jeudi 10 juillet 2008

Impolitesse

Bon, ce n'est pas vraiment de l'impolitesse... mais je ne savais pas vraiment comment appeler ça.

Ce matin, je n'ai pas pu avoir mon traditionnel café, à cause que j'ai été y mettre du lait qui faisait des choses bizarres dedans. Sans trop m'éterniser, disons simplement que je n'ai pas eu de café. J'ai pris du pepsi à la place, en pensant que ça ferait pareil.

Vers 10h30, j'étais en train de mourir (je suis rendu caffeine-addicted). C'est pourquoi j'ai décidé, pour la première fois de l'été, d'aller m'acheter un très grand café à la vanille française au Tim Horton's de la station McGill.

Fatigué, je suis partiellement dans mon monde. Et au Tim Horton's, juste pour faire chier, il n'y a absolument aucun ordre. Il y a une file, ouais... et il y a deux caissiers, une seule caisse, et ils servent au moins 3 personnes en même temps, de telle sorte que rendu au comptoir, personne n'est devant la caisse, et personne ne sait qui sera servi avant qui et quoi coûte combien à qui. Et ça, ça m'énerve, parce que ça manque d'efficacité, mais surtout, SURTOUT, ça manque de clarté. En tant que client, j'ai réellement une seule tâche, qui est de rester où je dois être et pas tirer sur personne. Mais quand l'endroit où il faut être est mal défini, des envies de tirer tout le monde surviennent.

La femme en arrière de moi travaillait pour le STM et avait amené sa fille. Elle a commandé un gros café pour elle-même, et elle a commandé quelque chose pour sa fille, mais pas la première fois, juste la deuxième fois (parce que personne ne commandait au bon moment, évidemment), et je pense que ça faisait que sa fille était cliente à part entière (indépendamment de sa mère). Et ça c'était un irritant de plus, parce que je n'étais même plus en mesure de compter le nombre de clients qui attendaient dans un désordre absolu en même temps que moi.

Le gars dit que ça coûte 2$ et des poussières (c'était moi). La femme se dépêche à dire au monsieur que "j'ai juste pris un gros café", blah blah blah... alors il a fallu que le caissier lui explique que c'était à moi qu'il parlait (vous voyez bien que ça manque d'ordre). Heureusement, je n'écoutais pas à ce moment-là, alors j'ai été épargné de cette horreur commerciale-là. Le caissier m'a donc interpelé, et j'ai compris ce qu'il venait de se passer. Mais j'avais vraiment juste hâte de foutre mon camp.

Et c'est là que le moment d'impolitesse est survenu. La femme, réalisant son erreur, s'est mise à rire et m'a dit en souriant "excusez-moi monsieur". Je l'ai regardée, sans sourire ni même broncher de la face, et je ne lui ai rien dit. J'ai payé et j'ai quitté. Imaginez-vous, la pauvre femme... elle devait bien être convaincue que j'étais frustré parce qu'elle avait essayé de payer pour moi.

Ah, maudite place de B.S. honnêtement.

6 commentaires:

Anonyme a dit...

Si tu ne buvais pas de café, tu n'aurais pas ce genre de problème...
Vive le Pepsi

Patrick a dit...

attends.. la femme était frustrée (i.e., riait jaune) ou elle riait de bon coeur?

Seigneur a dit...

elle riait de bon coeur là... elle avait lair vraiment fine, lol

Patrick a dit...

ah c vraiment chien..... lol

jaime sa les chauffeurs sympathiques (sont bcp plus rares a montréal je trouve.. a la rtl dapres moi ils se font dire detre sympathique et client = roi & stuff..)

Anonyme a dit...

C'est vrai qu'au Tim Hortons, c'est fou l'attente de même comment c'est désorganisé

Mais le pire je trouve, c'est pas ça
je m'explique juste pas que Tim Hortons prenne pas les cartes de débit même en 2008
ça doit être la seule place au monde que je connais qui prend crédit mais pas débit...

Seigneur a dit...

tim horton's prend les cartes de crédit à présent? je pensais qu'ils refusaient de faire ça parce que ça augmentait le temps pour "processer" un client... eh! ben!

de toute manière, je ne vais jamais là... là c'était une question de vie ou de mort!! (bon, j'embellis l'histoire, je sais...)