Il fait frette à soir! Surtout que j'ai enlevé ma doublure récemment... parce que je pensais que c'était fini des froids de même. En m'en venant, je ne sentais plus mon nez ni mes bouts de doigts, alors je me suis dit, "amusons-nous à estimer la température ressentie", dans le but d'être le plus près possible de la réalité.
Au début, j'ai estimé ça à -50 Celsius, mais bon... après m'être calmé (lol), j'ai décidé d'estimer ça à -20 Celsius. Température ressentie selon Météomédia à Montréal Valley: -18 Celsius. Pas pire pareil... pas pire pentoute. :)
Dans le métro, j'ai quitté (ils m'ont quitté) Simon-Alexandre et Axel à Berri-UQÀM. Quelque quoi... deux stations plus tard peut-être, en tout cas j'étais passé Beaudry, on entend genre qu'il n'y a plus de service sur la ligne verte (ah non...) entre les stations Pie-IX (gulp...) et Honoré-Beaugrand (awwwww FUCK).
Rendu à Pie-IX, il y avait des policiers qui faisaient le tour des wagons pour nous dire de sortir. Alors je me suis mis à paniquer, ça y'est j'arriverai jamais chez nous avant minuit, je serai pas capable de trouver quel autobus prendre et je vais être trop gêné pour demander à quelqu'un, je vais mourir de froid et on va me retrouver mort dans 3 mois dans un fossé, je vais marcher 100 km dans la mauvaise direction parce que je suis perdu, il faudra que je fasse un vol à main armée pour me nourrir et survivre... ah non... et là j'ai contemplé le suicide, qui est la chose à faire dès qu'un petit imprévu survient.
Mais bon, pendant que je commençais à perdre espoir, le policier a aussi dit qu'il y avait (déjà... j'en revenais juste pas) un service de navettes en haut.
Wow... cool, bien fait, top notch, bravo...
Je montai en haut et entendis un employé du métro donner des directions pour aller prendre lesdites navettes. Je suivis donc à la lettre les directions, qui de toute manière étaient empiriquement observables en regardant le peloton de soldats se diriger vers la sortie où on nous accueillerait en héros.
L'autre bord de la rue siégeaient deux autobus dont le trajet était appelé "Service temporaire". C'était bien là où je devais aller. J'entrai donc dans l'autobus, nulle panique à mes trousses, disant ainsi bonsoir au chauffeur, et du même coup me garantissant une place dans l'autobus.
Le trajet suivait exactement les stations de métro. Mais comme j'allais au terminus, je n'en avais que faire de cette exactitude, car tous les chemins mènent à Rome, et que je me rends à Rome.
Je ne sais pas combien de temps que j'ai perdu avec cette aventure rocambolesque sans précédent, mais j'estimerais cette quantité (dimensionnelle, c'est-à-dire non adimensionnelle) à environ 15 minutes. Pas si pire quand même, quand on y pense...
Et c'est pour ça que je disais que le métro était une machine bien huilée. Parce que je vais vous dire ben franchement, la partie la plus longue de mon trajet, ça a été le trajet à pied pour me rendre chez nous, que je dois faire en tout temps, nonobstant la bonne tenue du service habituel.
Au début, j'ai estimé ça à -50 Celsius, mais bon... après m'être calmé (lol), j'ai décidé d'estimer ça à -20 Celsius. Température ressentie selon Météomédia à Montréal Valley: -18 Celsius. Pas pire pareil... pas pire pentoute. :)
Dans le métro, j'ai quitté (ils m'ont quitté) Simon-Alexandre et Axel à Berri-UQÀM. Quelque quoi... deux stations plus tard peut-être, en tout cas j'étais passé Beaudry, on entend genre qu'il n'y a plus de service sur la ligne verte (ah non...) entre les stations Pie-IX (gulp...) et Honoré-Beaugrand (awwwww FUCK).
Rendu à Pie-IX, il y avait des policiers qui faisaient le tour des wagons pour nous dire de sortir. Alors je me suis mis à paniquer, ça y'est j'arriverai jamais chez nous avant minuit, je serai pas capable de trouver quel autobus prendre et je vais être trop gêné pour demander à quelqu'un, je vais mourir de froid et on va me retrouver mort dans 3 mois dans un fossé, je vais marcher 100 km dans la mauvaise direction parce que je suis perdu, il faudra que je fasse un vol à main armée pour me nourrir et survivre... ah non... et là j'ai contemplé le suicide, qui est la chose à faire dès qu'un petit imprévu survient.
Mais bon, pendant que je commençais à perdre espoir, le policier a aussi dit qu'il y avait (déjà... j'en revenais juste pas) un service de navettes en haut.
Wow... cool, bien fait, top notch, bravo...
Je montai en haut et entendis un employé du métro donner des directions pour aller prendre lesdites navettes. Je suivis donc à la lettre les directions, qui de toute manière étaient empiriquement observables en regardant le peloton de soldats se diriger vers la sortie où on nous accueillerait en héros.
L'autre bord de la rue siégeaient deux autobus dont le trajet était appelé "Service temporaire". C'était bien là où je devais aller. J'entrai donc dans l'autobus, nulle panique à mes trousses, disant ainsi bonsoir au chauffeur, et du même coup me garantissant une place dans l'autobus.
Le trajet suivait exactement les stations de métro. Mais comme j'allais au terminus, je n'en avais que faire de cette exactitude, car tous les chemins mènent à Rome, et que je me rends à Rome.
Je ne sais pas combien de temps que j'ai perdu avec cette aventure rocambolesque sans précédent, mais j'estimerais cette quantité (dimensionnelle, c'est-à-dire non adimensionnelle) à environ 15 minutes. Pas si pire quand même, quand on y pense...
Et c'est pour ça que je disais que le métro était une machine bien huilée. Parce que je vais vous dire ben franchement, la partie la plus longue de mon trajet, ça a été le trajet à pied pour me rendre chez nous, que je dois faire en tout temps, nonobstant la bonne tenue du service habituel.
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