendamment du logiciel, puis installée à la main (en rajoutant du code à certains endroits dans les fichiers de MediaWiki). C'était une excellente chose de faite, ça.


Maintenant, parlons de la page d'accueil.



La page d'accueil utilise trois choses qui m'ont demandées quand même assez de travail. Premièrement, elle est constituée d'un tableau à deux cellules (la cellule de gauche avec l'image et la cellule de droite avec le texte). Deuxièmement, tout le contenu que vous voyez se trouve en fait sur une autre page (!). MediaWiki permet de "transcluder" des pages spéciales (appelées des templates) dans les autres pages. Par exemple, il y a trois pages spéciales (nommées respectivement Template:MainPage1, Template:MainPage2 et Template:MainPage3) qui sont appelées dans la page principale (par le biais de {{MainPage1}}, {{MainPage2}}, {{MainPage3}}).


Template:MainPage1


Template:MainPage2


Template:MainPage3


Finalement, j'ai trouvé comment faire pour mettre un lien dans une image vers un article plutôt que vers la page d'information concernant l'image (ç'a l'air cave, mais ça m'a pris beaucoup de temps... j'ai dû aller sur des trucs de listage de bogues de MediaWiki et tout ça...).


L'aspect le plus intéressant dans ce qui a été dit plus haut se trouve à être l'usage que l'on peut faire des templates. Aujourd'hui, je me suis amusé à m'en créer un (en me basant sur les explications données dans le livre ainsi que sur le site de MediaWiki). Ça sert à reproduire des parcelles de code qui sont très fréquentes, et ça nous évite donc d'avoir à reproduire constamment le même code, ainsi que de nous assurer d'une certaine uniformité sur les pages.

Le template que j'ai créé aujourd'hui sert (et servira) à tous les articles traitant d'une ouverture quelconque (je vous laisse le soin d'apprendre par vous-même ce que j'entends par "ouverture" aux échecs). Il y a des informations qui reviennent toujours pour les ouvertures: chaque ouverture a un nom, une série de coups spécifiques, un code ECO, etc. Afin de pouvoir insérer ces informations facilement dans une table en début d'article, j'ai créé la chose suivante:



Les {{{ quelque chose }}} que vous voyez, ce sont des paramètres entrés dans le texte de la page. Pour insérer ce tableau (qui s'appelle "Opening information"), il faut taper la chose suivante (par exemple): {{Opening information | name=nom de l'ouverture | ECO=B01 | score=50.5% | moves=1.e4...}}.

Voici un exemple d'article où j'ai inséré ce tableau:



Je prendrai bonne note que s'il advenait que je veuille changer quelque chose de mineur à ce tableau (la couleur de l'en-tête, sa taille, des choses de même), je n'aurai besoin que de modifier une seule page (Template:Opening information) plutôt que de modifier toutes les pages qui l'utilisent, une par une).


MediaWiki peut s'avérer compliqué, et ça demande certes beaucoup de travail... mais mon Dieu que c'est puissant. J'ai rarement vu quelque chose d'aussi bien fait que ça sérieusement.

Voilà... désolé si c'était inintéressant.

mercredi 6 mai 2009

Publicité Facebook

... gracieuseté de Nicolas. VRAIMENT drôle!

Présent historique & les Français

Le présent historique est quand on met les verbes au présent mais qu'on devrait les mettre au passé (on devrait vraiment). J'haïs le présent historique. J'haïs ça. Ben il y a des moments où c'est correct... par exemple, si je liste des dates "cruciales" dans le déroulement d'un évènement quelconque, par exemple, alors ça peut être opportun. Mais n'importe où n'importe quand?

Et c'est l'une des trois raisons pour lesquelles je déteste Wikipédia en français (les deux autres raisons étant qu'il n'y a pas assez d'articles, et que les articles qu'il y a sont mal écrits (à la française) et sont franco-centriques (surprise)).


Voilà, je vais aller au hasard sur Wikipédia en français et vous copier deux ou trois trucs qui sont écrits dans le présent historique. Article choisi: Stephen Harper (!).

Membre fondateur du Parti réformiste, il quitte le Parlement temporairement pour diriger la Coalition nationale des citoyens. Après la démission de Stockwell Day de son poste de chef du parti, en 2002, Harper est élu chef de l'Alliance canadienne. En 2003, il réussit à conclure un accord avec le chef progressiste-conservateur Peter MacKay pour fusionner les deux partis. En mars 2004, Harper est élu chef du nouveau Parti conservateur du Canada.


Il s'implique en politique pour la première fois lorsqu'il est encore adolescent, à l'école secondaire, où il est membre du Club des jeunes libéraux de son école.


Harper se présente aux élections de 1988 dans une circonscription de Calgary, mais est défait par une très grande marge par Hawkes, son ancien employeur.



Bon, assez d'exemples.

J'ai déjà cherché dans les politiques de rédaction de Wikipédia francophone pour voir si les articles doivent être écrits au présent historique, mais je n'ai rien trouvé de tel. Alors nous sommes en présence de deux possibilités: soit que c'est implicitement exigé, soit que c'est naturellement obtenu.

Je ne crois pas à la première hypothèse, et je trouve la deuxième hypothèse complètement ridicule, parce que personne au monde voudrait lire ou entendre quelque chose d'aussi fatigant à lire, et personne au monde n'irait faire chier le monde en parlant de même.


... du moins, c'est ce que je croyais!! Jusqu'à ce que je vois un vidéo aujourd'hui par AFP (Agence France-Presse) où le journaliste parle au présent historique pour parler d'une opération qui s'est déroulée en décembre dernier. Je cite:

[...] L'opération de reconstruction se déroule en décembre dernier à la clinique de Cleveland, une intervention chirurgicale compliquée et qui a duré au total 22 heures. Le greffon provient d'un donneur décédé. [...]


Je me demande pourquoi les Français font ça. Si on va voir sur Wikipedia en anglais ("le bon"), ils écrivent tout dans un langage normal, c'est-à-dire avec du passé composé pur et simple.



Note à part: le journaliste ne sait pas prononcer "Cleveland" non plus ("clive-lande"). Je n'ai malheureusement pas de lien direct à vous donner pour le vidéo...

AH OUI je l'ai! Voir ici. :)