lundi 25 mai 2009

Monopolisation des ressources

Dans le cadre de mon "projet d'étude" (je me sens poétique ce soir), j'ai continué & terminé ma page de notes à laquelle j'ai droit à l'examen (c'est une page, pas une feuille... c'est-à-dire qu'on a seulement droit à un côté de la feuille). C'est écrit petit et laid, et il y a tellement de choses que c'est presque risible (au point où je me dis qu'il va falloir que je relise ma feuille demain, pour savoir où sont les différents trucs).

Après avoir fait ma feuille, je me suis dit que j'allais essayer de faire rentrer des trucs de plus dedans, et aussi de me pratiquer un peu (suis-je en mesure de calculer une covariance?, par exemple). [La conclusion est "moyennement", mais ce n'est pas trop grave, parce que c'était ambitieux].

D'ailleurs, je me suis lancé dans un calcul fastidieux (et c'est là que la monopolisation des ressources arrive). J'ai voulu calculer quelque chose qui n'est traité nulle part (ni dans nos notes de cours, ni dans les exercices). C'est donc dire que j'ai très peu sur quoi je peux me baser pour faire mes calculs (sauf que je peux quand même essayer de regarder les notes pour me donner une idée), mais surtout, surtout, je n'ai aucune idée si mes calculs sont bons ou pas (et il n'y a aucune manière de vérifier).

Alors bref, au fil des calculs, il faut s'assurer que tout est beau, qu'on n'oublie rien, et que toutes les opérations faites sont à la fois justifiables et bien amenées (ç'a l'air cave de même, mais quand on met en évidence quelque chose, qu'on transfère de l'autre côté de l'équation et qu'on divise par quelque chose, tout ça en une seule étape, on finit par se fourrer).


Donc, ce calcul ambitieux (et inutile) demandait beaucoup d'efforts, parce que j'ai dû le faire plus d'une fois (pour voir si j'arrivais toujours à la même réponse), et j'ai vérifié continuellement si tout était correct.

Et, à la fin de tout ça, ce que j'estimais être grosso-modo 40-45 minutes, je me suis aperçu que j'avais été prisonnier de ma tête pendant très longtemps, parce qu'une fois revenu à la réalité, plusieurs choses sont apparues évidentes (et passaient complètement inaperçu pendant que je délirais -- comme quoi mes "ressources" étaient toutes monopolisées, vous voyez?).

Parmi les choses qui étaient invisibles jusqu'à ce que je me réveille, on retrouve:
  • Mal à la main;
  • Mal au bras;
  • Mal au dos;
  • Mal à la tête;
  • Mal au cou;
  • On était 2 heures plus tard;
  • Soif;
  • Envie;
  • Faim (vraiment beaucoup en plus).
D'ailleurs, le dernier point me fait penser que j'aurais pu mourir (!!!!) si j'avais continué encore plus longtemps.


Bon, assez de dramaturgie pour ce soir. BONSOIR!

1 commentaire:

Olivier a dit...

!!!

C'est ce qui arrive quand on est passionné !!

Moi aussi ça m'arrive parfois pendant que j'étudie ...