Martin Croteau
La Presse
Mesdames, si vous en avez ras le bol ([sic. -- ral-le-bol]) de voir votre copain passer des heures devant son ordinateur, son Nintendo ou son PlayStation, sachez qu'il n'y peut rien. Des chercheurs de l'Université Stanford, en Californie, viennent de démontrer que les hommes sont prédisposés sur le plan neurologique à devenir des accros du jeu vidéo.
Une équipe dirigée par le Dr Allan Reiss a prouvé que les jeux vidéo stimulent davantage chez l'homme que chez la femme la partie du cerveau associée aux sentiments de récompense et de punition. Autrement dit, les exploits de Super Mario procurent plus de satisfaction aux hommes.
Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont étudié le comportement du cerveau de 22 gamers en action, 11 hommes et 11 femmes. Les sujets ont été soumis à un jeu tout simple: en utilisant un curseur, ils devaient «zapper» des boules fonçant sur un mur. Lorsqu'une boule percutait le mur, il reculait. Lorsque les projectiles étaient éliminés, le mur avançait. Tout le long de l'expérience, l'activité cérébrale des joueurs était captée grâce à un appareil d'imagerie par résonance magnétique.
La seule instruction donnée aux participants était d'éliminer le plus grand nombre de boules possible, explique la Dre Fumiko Hoeft, coauteure de l'étude. Tant les joueurs que les joueuses ont vite compris que leur mur reculait lorsqu'il était heurté. Les femmes ont anéanti autant de projectiles que les hommes, mais ces derniers se sont appliqués à éliminer ceux qui s'approchaient du mur. Résultat: les murs des hommes avançaient bien davantage.
Système mésocorticolimbique
Au même moment, les appareils ont détecté chez les joueurs une intense activité du système mésocorticolimbique, la partie du cerveau liée aux sentiments de récompense. «Nous avons découvert que ces régions s'activent beaucoup plus, et de façon beaucoup plus systématique chez les hommes que chez les femmes, lorsqu'ils jouent à ces jeux vidéo», a indiqué la Dre Hoeft, lors d'un entretien téléphonique.
Mais d'autres recherches ont démontré que cette région du cerveau est aussi liée à la dépendance. Voilà qui pourrait expliquer les résultats d'un sondage Harris, mené l'an dernier, qui montrait que les jeunes hommes étaient deux à trois fois plus susceptibles de devenir accros aux jeux vidéo que les jeunes filles.
Malheureusement, même après plusieurs tentatives infructueuses (Nintendo 64, Playstation, Starcraft, Warcraft III, Diablo II, ...), je n'ai jamais réussi à devenir vraiment accro à un jeu. :(
La Presse
Mesdames, si vous en avez ras le bol ([sic. -- ral-le-bol]) de voir votre copain passer des heures devant son ordinateur, son Nintendo ou son PlayStation, sachez qu'il n'y peut rien. Des chercheurs de l'Université Stanford, en Californie, viennent de démontrer que les hommes sont prédisposés sur le plan neurologique à devenir des accros du jeu vidéo.
Une équipe dirigée par le Dr Allan Reiss a prouvé que les jeux vidéo stimulent davantage chez l'homme que chez la femme la partie du cerveau associée aux sentiments de récompense et de punition. Autrement dit, les exploits de Super Mario procurent plus de satisfaction aux hommes.
Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont étudié le comportement du cerveau de 22 gamers en action, 11 hommes et 11 femmes. Les sujets ont été soumis à un jeu tout simple: en utilisant un curseur, ils devaient «zapper» des boules fonçant sur un mur. Lorsqu'une boule percutait le mur, il reculait. Lorsque les projectiles étaient éliminés, le mur avançait. Tout le long de l'expérience, l'activité cérébrale des joueurs était captée grâce à un appareil d'imagerie par résonance magnétique.
La seule instruction donnée aux participants était d'éliminer le plus grand nombre de boules possible, explique la Dre Fumiko Hoeft, coauteure de l'étude. Tant les joueurs que les joueuses ont vite compris que leur mur reculait lorsqu'il était heurté. Les femmes ont anéanti autant de projectiles que les hommes, mais ces derniers se sont appliqués à éliminer ceux qui s'approchaient du mur. Résultat: les murs des hommes avançaient bien davantage.
Système mésocorticolimbique
Au même moment, les appareils ont détecté chez les joueurs une intense activité du système mésocorticolimbique, la partie du cerveau liée aux sentiments de récompense. «Nous avons découvert que ces régions s'activent beaucoup plus, et de façon beaucoup plus systématique chez les hommes que chez les femmes, lorsqu'ils jouent à ces jeux vidéo», a indiqué la Dre Hoeft, lors d'un entretien téléphonique.
Mais d'autres recherches ont démontré que cette région du cerveau est aussi liée à la dépendance. Voilà qui pourrait expliquer les résultats d'un sondage Harris, mené l'an dernier, qui montrait que les jeunes hommes étaient deux à trois fois plus susceptibles de devenir accros aux jeux vidéo que les jeunes filles.
Malheureusement, même après plusieurs tentatives infructueuses (Nintendo 64, Playstation, Starcraft, Warcraft III, Diablo II, ...), je n'ai jamais réussi à devenir vraiment accro à un jeu. :(
2 commentaires:
ya une maudite différence entre "[...] sachez qu'il n'y peut rien." pis "[...] les hommes sont prédisposés sur le plan neurologique à devenir des accros du jeu vidéo."
ouais je sais... c'est une des choses principales qui me gossent à propos de cyberpresse.ca. ils s'adressent aux gens comme s'ils étaient des consommateurs -- c'est-à-dire en sous-estimant leur intelligence et en "vendant les articles".
si vous voyiez des fois les titres des articles... des fois, ils mettent deux parcelles de phrases ensemble afin d'induire le lecteur en erreur en lui laissant croire que les deux ont une relation de cause/conséquence.
comme par exemple, une fois c'était genre "sa femme lui demande de monter le son, il la tue", tandis que la vraie histoire cest: elle lui a demandé de monter le son, il a dit non, elle sest fâchée, ils se sont chicanés pendant 1 heure de tout et de rien, et elle a fini par laccuser dadultère après un certain temps, et il l'a tuée après avoir entendu ces accusations.
cest ça que jappelle "vendre les articles".
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