Okay, je viens de passer une heure absolument merveilleuse (~23h40 à ~00h50 mettons).
Patrick et moi avons regardé un film, Secret Window, que j'avais mentionné récemment. Ça s'est justement terminé vers les 23h40, qui coïncide avec raison avec le début de l'histoire.
Jusque-là, on croyait que tout était encore normal, et nous sommes donc allés dans notre chambre (respective). Je me suis assis à mon ordinateur, j'ai sauvegardé un fichier sur mon bureau, je l'ai ouvert, et là je me suis aperçu qu'il y avait un mini-bébé tout trognon araignée près de mon clavier. J'en ai profité pour checker s'il y avait une autre araignée pas loin, et j'en ai vu une (une grosse cette fois) sur mon mur. Alors je suis allé chercher des essuie-touts. Entre-temps, Patrick est venu dans ma chambre.
JUSQUE-LÀ, rien de fantastique. Quand je suis revenu, on s'est aperçu qu'il y avait non pas une grosse araignée mais DEUX sur mon mur. Que c'était mignon. Elles étaient près de mon lit. Je me suis donc mis debout dans mon lit (mon lit est à terre... il n'y a pas de base), et ce dans le but de harceler les deux araignées.
Et c'est là que le cauchemar est devenu apparent. Quand je me suis approché pour tuer la première, je me suis aperçu qu'elle était suivie par plusieurs bébés araignées. Après meilleure inspection, on s'est aperçu qu'il y en avait plusieurs sur le mur, et pas nécessairement près de l'araignée en question.
... et après... on s'est rendu compte qu'il y en avait sur tous les murs, ainsi qu'au plafond. Des mini-bébés araignées, tellement petites qu'on aurait dit de minuscules taches se promenant sur les murs (lorsqu'elles bougeaient!). C'était la chose la plus horrible au monde.
Vous savez, je suis une personne normale, et comme toute personne normale, j'aime pas ça les araignées. C'est pas agréable. C'est petit, ça a 48 yeux et 90 pattes et ça pense individuellement comme des sociopathes, et collectivement comme des psychopathes. J'ai donc passé l'heure à avoir des frissons en permanence (vraiment en permanence, c'était même pu le fun à la fin). Évidemment, une conséquence de ça (et du fait que la situation me stressait au plus haut point), j'ai commencé à avoir extrêmement chaud et à suer comme un cochon. Une autre conséquence, que Patrick a aussi allègrement vécue, c'est que ça commence à te piquer partout parce que t'as peur d'en avoir partout sur toi. Et bien sûr, n'importe qu'elle brise déclenche en soi une poussée d'adrénaline (vraiment agréable... rien de tel que de vivre dans un état chronique de peur).
Combien en ai-je tué? Je m'étais dit que j'allais les compter, après un certain moment donné. Dès que j'ai commencé à compter, j'en ai tué 7. Comme je ne faisais que commencer et que j'étais à peine convaincu d'arriver un jour à toutes les tuer, j'ai décidé d'abandonner ce projet de merde. Au bout du compte, je crois en avoir tué facilement plus de deux centaines (sans farce, sans exagération et au mieux de mes capacités d'estimation).
Bref, il appert qu'une des deux araignées (sinon les deux) a eu une portée dans ma chambre ce soir. Ça fait plusieurs fois que je retourne voir dans ma chambre, que je scrutine habilement chacun des murs, et je n'en vois plus. Il est clair qu'il en reste; entre autres, certaines sont probablement tombées à terre. Je pense notamment à celle qui m'est apparue dans la face abruptement et que j'ai repoussée frénétiquement d'un geste de la main très homosexuel (mon geste, pas ma main). Tout ça a été suivi de nombreux râlements et d'innombrables frissons, mais ce n'était plus nouveau à ce moment-là.
C'est pour ça que je suis encore debout, et c'est pour ça que je serai encore debout dans 1 heure, et c'est pour ça que je ne dormirai pas dans ma chambre. Je vous écris directement du salon, où je me suis installé pour le reste de ma journée éveillée.
Je dors sur le divan cette nuit.
