samedi 30 juin 2007

The LaTeX Companion

Je me suis gâté récemment! Sur Amazon.ca, j'ai acheté un livre à propos de LaTeX... c'est genre un assez gros livre de comme 1100 pages! Il était en spécial... je pouvais l'acheter en librairie à Montréal pour genre 75$, et il m'a coûté 51$ sur Amazon. Je vais le recevoir genre la semaine prochaine là... (faut juste que Postes Canada l'envoie au bureau de poste près de chez moi!).

vendredi 29 juin 2007

Triangles

Je suis en train de travailler sur un assez gros projet chez AXA.

Je vous explique ce qu'est un triangle. En gros, disons à chaque semestre, on accumule des données sur les sinistres qui se sont produits. Disons que l'on regarde combien on a déboursé d'argent depuis le deuxième semestre en 2006 (2006-2). Donc, en décembre 2006, on a regardé combien on a payé pour des sinistres de juillet à décembre.

Maintenant, en juin, on regarde combien on a payé POUR LES SINISTRES ENCOURRUS PENDANT 2006-2. Mettons qu'on avait payé 600K, et que là on soit rendu à j'sais pas... 800K. Ça veut dire qu'on a payé 200K pendant le dernier semestre, pour les sinistres du dernier semestre en 2006.

Plus le temps avance, plus on a de l'information sur les semestres passés, combien on a payé, etc. etc. Après un certain nombre de semestres / d'années, on est "certain" qu'on a tout payé.

Ensuite, on fait des études là-dessus. On regarde par exemple, "si on a payé 10K dans le premier semestre, combien doit-on s'attendre à payer d'ici 15 ans pour ce semestre-là?".

Voici à quoi pourrait ressemble un triangle (pour ce qui est payé):





Ici, si on regarde la dernière ligne, par exemple, ça veut dire que pendant le dernier semestre de l'année 2006, on a payé 15 000$ en dommages et frais et autres pour ce semestre-là. Si on continue à monter sur la diagonale, le "21" vis-à-vis 2006-1 et 12, ça veut dire qu'après 12 mois (depuis janvier 2006), on a payé un total de 21 000$ pour les accidents survenus entre janvier et juin 2006 (premier semestre).

Certains constateront que "à chaque 6 mois, on peut rajouter une diagonale!". Mais à quoi ça sert? En gros, ça sert à estimer des "loss development factors". Par exemple, on pourrait avoir un facteur "à l'ultime", qui nous permettrait d'estimer après 1 semestre combien on déboursera en tout pour cette période d'accidents-là. Par exemple, le LDF à l'ultime pour 2001-1 serait ~ 2.6. En effet, au premier regard on avait 10 000, et on dirait que le total s'est stabilisé à 26 000. A posteriori, on observe facilement qu'on obtient 26 000 en multipliant 10 000 par 2.6. Si on avait su a priori, ç'aurait été cool... donc, c'est ça qu'on essaie de faire... on essaie d'obtenir des données de même pour pouvoir faire de meilleures estimations. Aussi, des LDF peuvent être développés pour n'importe quelle quantité de semestres... je dis "à l'ultime", mais j'aurais pu dire 18 mois ou quelque chose du genre... c'est le même principe.

Bon, le problème survient justement quand on veut construire cette diagonale-là. Premièrement, on joue avec des bases de données complètement incompréhensibles et indéchiffrables (si je vous dit qu'il y a 60 000 enregistrements, et que chaque enregistrement a ~ 48 variables, je pense que ça vous donne une petite idée ;)).

La manière que ça fonctionnait avant, c'est qu'on faisait rouler des programmes dans un logiciel, puis on se servait d'un autre logiciel pour utiliser ces résultats-là et on faisait des opérations "fastidieuses" pour obtenir certaines données, qui ELLES étaient finalement envoyées dans Excel, et là fallait faire plein d'affaires que j'ai jamais compris. En fait, y'a pas grand-monde là-bas qui font des triangles, et seulement "quelques-uns" semblent vraiment savoir de quoi ils parlent... mais c'est vraiment compliqué comme processus / procédure.

Ce que je suis en train de faire, c'est de simplifier le tout. J'ai modifié / écrit des programmes qui permettent de sauter l'étape du deuxième logiciel... et les données sortent directement dans un fichier Excel. J'ai développé un outil dans Excel qui se "feed" sur ces données-là directement, et tous les triangles de toutes les lignes d'affaires d'une compagnie sont construits en un gros 45 secondes, et envoyés directement vers la base de données. J'ai aussi rajouté une petite interface qui permet de modifier manuellement les triangles, tout à coup qu'on ait des opérations / ajustements à faire dessus. C'est assez chouette.

