dimanche 13 avril 2008

Canadiens

Je reviens tout juste d'un voyage extraordinaire à la pharmacie (Pharmaprix). Y'a même un monsieur qui m'a dit bonjour (il travaillait là). Je me suis senti vraiment important pour quelqu'un l'histoire d'un moment... ça fait du bien.

J'ai joué un gros 33 minutes ce matin à Warcraft pendant qu'Olivier me regardait et qu'il déjeunait. Il était comateux un peu, alors je ne sais même pas si ça le dérangeait ou pas, mais en tout cas, il est quand même chanceux parce qu'il ma vu jouer à Warcraft. J'étais rendu au niveau où j'étais rendu quand j'avais lâché ça en 2006, lequel je n'avais pas été en mesure de compléter. Je suis content de vous annoncer que je l'ai complété sans trop de problème ce matin... alors ce qui s'en vient est une contrée totalement inconnue pour moi!

Hier, on a écouté les Canadiens. En séries. À domicile. On a écouté les Canadiens en séries à domicile. C'est juste malade. La seule raison pourquoi je voudrais écouter le hockey, ce serait parce qu'on est en séries et que le Canadien est à domicile. Vous devriez voir...

Vous devriez voir la foule. C'est juste beau à voir. Premièrement, tout le monde à un chandail du Canadien. On doit pouvoir compter le monde avec des chandails normaux sur les doigts de la main et des mains de singe (des pieds... c'est comme ça que Pat appelle ça, des pieds), et compter le monde avec un chandail de Boston sur les doigts de la main. Mais il existe deux types de chandail du Canadien: à domicile (tout rouge avec un peu de blanc), et à l'étranger (tout blanc avec un peu de rouge).




Imaginez-vous environ la moitié des gens avec le premier chandail, l'autre moitié avec le deuxième. C'est à peu près la proportion observée hier par mes yeux de marmotte. Ça fait une foule typiquement... rouge et blanche... c'est-à-dire aux couleurs du Canadien.

Et on est fou à Montréal. On chante l'Hymne national. Et c'est beau à entendre (et à voir, parce qu'on est en rouge et en blanc).

Dès que le Canadien tire, on entend la foule devenir énervée. Dès que Boston touche à la rondelle, ils se font huer.

Et quand il y a un but... ah, quand il y a un but. On n'entend plus rien pendant quelques instants. Ensuite, tout ce qu'on entend, ce sont des "Oh hé, oh hé! Oh hé, oh hé! Oh hé, oh hé! Oh hé, oh hé!".

Quand Boston compte, il doit y avoir 4 partisans qui se lèvent, et qui se font menacer.

Ah, on est beau à Montréal.

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