samedi 29 août 2009

SCOR et L'Excellence

Le 15 juillet, j'avais eu une entrevue chez L'Excellence, comme Axel l'avait entre-dit le 27 juillet, après sa première journée. L'entrevue, même si je n'avais pas eu la job, s'était très bien passée.

Le 22 juillet, c'est-à-dire une semaine plus tard, j'avais eu une entrevue chez SCOR, qui est une grande compagnie de réassurance (une compagnie qui assure les compagnies d'assurance). La réassurance est un domaine très hermétique, au point où c'était pas mal la seule fois où j'avais eu l'occasion d'entendre parler d'une offre pour une compagnie de réassurance (mais je ne me suis jamais tenu au courant, alors qu'en sais-je réellement?). Ce n'était malheureusement pas un emploi à temps plein; c'était un stage d'une durée de trois ou quatre mois, qui aurait débuté en septembre ou en octobre, et qui n'offrait aucune possibilité d'emploi permanent futur (c'est important pour la suite). Bref, c'était réellement juste un stage.

L'entrevue s'était bizarrement passée. Premièrement, le gars que je rencontrais devait parler avec quelqu'un au téléphone environ 45 minutes avant que j'arrive, mais la personne n'avait jamais appelé. Comme de fait, on commence l'entrevue, et après 5 minutes il se fait dire que la personne est au bout du fil et qu'ils attendent tous après lui. J'ai dû attendre une bonne demi-heure à lire La Presse et faire les jeux dedans.

Pour le poste, ils demandaient spécifiquement de l'expérience avec Access, chose que je n'ai que très peu (je ne me vanterais jamais de savoir comment Access fonctionne, mais je connais les dessous d'Access, étant donné que ça fonctionne avec SQL). Comme c'était un stage et qu'il fallait de l'expérience dans quelque chose que je ne connaissais pas vraiment, j'ai pris ça un peu relaxe. J'ai parlé beaucoup avec le gars, très sympathique.


Fast-forward au 30 juillet. J'écrivais cette journée-là, dans un message intitulé Journée exigeante, que la journée avait été longue et stressante, et qu'il faisait très chaud. Je vous avais dit que j'allais y revenir quand tout allait être terminé. C'est terminé depuis mardi, fin d'après-midi, alors j'y reviens ce soir.

Rewind au 29 juillet, c'est-à-dire la veille. Axel arrive du travail, et commence à me dire qu'ils ont parlé de moi à sa job. En fait, la personne que j'avais rencontrée a commencé à parler au vice-président informatique de L'Excellence à propos d'un candidat "qui était vraiment bon en informatique" (l'expression utilisée ressemblait à "qui fait de la programmation depuis qu'il a deux ans" ou "depuis la naissance" ou quelque chose comme ça) et qui pourrait intéresser le vice-président pour son département d'informatique. Axel, croyant qu'il s'agissait de moi, s'est incrusté dans la conversation.

Voyez-vous, la raison pour laquelle le département d'actuariat engageait quelqu'un c'était parce qu'ils venaient de perdre un employé qui s'était justement fait transférer en informatique. Pendant l'entrevue, ils m'avait dit qu'ils avaient peur de me prendre et que je demande à être transféré trois mois plus tard en informatique. T'as beau dire "oui" ou "non", la réponse reste "oui" dans la tête des interlocuteurs. C'est comme ça que j'ai réussi à me "barrer" du département d'actuariat. (Remarquez que cela n'est pas une manière de dire que "j'aurais été pris SI ..." -- ça veut juste dire que j'étais certain de ne pas être pris).

Bref, pour faire une histoire courte, Axel apprendra plus tard que le vice-président se cherchait récemment un "actuaire bon en informatique" pour rajouter à son équipe. La fille que j'avais rencontrée en entrevue lui a donc transféré mon CV. Par le fait même, elle a donné le numéro de téléphone du VP à Axel pour qu'Axel me le donne pour que je l'appelle pour lui parler un peu. En arrivant, il m'a raconté ça et m'a donné le numéro de téléphone.