Bon... le problème, c'est de modifier les programmes qui permettent de générer ces données. Il y a 4 compagnies... la première compagnie, ça a bien été. La deuxième compagnie, c'était l'enfer... parce que celle-là avait des triangles semestriels (classiques) mais aussi trimestriels... et il fallait que le programme gère les deux à la fois, et c'était bordélique et affreux. En fait, le programme, au départ, ne gèrait pas les triangles semestriels... il fallut que je l'adapte en conséquence (pas le fun pour une miette). La troisième compagnie, facile as fuck... alors la quatrième, qui est petite et sans importance, je me suis, my god ça va être facile.

Ouais ben... grossière erreur. J'ai commencé cette compagnie-là mardi. Je l'ai "finie" (débloquée serait le meilleur mot) seulement cet après-midi (j'étais content as shit). Le problème, c'est qu'il y a deux "types" de données: des données incrémentales, et des données cumulatives. À titre d'exemple, dans le triangle, si on prend la ligne 2006-1, on a ces deux données: 16 et 21. Pour obtenir le 21, i.e. celui de la diagonale, on pourrait soit: générer "21" comme résultat (cumulatif), ou encore générer "5" (16 + 5 = 21)(incrémental).

Dès le départ, j'ai développé absolument tout à partir de données incrémentales. Toute l'interface en fait fonctionne strictement avec des données incrémentales... mine de rien, switcher d'incrémentales à cumulatives, c'est pas SI agréable que ça, surtout s'il n'y a qu'une seule compagnie qui fonctionne de même. ;)

Mais c'était pas mon plus gros problème. Non seulement j'avais des données cumulatives, mais aucune de mes données ne fonctionnaient! :) Ça m'a pris un temps fou pour comprendre pourquoi... il me manquait une criss de variable. Ah ben oui, avec 48 variables, certaines que tu gardes d'autres que non, et qui changent de noms d'une compagnie à l'autre, C'EST PAS SI FACILE QUE ÇA LE SAVOIR.

Bon, et là j'avais la grosse question: j'ai des données cumulatives, comment les transformer en incrémentales.

La question est bête... mais j'étais pogné dans mon monde. J'essayais de me dire qu'il y aurait moyen de faire une petite passe-passe dans Excel, d'y dire que "si c'est telle compagnie, alors load-moi le triangle, enlève l'ancienne diagonale, puis utilise ces données-là pour faire la nouvelle diagonale". Mais c'était typiquement inutile, et puis c'est pas "clean" -- je préfèrais que toutes les compagnies soient uniformes.

J'ai passé plusieurs heures à essayer de trouver une solution simple. Et là j'ai eu l'idée enfantine de ma vie: Si je suis capable de calculer la diagonale de décembre... je vois pas pourquoi je serais pas capable de calculer la diagonale à juin (c'est-à-dire l'ancienne diagonale). Et si je suis capable de fausser les données, de faire à croire à l'ordi que juin est en décembre, et que toutes ses valeurs sont négatives, et que j'additionne les deux ensemble... TADA! DONNÉES INCRÉMENTALES LES AMIS!

Bon, dit de même, ça a l'air compliqué... mais en 10 minutes, tout était parfaitement usitionnel. Alors, aujourd'hui, j'ai terminé la quatrième compagnie. :) J'étais tellement content. Ça me stressait beaucoup beaucoup. J'y pensais tout le temps. Quand je me couchais, j'essayais de trouver une solution, de voir quoi faire... et là je suis content que ça ait débloqué.

Disons-le, j'ai pas crissé grand-chose de l'après-midi après ça... mais j'ai quand même trouvé le moyen d'améliorer un peu mon outil, de le rendre plus efficace, des conneries de même qui font que je perds pas totalement mon temps.

Vous savez, ça a l'air de rien... mais il y a quelque chose d'honnêtement récompensant quand on regarde le résultat final. Parce que tout est rendu si simple. On change quelques valeurs (quelle date sommes-nous? où se trouve la base de données? ...), et on clique sur un bouton. On copie/colle ces données-là dans une page dans Excel, on change quelques paramètres (quelle date sommes-nous? quelle compagnie traitez-vous?), et on clique sur un bouton, et BANG... 75 triangles sont construits, on sauvegarde, on quitte, et c'est fait! N'importe qui, avec une procédure de 1 page, pourrait faire ça. Pas besoin d'être actuaire. Ce qui fait que 1) l'adaptation est beaucoup plus facile, et 2) le temps est grandement optimisé, de telle sorte qu'il reste beaucoup plus de temps pour faire de l'analyse plutôt que juste des opérations pour créer des résultats.

C'est pour ça que je tiens à bien faire ma job. Parce que si je suis capable de prévoir le plus de problèmes possibles avant qu'ils ne surviennent, alors tout le monde s'en portera mieux, et tout le monde va être content que quelqu'un quelque part ait pris le temps de développer ce monstre-là.

