Ah... je viens de me rappeler pourquoi je suis seul.
En fait, ça m'avait échappé... on dirait que ces temps-ci, je n'y pensais plus tellement.
Hier soir, j'ai fait ma leçon 19 (je suis en retard de 3 leçons (et demie)), alors c'est une bonne chose que j'aie fait ça. Après, j'ai essayé de préparer un peu, tant bien que mal, mon étude pour mathématiques actuarielles II. Après, j'ai gossé dans Linux vraiment longtemps. Hier soir, je me suis dit que j'allais faire fonctionner ma carte wireless dans ma Linusse bosse. Ohhh... la misère les amis... la misère que j'ai eue. Après quelques manipulations çà et là que je n'ai pas comprises, j'ai réussi à activer ma carte... mais c'était bizarre.
Ma carte parvenait à voir les réseaux sans-fils à proximité en terminal et dans un programme qui gère les réseaux, mais je n'utilise ni l'un ni l'autre. Dans deux autres programmes que j'utilise, ni l'un ni l'autre ne la voyait. Alors d'une part, je sais qu'elle fonctionne, et d'autre part, elle ne fonctionne pas pour certains programmes. Assez embêtant... et pour tout vous dire, je n'ai pas réussi à résoudre le problème directement. J'ai simplement décidé de commencer à utiliser l'autre programme à la place ("solution Linux commune" :)).
Tout ça pour dire que ça m'a tenu occupé...
Mais là... j'ai passé la journée à l'école. Et j'arrive ici, j'ai genre deux e-mails de personnes qui me demandent de l'aide pour leur examen de demain. Je sors deux manuels, je cherche tant bien que mal dans mes livres la matière, et je leur explique leurs problèmes, tout ça en essayant de me dépêcher pour ne pas qu'il soit trop tard.
Et après, après avoir fait tout ça... je me sens vide. Vide un peu parce que je sais très bien qu'ils ne veulent pas de mon aide, mais bien de l'aide en général... et moi, comme une torche, je me dépêche à aller fouiller dans mes livres, et je me sens mal parce que je leur réponds très tard.
Et je n'ai plus personne à qui parler. Je me suis rendu compte, ce soir, que si je voulais écrire un e-mail à quelqu'un pour lui parler de ma vie, ou lui demander des nouvelles, lui parler de ce qui ne va pas ou ce qui va bien, parler à quelqu'un du fait que je vais peut-être faire une maîtrise, avoir son opinion, lui dire que mon examen de mathématiques financières III s'est vraiment mal passé, que ça se peut qu'il y ait une grève et que ça me tente pas... ou que je suis fatigué et que j'aurais aimé écouter un film, ou que samedi on pourrait se commander du chinois et passer la soirée ensemble... ouais, je me suis rendu compte ce soir que, si jamais je voulais écrire un e-mail de même à quelqu'un, je n'aurais personne à qui l'envoyer.
Je pense que je suis incompris... ou que je ne vaux pas vraiment la peine qu'on s'attarde à essayer de me comprendre. C'est juste triste je suppose. J'essaie de me consoler en faisant des drôles de choses... je me console en me disant que le devoir de mathématiques financières III va être vraiment beau, parce que je vais le taper en LaTeX, et que je vais utiliser des paquets spéciaux pour faire de jolies en-têtes, et qu'il y aura des tableaux et des choses de même. Je vais aussi essayer de trouver comment faire un Index et ces choses-là -- un peu plus avancé qu'une simple bibliographie, disons-le.
Et le devoir de mathématiques actuarielles III, ça va être le fun... il va falloir modéliser des données, et je pense que je vais me forcer beaucoup, et encore je vais tout taper ça en LaTeX. C'est comme une sorte de projet... un peu comme ma base de données.
Mais personne veut comprendre pourquoi c'est intéressant...
Ah... juste écouter un film le samedi soir. Pas être seul à me demander quoi faire... à écouter des films d'amour tout seul, en me disant que ça donne rien faire tout ce que je fais, que ç'aurait été plus simple si j'avais été comme tout le monde veut être.
Vous voyez ce que je veux dire, "n'avoir personne à qui parler"? Je me résigne à l'écrire sur un maudit blog, parce que je ne peux le dire à personne. Alors au lieu de faire chier une seule personne, j'en fais chier au moins 5-6.
