samedi 14 avril 2007

Colis suspect à Édouard!

12 avril 2007. J'ai du tutorat à 11h tapantes (11h00.....). Je pars tight de chez nous, disons 10h30, ce qui fait en sorte qu'en marchant vite, j'arrive vers 11h02, 11h03. J'arrive vers ça oui, donc je suis en retard; mais en plus, il y a une ô combien jolie chinoise que je vois une fois de temps en temps à la bibliothèque qui s'en vient en sens inverse et qui m'interpelle (sourire en main). Elle me retient donc une bonne minute et demie supplémentaire. Bref, je suis en retard pour le tutorat.

J'arrive donc au local du tutorat, là où aucune étudiante en fait ne m'attend. La secrétaire m'informe que l'étudiante en question est au CAM (centre d'aide en mathématiques), et qu'elle m'y attend. Je m'excuse à la secrétaire d'être en retard. Et elle répond: "bah c'est correct, ça arrive, surtout dans les circonstances...". Éberlué, ébahi en fait, je lui demande ce qu'elle veut dire ("qu'est-ce que vous voulez dire?", dans le genre). Elle me répond: "ben avec tout ce qui arrive...". Ne comprenant pas du tout où elle veut en venir, je lui dis "ah ouais ouais, ok :)" et me dirige vers le CAM.

À partir d'un certain moment en me rendant vers le CAM, je suis la psychologue dont le bureau est aussi dans le CAM (charmant), et qui s'avère être la responsable du tutorat. Ne voulant pas la devancer en créant un malaise (les vieux ça marche jamais trop vite), rendu à ses côtés je lui dis "ouin on prend ça relax à matin!". Elle me dit "pas bien bien le choix, mes deux rendez-vous ont été annulés, mon rendez-vous de 9 heures a été annulé, celui de 9h30 aussi...". Je lui demande comment ça, et elle me répond le plus sérieusement du monde, "ben à cause de l'alerte au colis suspect".

Pas vite-vite le monsieur, je n'avais pas encore compris à ce moment-là que c'est ce dont la secrétaire parlait; mais je l'ai compris pas trop longtemps après, alors je ne me sens pas SI limité.

Ainsi donc, le 12 avril, vers les 9 heures tapantes (9h00........), il y a eu une alerte au colis suspect au collège Édouard-Montpetit. Les alarmes ont été déclenchées, le collège évacué; les policiers ont envahi le territoire; bref, sensationnalisme à son paroxysme (ET J'AI MANQUÉ ÇA). Ce n'est que vers 10h15 que le cégep a pu de nouveau être innondé de gens.

À en croire les images mentales avant-après que je me suis faites du collège, c'était une fausse alerte.

La jolie jeune fille qui a eu le/le/la plaisir/bonheur/chance de m'avoir comme tuteur ce matin-là, elle avait un examen de biologie de 8 heures à 10 heures. À 9 heures, les alarmes retentissent; "vous continuez à faire votre examen", de lui dire sa professeure. (Comme je le disais plus haut, je ne me sens pas SI limité). Quelques minutes plus tard, un homme avec des bandes oranges sur les bras entre dans la classe et dit "allez tout le monde dehors il faut évacuer le cégep"; "mais ils sont en examens! ne sortez pas", répète la génie. (Ou en tout cas, si je suis limité, il y en a qui le sont plus que moi).

Ils ont fini par évacuer le cégep -- cette classe-là aussi. ....?!?! est-ce que c'est une surprise? "non ben en fait, allez-y monsieur, ....nous on reste."

1 commentaire:

Seigneur a dit...

jespère qu'un jour elle va mourir! brûler en enfer... longtemps. ou au moins au purgatoire... goûter au paradis mais savoir très bien que ten a pour 600 ans à être entre le paradis et l'enfer, pi après BANG enfer, bitch, burn in hell.

"mes étudiants font un examen, monsieur l'agent de la paix et escouade tactique spécialiste en bombes! jai fait cet examen-là, pas question que quelqu'un comme vous m'oblige à en refaire un!"

... cause i don't go nowhere without my pistol, pistol! (8)