mercredi 5 août 2009

L'Adversaire (suite & fin)

Le 20 juillet je vous entretenais concernant un film que je voulais voir, L'Adversaire. Je ne vous raconterai pas l'histoire une fois de plus; je vais plutôt me contenter de résumer le résumé que j'avais fait.

L'histoire est basée sur une histoire vraie et montre la vie adulte d'un homme qui fait croire à tout le monde (toute sa famille) qu'il est médecin tandis qu'il ne l'est pas (il n'a pas d'emploi). Il vit avec l'argent que des connaissances lui donnent pour qu'il l'investisse (chose qu'il ne fait pas).

Ça faisait vraiment longtemps que Patrick et moi voulions le voir (on était encore à Longueuil quand on l'avait vu au club vidéo il me semble).

Nicolas avait suggéré de l'emprunter à la bibliothèque nationale, qui était une excellente idée. Je me contenterai donc de chiâler pour les 30 prochaines secondes à propos de leur maudit système de réservation. En fait, c'est tout simple. Patrick trouve ça normal, moi je trouve pas ça normal, Nicolas non plus. On dira donc que l'opinion générale est partagée. La chose est la suivante: on ne peut pas réserver un document déjà disponible.

"Mais s'il est disponible, ça change rien", me direz-vous. Eh ben non. Voyez-vous, pour eux, un document disponible est un document qui a été retourné mais qui n'est pas nécessairement sur les tablettes. La fois où on est allé, il y avait plusieurs copies disponibles, et aucune n'était trouvable. C'est pour ça que je trouve que c'est vraiment, vraiment mal pensé. Parce qu'en fait, ce n'est même plus "premier arrivé premier servi", qui est essentiellement le but de la réservation. Là c'est "premier arrivé au bon moment premier servi".

D'ailleurs, ça a pris un temps fou avant que je puisse le réserver. C'était assez con ça aussi, parce que à chaque jour, toutes les copies devenaient disponibles bientôt le lendemain (qui faisait que je ne pouvais pas les réserver). Aucune idée pourquoi, mais en tout cas, tout ça pour dire que je n'ai pas apprécié l'expérience.

J'ai finalement réussi à le réserver (dans les environs du 25 ou du 26 juillet je crois). On m'a appelé hier après-midi pour me dire que c'était disponible, que j'avais 3 jours pour aller le chercher ou annuler la réservation (sans quoi je devrais payer 1$ de frais), et où je devais aller le chercher. Nous sommes allés hier après-midi (directement après l'appel) et nous l'avons écouté en soirée.

Chose qui est remarquable: le DVD est impeccable. Je me serais attendu à ce qu'il soit tout égratigné et qu'il soit difficilement lisible, comme n'importe quel DVD dans un club vidéo, mais non. Absolument impeccable. Et ce n'est pas un film récent je vous rappelle -- ça date du début des années 2000.


Mauvaise nouvelle: le film est plate. En fait, je m'attendais à ce que le film raconte son histoire. Vous savez, on ne connaît rien à propos de l'histoire, on regarde le film, et on apprend ce qui s'est passé. Au lieu de ça, une connaissance assez grande du récit doit être connue a priori, et le film ne fait que... jouer cette histoire, bref. Aussi, comme dans tout bon film qui est basée sur une histoire vraie, on s'attend à ce que le film se termine par mettons "En 1997, bla bla bla a subi son procès et a été reconnu coupable...", et "[i]l purge présentement sa peine [...]".

Mais non, rien de tout ça.

Et pendant le film, quand quelqu'un pleure, on ne lui demande pas pourquoi. Ce n'est pas important. La personne a beau s'accoter sur la table et brailler à chaudes larmes pendant une heure, non on s'en fout il ne faut pas lui parler, il faut l'éviter.

En tout cas... l'histoire en soi est intéressante, mais c'est tout. Le film ne vaut pas la peine d'être acheté (emprunté gratuitement c'est moins pire).


C'était ma critique de la semaine. :)

2 commentaires:

Patrick a dit...

tout ce que tu dis du film est très juste.. j'approuve à 100% tes propos diffamatoires

Anonyme a dit...

On ne dit pas diffamatoires, on dit romancé...