Fast-forward 14-16 heures. On est le 30 juillet. Au matin, vers les 9h, le monsieur que j'avais rencontré chez SCOR m'appelle et m'annonce la bonne nouvelle: ils veulent m'avoir pour le stage.

Je ne savais pas vraiment quoi faire, étant donné tout ce qui s'était passé la veille. Je lui ai dit que je voudrais lui donner une réponse plus tard, en voulant dire "dans la semaine". Il voulait une réponse dans la journée, d'ici la fin de l'après-midi.

Je me dépêche à appeler le VP informatique chez L'Excellence. J'ai eu de la misère à rentrer en contact avec lui (la première fois il était dans son char), mais j'ai fini par lui parler une vingtaine de minutes au téléphone vers les 11h30. Vers 11h50, il m'a demandé si j'étais disponible pour le rencontrer cette journée-là et "placoter" un peu, chose que j'acceptai volontiers. On s'était donné rendez-vous pour 13h00.

Je suis parti en trombes, sans dîner, et je suis arrivé flush à 13h00 là-bas. L'entretien a duré environ 1h30. Initialement, ils étaient seulement deux, puis une troisième personne a été invitée à se joindre au groupe. Nous étions donc quatre et nous discutions.

Tout s'est extrêmement bien passé, pour tout vous dire. La job avait l'air absolument excellente; beaucoup de programmation, et surtout des choses que j'aime vraiment beaucoup. Ç'aurait été du SQL (justement) et du C#, qui est un dérivé de C/C++ et qui ressemble beaucoup à Java (excellent, donc). Malheureusement, le VP n'avait pas l'autorisation d'engager qui que ce soit; ils ne manquaient pas d'employés. Aussi, il voulait créer un poste pour moi (il m'a clairement dit qu'il était intéressé), mais pour ce faire il devait parler à son boss, qui lui était en vacances pour encore 3 semaines. Il m'a donc dit que si j'avais à avoir des nouvelles, ce serait dans minimum 3 semaines.

J'avais donc une décision à prendre: est-ce que j'accepte le stage chez SCOR, et après tout est à recommencer, ou bien je prends une chance, je dis non à SCOR et j'attends la réponse de L'Excellence. J'ai cogité là-dessus jusqu'à ce que je revienne chez nous. J'ai parlé à Patrick en revenant, et comme je considérais mes chances assez bonnes (et surtout parce que c'était un emploi permanent et que c'était un emploi que je ne pourrais pas trouver ailleurs -- en informatique...), j'ai finalement décidé de laisser faire SCOR et de prendre une chance.

J'ai appelé le monsieur chez SCOR, et je lui ai dit que j'allais passer mon tour. Après tous ces énervements, j'avais mangé du riz.


Fast-forward au 18 août. J'ai rappelé le VP informatique et lui ai demandé s'il y avait eu des développements. Il m'a dit qu'il en avait glissé un mot à son boss, et qu'il faudrait qu'on me rencontre à nouveau. En fait, la manière que j'ai compris, son boss voulait me rencontrer avec le VP pour voir ce qu'il en était, si je valais la peine, etc. Bref, une autre entrevue. Il m'a donc demandé de lui envoyer un courriel pour qu'il puisse fixer un rendez-vous pour ce nouvel entretien. Je lui ai donc envoyé un courriel.

Une semaine entière s'est écoulée avant que j'aie les moindres nouvelles, le 25 août (mardi passé). En revenant de chez Olivier quand on est allé jouer au hockey, le VP m'avait écrit un courriel à 16h58 ("fin d'après-midi").

Le courriel commence comme suit:

Bonjour Philippe,



Je n’ai pas obtenue [sic] les autorisations pour une nouvelle embauche pour le moment. [...]



Je suis à la case départ.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

C'est plate mais ce n'est pas tes compétences qui sont la cause...
Lâche pas Philippe.

Amine a dit...

Avoir été exposé aux mêmes informations que toi au départ, j'aurais sûrement pris la même décision.

ct 50/50. C'est juste mal tombé...yaura sûrement d'autres opportunités...