Pas de commentaire...
En fait, ça m'avait échappé... on dirait que ces temps-ci, je n'y pensais plus tellement.
Hier soir, j'ai fait ma leçon 19 (je suis en retard de 3 leçons (et demie)), alors c'est une bonne chose que j'aie fait ça. Après, j'ai essayé de préparer un peu, tant bien que mal, mon étude pour mathématiques actuarielles II. Après, j'ai gossé dans Linux vraiment longtemps. Hier soir, je me suis dit que j'allais faire fonctionner ma carte wireless dans ma Linusse bosse. Ohhh... la misère les amis... la misère que j'ai eue. Après quelques manipulations çà et là que je n'ai pas comprises, j'ai réussi à activer ma carte... mais c'était bizarre.
Ma carte parvenait à voir les réseaux sans-fils à proximité en terminal et dans un programme qui gère les réseaux, mais je n'utilise ni l'un ni l'autre. Dans deux autres programmes que j'utilise, ni l'un ni l'autre ne la voyait. Alors d'une part, je sais qu'elle fonctionne, et d'autre part, elle ne fonctionne pas pour certains programmes. Assez embêtant... et pour tout vous dire, je n'ai pas réussi à résoudre le problème directement. J'ai simplement décidé de commencer à utiliser l'autre programme à la place ("solution Linux commune" :)).
Tout ça pour dire que ça m'a tenu occupé...
Mais là... j'ai passé la journée à l'école. Et j'arrive ici, j'ai genre deux e-mails de personnes qui me demandent de l'aide pour leur examen de demain. Je sors deux manuels, je cherche tant bien que mal dans mes livres la matière, et je leur explique leurs problèmes, tout ça en essayant de me dépêcher pour ne pas qu'il soit trop tard.
Et après, après avoir fait tout ça... je me sens vide. Vide un peu parce que je sais très bien qu'ils ne veulent pas de mon aide, mais bien de l'aide en général... et moi, comme une torche, je me dépêche à aller fouiller dans mes livres, et je me sens mal parce que je leur réponds très tard.
Et je n'ai plus personne à qui parler. Je me suis rendu compte, ce soir, que si je voulais écrire un e-mail à quelqu'un pour lui parler de ma vie, ou lui demander des nouvelles, lui parler de ce qui ne va pas ou ce qui va bien, parler à quelqu'un du fait que je vais peut-être faire une maîtrise, avoir son opinion, lui dire que mon examen de mathématiques financières III s'est vraiment mal passé, que ça se peut qu'il y ait une grève et que ça me tente pas... ou que je suis fatigué et que j'aurais aimé écouter un film, ou que samedi on pourrait se commander du chinois et passer la soirée ensemble... ouais, je me suis rendu compte ce soir que, si jamais je voulais écrire un e-mail de même à quelqu'un, je n'aurais personne à qui l'envoyer.
Je pense que je suis incompris... ou que je ne vaux pas vraiment la peine qu'on s'attarde à essayer de me comprendre. C'est juste triste je suppose. J'essaie de me consoler en faisant des drôles de choses... je me console en me disant que le devoir de mathématiques financières III va être vraiment beau, parce que je vais le taper en LaTeX, et que je vais utiliser des paquets spéciaux pour faire de jolies en-têtes, et qu'il y aura des tableaux et des choses de même. Je vais aussi essayer de trouver comment faire un Index et ces choses-là -- un peu plus avancé qu'une simple bibliographie, disons-le.
Et le devoir de mathématiques actuarielles III, ça va être le fun... il va falloir modéliser des données, et je pense que je vais me forcer beaucoup, et encore je vais tout taper ça en LaTeX. C'est comme une sorte de projet... un peu comme ma base de données.
Mais personne veut comprendre pourquoi c'est intéressant...
Ah... juste écouter un film le samedi soir. Pas être seul à me demander quoi faire... à écouter des films d'amour tout seul, en me disant que ça donne rien faire tout ce que je fais, que ç'aurait été plus simple si j'avais été comme tout le monde veut être.
Vous voyez ce que je veux dire, "n'avoir personne à qui parler"? Je me résigne à l'écrire sur un maudit blog, parce que je ne peux le dire à personne. Alors au lieu de faire chier une seule personne, j'en fais chier au moins 5-6.
Pas de commentaire...