mardi 12 février 2008

Périple au Wal-Mart

Depuis longtemps (depuis le début de la session genre), je voulais aller au Wal-Mart. J'ai tâté le terrain par le biais d'opinions diverses, et j'en suis venu à la conclusion qu'il y aurait vraisemblablement deux Wal-Mart à Montréal; un à la station Namur -- auquel je suis déjà allé avec Olivier en décembre --, et un à Saint-Léonard. Celui à Saint-Léonard serait théoriquement plus proche, mais il faut prendre le métro soit jusqu'à Jean-Talon (donc relativement aussi long que l'autre), ou bien prendre un bus depuis Langelier... mais le trajet ne serait pas cours, et je n'aime pas vraiment prendre des autobus quand je ne sais pas où ils s'en vont, en gros.

Donc, j'ai décidé, ce soir, d'aller à la station Namur pour aller au Wal-Mart.

C'est au bout de la ligne orange, près de Côte-Vertu. C'est long. J'ai pris la ligne verte jusqu'à Lionel-Groulx, et j'ai prix la ligne orange rendu là. Je pense que le trajet se fait en peut-être 40 minutes (mais là ce n'était pas à l'heure de pointe, alors c'était quand même un peu plus rapide je présume, une fois embarqué). J'ai quitté ici il devait être 18h40 environ. Je suis revenu vers 21h10-21h15.

Ça laisse le temps de réfléchir. Ça laisse le temps d'être dans sa tête, et de découvrir le monde. Je dis "réfléchir", mais c'est vraiment fou comme j'ai pensé à rien. Je pense que je me suis surpris la majorité du temps à être sur le pilote automatique. Je me suis acheté 3 cahiers à spirales comme je les aime, qui coûtent 3$, ainsi que des stylos noirs comme des bleus que j'avais achetés avant à Longueuil, et finalement des effaces, pour effacer (oui oui).

Il y a toujours trop de monde au Wal-Mart. C'est comme au Dollarama. Ça attire une drôle de clientèle; notamment, on dirait que cette clientèle n'a jamais été élevée, et qu'elle ne comprend pas qu'elle n'est pas la seule au monde. Combien de fois faut-il attendre derrière des gens parce qu'ils prennent toute l'allée, sans vraiment se soucier de qui voudrait bien passer, ou probablement sans se soucier de l'espace qu'ils occupent, en fait. Faut dire que ces endroits-là sont des endroits magiques quand on cherche quelque chose qui ne coûte pas cher et qui fait l'affaire.

En revenant du métro, il y avait une fille avec les yeux bleus qui s'est assise "de côté" (comme la fille aux yeux bruns magiques d'hier). Elle avait un ordinateur portatif, lequel elle a allumé (il avait préalablement été mis en veille). Son nom était quelque chose qui comprenait beaucoup de y, k, i, et z. Elle devait être polonaise. Elle faisait un travail de biogéographie, probablement de l'Université McGill (c'était en anglais). Son travail portait sur les séquoias. Ça avait l'air correct, sauf des petits trucs que j'aurais changé, notamment le fait qu'elle ait écrit genre "from 1C to -6C" (j'aurais dit le -6 avant, parce que -6 < 1). Je pense que c'est la chose qui m'a le plus achalé dans ses trucs, mais je ne pense pas que ça me regardait, alors je n'ai rien dit. J'étais déjà content qu'elle me laisse regarder son travail.

Il fait encore froid. Mes pauvres doigts de mes pauvres mains étaient tout meurtris par ce souffle glacé. Mais ils vont mieux là (ils tapent sur le clavier sans problème présentement, alors je pense qu'ils s'en sont remis, quoique je ne leur ai pas vraiment demandé).

En tout cas... je m'ennuie du temps où il y avait un Wal-Mart à 20 minutes à pied de chez nous. C'est une idée aussi de déménager, maudite marde... quand on déménage, faut TOUJOURS s'assurer qu'il y a un Wal-Mart à la porte d'à côté. Sinon, voulez-vous ben me dire ça donne quoi.

1 commentaire:

Patrick a dit...

moi avec je suis en train de vivre ma dépression post-partum...