Patrick et moi avons regardé un film, Secret Window, que j'avais mentionné récemment. Ça s'est justement terminé vers les 23h40, qui coïncide avec raison avec le début de l'histoire.
Jusque-là, on croyait que tout était encore normal, et nous sommes donc allés dans notre chambre (respective). Je me suis assis à mon ordinateur, j'ai sauvegardé un fichier sur mon bureau, je l'ai ouvert, et là je me suis aperçu qu'il y avait un mini-bébé tout trognon araignée près de mon clavier. J'en ai profité pour checker s'il y avait une autre araignée pas loin, et j'en ai vu une (une grosse cette fois) sur mon mur. Alors je suis allé chercher des essuie-touts. Entre-temps, Patrick est venu dans ma chambre.
JUSQUE-LÀ, rien de fantastique. Quand je suis revenu, on s'est aperçu qu'il y avait non pas une grosse araignée mais DEUX sur mon mur. Que c'était mignon. Elles étaient près de mon lit. Je me suis donc mis debout dans mon lit (mon lit est à terre... il n'y a pas de base), et ce dans le but de harceler les deux araignées.
Et c'est là que le cauchemar est devenu apparent. Quand je me suis approché pour tuer la première, je me suis aperçu qu'elle était suivie par plusieurs bébés araignées. Après meilleure inspection, on s'est aperçu qu'il y en avait plusieurs sur le mur, et pas nécessairement près de l'araignée en question.
... et après... on s'est rendu compte qu'il y en avait sur tous les murs, ainsi qu'au plafond. Des mini-bébés araignées, tellement petites qu'on aurait dit de minuscules taches se promenant sur les murs (lorsqu'elles bougeaient!). C'était la chose la plus horrible au monde.
Vous savez, je suis une personne normale, et comme toute personne normale, j'aime pas ça les araignées. C'est pas agréable. C'est petit, ça a 48 yeux et 90 pattes et ça pense individuellement comme des sociopathes, et collectivement comme des psychopathes. J'ai donc passé l'heure à avoir des frissons en permanence (vraiment en permanence, c'était même pu le fun à la fin). Évidemment, une conséquence de ça (et du fait que la situation me stressait au plus haut point), j'ai commencé à avoir extrêmement chaud et à suer comme un cochon. Une autre conséquence, que Patrick a aussi allègrement vécue, c'est que ça commence à te piquer partout parce que t'as peur d'en avoir partout sur toi. Et bien sûr, n'importe qu'elle brise déclenche en soi une poussée d'adrénaline (vraiment agréable... rien de tel que de vivre dans un état chronique de peur).
Combien en ai-je tué? Je m'étais dit que j'allais les compter, après un certain moment donné. Dès que j'ai commencé à compter, j'en ai tué 7. Comme je ne faisais que commencer et que j'étais à peine convaincu d'arriver un jour à toutes les tuer, j'ai décidé d'abandonner ce projet de merde. Au bout du compte, je crois en avoir tué facilement plus de deux centaines (sans farce, sans exagération et au mieux de mes capacités d'estimation).
Bref, il appert qu'une des deux araignées (sinon les deux) a eu une portée dans ma chambre ce soir. Ça fait plusieurs fois que je retourne voir dans ma chambre, que je scrutine habilement chacun des murs, et je n'en vois plus. Il est clair qu'il en reste; entre autres, certaines sont probablement tombées à terre. Je pense notamment à celle qui m'est apparue dans la face abruptement et que j'ai repoussée frénétiquement d'un geste de la main très homosexuel (mon geste, pas ma main). Tout ça a été suivi de nombreux râlements et d'innombrables frissons, mais ce n'était plus nouveau à ce moment-là.
C'est pour ça que je suis encore debout, et c'est pour ça que je serai encore debout dans 1 heure, et c'est pour ça que je ne dormirai pas dans ma chambre. Je vous écris directement du salon, où je me suis installé pour le reste de ma journée éveillée.
Je dors sur le divan cette nuit.
2 commentaires:
À la place des tuer, t'aurais pu prendre une feuille de papier, les mettre dans un bocal et les sortir dehors.
C'est tellement utile en plus des areignées!
Honte à toi Phil!
-Kevin
Je suis d'accord avec Kevin
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