C'est le nom de notre professeur de modèles de survie.
Parmi les choses intéressantes dont je préfèrerais ignorer, il s'agit de la première fois qu'il donne ce cours-là. Cool hein?
Même si son nom est bizarre, il parle français pas si pire, c'est-à-dire qu'il est compréhensible. Sauf qu'une fois de temps en temps, il sort des choses qui ne semblent pas vouloir dire grand-chose (tantôt je l'ai entendu dire un mot qui ressemblait à « tourlougues »... j'ai sûrement mal compris, mais pour comprendre quelque chose comme ça, il faut quand même avoir certaines lacunes çà et là).
Il est surexcité, bizarre, et il parle aïgu quand il est excité. C'est assez horrifiant.
Oh, et il pense qu'on est handicapé, vu que c'est un cours d'actuariat, et non pas de mathématiques (même si toute la matière du cours sont des mathématiques). Donc, il a peur de nous parler d'espérance ou de variance, et il a peur d'écrire des symboles mathématiques comme « pour tout », « il existe », l'infini, ces choses-là que tout le monde connaît. Ah, et il a passé les deux derniers cours, donc 3 heures, pour faire ceci: nous expliquer à quoi servait le cours que l'on suivait, et nous expliquer comment calculer des trucs que l'on fait depuis probabilités I (première session) et statistique I (deuxième session). Nous sommes en quatrième session, je rappelle.
Ses phrases ont plus de contenu entre parenthèses (il appelle ça des guillemets) que du contenu normal. Il n'arrive pas à expliquer quelque chose clairement, mais dans le but (invariablement échoué) d'être clair, il s'assure d'y aller par accumulation d'exemples. En outre, là où aucun exemple n'était nécessaire, il a réussi à en donner trois (trois ostis d'exemples), et il doit avoir passé 10 minutes à nous expliquer qu'il pourrait en faire plein plus beaucoup trop, et que ça c'était vraiment n'importe quoi, qu'il aurait pu en faire d'autres, n'importe qui pourrait en faire d'autres, ces trois-là sont juste des exemples parmi tant d'autres, c'est juste pour montrer, on pourrait demander à quelqu'un d'autre, et il pourrait arriver avec des exemples totalement différents, et c'est normal parce que ces trois exemples-là ne sont pas les seuls qui puissent être construits, ce sont juste des exemples.
Ça c'est le plus. Y'a aussi le gars cave en avant qui est cave pour vrai (vraiment cave... assez pour que je me demande comment il peut avoir réussi tous les prérequis pour ce cours). Par exemple, il chiâle chaque fois que le prof change de sujet parce que le changement de sujet est pas assez clair, alors il ne peut pas l'écrire clairement dans ses notes (on est à la maternelle). Et il a toujours l'air frustré parce que le prof est pas clair selon lui (genre il fait des signes de non et ces choses futiles-là).
On parle d'estimateurs. Un estimateur sert à donner des estimés pour des paramètres inconnus. On peut également calculer le biais de l'estimateur, qui se trouve à être la différence entre la moyenne des estimés que l'estimateur donne et le vrai paramètre (inconnu). Le but c'est que les deux soient égaux, i.e. que l'estimateur se rapproche le plus possible du paramètre à estimer. En tout cas.
Et là on parlait d'estimateurs biaisés (i.e. qui ne convergent pas nécessairement vers le paramètre), et donc on a commencé à parler d'estimateurs dits asymptotiquement non biaisés. En gros, c'est qu'avec un échantillon de taille infinie, l'estimateur ne serait pas biaisé. Donc, on en parle pendant un gros 15-20 minutes, le professeur s'éternise, il nous montre un théorème pour montrer si l'estimateur converge en probabilités, ces choses-là... et là, le génie, la lumière, Einstein lui-même, s'insurge (fâché parce que le prof n'est pas clair), et lui demande « il converge vers quoi??? ».
Euh... 13.
Parmi les choses intéressantes dont je préfèrerais ignorer, il s'agit de la première fois qu'il donne ce cours-là. Cool hein?
Même si son nom est bizarre, il parle français pas si pire, c'est-à-dire qu'il est compréhensible. Sauf qu'une fois de temps en temps, il sort des choses qui ne semblent pas vouloir dire grand-chose (tantôt je l'ai entendu dire un mot qui ressemblait à « tourlougues »... j'ai sûrement mal compris, mais pour comprendre quelque chose comme ça, il faut quand même avoir certaines lacunes çà et là).
Il est surexcité, bizarre, et il parle aïgu quand il est excité. C'est assez horrifiant.
Oh, et il pense qu'on est handicapé, vu que c'est un cours d'actuariat, et non pas de mathématiques (même si toute la matière du cours sont des mathématiques). Donc, il a peur de nous parler d'espérance ou de variance, et il a peur d'écrire des symboles mathématiques comme « pour tout », « il existe », l'infini, ces choses-là que tout le monde connaît. Ah, et il a passé les deux derniers cours, donc 3 heures, pour faire ceci: nous expliquer à quoi servait le cours que l'on suivait, et nous expliquer comment calculer des trucs que l'on fait depuis probabilités I (première session) et statistique I (deuxième session). Nous sommes en quatrième session, je rappelle.
Ses phrases ont plus de contenu entre parenthèses (il appelle ça des guillemets) que du contenu normal. Il n'arrive pas à expliquer quelque chose clairement, mais dans le but (invariablement échoué) d'être clair, il s'assure d'y aller par accumulation d'exemples. En outre, là où aucun exemple n'était nécessaire, il a réussi à en donner trois (trois ostis d'exemples), et il doit avoir passé 10 minutes à nous expliquer qu'il pourrait en faire plein plus beaucoup trop, et que ça c'était vraiment n'importe quoi, qu'il aurait pu en faire d'autres, n'importe qui pourrait en faire d'autres, ces trois-là sont juste des exemples parmi tant d'autres, c'est juste pour montrer, on pourrait demander à quelqu'un d'autre, et il pourrait arriver avec des exemples totalement différents, et c'est normal parce que ces trois exemples-là ne sont pas les seuls qui puissent être construits, ce sont juste des exemples.
Ça c'est le plus. Y'a aussi le gars cave en avant qui est cave pour vrai (vraiment cave... assez pour que je me demande comment il peut avoir réussi tous les prérequis pour ce cours). Par exemple, il chiâle chaque fois que le prof change de sujet parce que le changement de sujet est pas assez clair, alors il ne peut pas l'écrire clairement dans ses notes (on est à la maternelle). Et il a toujours l'air frustré parce que le prof est pas clair selon lui (genre il fait des signes de non et ces choses futiles-là).
On parle d'estimateurs. Un estimateur sert à donner des estimés pour des paramètres inconnus. On peut également calculer le biais de l'estimateur, qui se trouve à être la différence entre la moyenne des estimés que l'estimateur donne et le vrai paramètre (inconnu). Le but c'est que les deux soient égaux, i.e. que l'estimateur se rapproche le plus possible du paramètre à estimer. En tout cas.
Et là on parlait d'estimateurs biaisés (i.e. qui ne convergent pas nécessairement vers le paramètre), et donc on a commencé à parler d'estimateurs dits asymptotiquement non biaisés. En gros, c'est qu'avec un échantillon de taille infinie, l'estimateur ne serait pas biaisé. Donc, on en parle pendant un gros 15-20 minutes, le professeur s'éternise, il nous montre un théorème pour montrer si l'estimateur converge en probabilités, ces choses-là... et là, le génie, la lumière, Einstein lui-même, s'insurge (fâché parce que le prof n'est pas clair), et lui demande « il converge vers quoi??? ».
Euh... 13.
3 commentaires:
Je voudrais seulement ajouter, dans le même ordre d'idée, que notre professeur de mathématiques financières IV, René Delsanne, qui lui aussi semble souffrir de soubresauts de voix aigus, enseigne avec une baguette magique. Du style Harry Potter, elle a une trentaine de centimètres et porte a son extrémité une sorte de boule beige qui ressemble très étrangement à une couille. On raconte qu'il s'agirait de sa propre couille perdue dans un duel contre Voldemort il y a longtemps. (remarquez que ca expliquerait sa voix).
lol, bon texte
Non, ça converge vers 42, 42!
Et oui, c'était ÇA mon premier commentaire sur ce blog.
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