Light bulbs

Light bulbs are not actually "light bulbs" but dark absorbers. When you turn them on, they suck the dark out of the room. You can prove this by holding your hand under a "light bulb". The dark will stack up under your hand where its path to the absorber is blocked by your hand. When they quit working and turn a dark color, it's not because they burnt out, it's because they're full.

jeudi 28 juin 2007

Fight Club

"In the world I see - you are stalking elk through the damp canyon forests around the ruins of Rockefeller Center. You'll wear leather clothes that will last you the rest of your life. You'll climb the wrist-thick kudzu vines that wrap the Sears Tower. And when you look down, you'll see tiny figures pounding corn, laying strips of venison on the empty car pool lane of some abandoned superhighway".



mercredi 27 juin 2007

Fille dans le bus

Bon... là je voulais parler de mes préjugés.

Premièrement, j'aimerais mentionner que mes préjugés sont habituellement vrais (lol). C'est quand même rare que je me trompe, parce que j'essaie d'aller dans le plus cliché possible, et ensuite vérifier expérimentalement quelques fois (disons un échantillon impressionnant de 2 données me suffirait) pour soutenir l'hypothèse.

La fille dans le banc en avant de moi avait une sorte de chemise serrée rose style salope, des culottes courtes courtes (répétition intentionnelle), des maudites grosses lunettes de soleil fashion, etc. etc. Elle avait l'air comme toutes les connes qui sont au cégep et qui ne sont jamais à leur cours et qui sont avec les joueurs de football, en gros!

Son téléphone sonne............. lol... ouais, alors là j'étais câlissement convaincu. C'était quelqu'un vraisemblablement à sa job... elle parlait qu'elle avait laissé un mot à Claude et bla bla bla, et que tout était par écrit, et qu'elle avait des preuves et tout le tralala, et que ça faisait longtemps que c'était prévu et tout le kit.

Son argumentation était correcte... sa manière de s'exprimer aussi. Aucun sacre, pas vraiment d'expressions laides qui veulent rien dire non plus... (ouais, j'écoutais sa conversation).

La manière que j'ai compris ça (il s'avère que j'avais raison), c'est qu'elle avait demandé congé, quelque chose du genre, et qu'elle était supposée l'avoir. Mais là quelqu'un lui demandait de rentrer ce soir parce qu'elle ne le savait pas et tout le kit.

Alors elle devait rentrer. Mais TOUT LE MONDE sait que la grande majorité des gens s'en fout pas mal de sa job d'été nowhere, et que genre... tout le monde finit par ne pas se présenter s'il avait une mini excuse qui soit mini bonne. Moi je m'attendais crissement à ce qu'elle lui dise qu'elle ne viendrait pas, parce qu'elle avait demandé la permission et qu'elle avait d'autre chose à faire et tout le tralala.

Après avoir raccroché, elle a appelé sa mère, et elle avait la voix vraiiiiment triste (du style que le moment P (pour pleurs) approchait à grands pas). Elle parlait à "maman". Elle lui a raconté qu'elle devait aller travailler, que c'était pas correct... que "papa m'a appelé j'ai essayé de le rejoindre mais on pouvait pas se parler", ça c'est un bout que j'ai pas compris, sûrement parce que ça ne me regardait pas et que j'écoutais une conversation sans vraiment y avoir droit. Je suis de même moi... roi du monde.

Mais bon... après, quelqu'un d'autre de sa job l'a appelée, là elle a essayé de s'expliquer, qu'elle avait demandé congé, qu'elle avait laissé un mot et qu'elle avait parlé à Maggie, quelque chose du genre, anyway... et là elle lui a dit "ben qu'est-ce que tu veux que j'fasse?", suivi de quelque chose qui devait ressembler à "ben oui je vais rentrer... mais je trouve vraiment pas ça correct".

Pendant tout ce temps, je n'ai entendu aucun sacre, aucun mauvais mot, aucune expression laide, aucun criss de commentaire que j'arrive à lui reprocher.

Je trouve ça vraiment remarquable qu'elle y soit allée, et qu'elle ait agit de même et tout le kit... sérieusement, je savais pas qu'il y avait du monde de même à part moi (lol... roi du monde) qui s'inquiète vraiment pour sa job, et de ses responsabilités et tout ça. Je trouve ça honnêtement remarquable, et j'ai été agréablement surpris, et j'ai presque (l'histoire d'un moment) repris confiance en l'humanité.

Tout ce que je trouve à dire, a posteriori, c'est que les apparences sont trompeuses.

*soupir*... faudrait que je sois moins "le monde est cave" tout le temps de même...

mardi 26 juin 2007

Dé truqué

Eh! oui... comme si j'avais pas achalé assez de monde de même, j'ai décidé d'en parler ici.

Samedi en jouant au hockey, j'ai trouvé un dé à terre. Pour rire, j'ai demandé à Olivier de choisir un chiffre. Il a pris le six. Je lance le dé, pi BANG c'est un six... "haha t'as été chanceux"...

Hier soir, j'étais à mon bureau, et je m'amusais à le lancer... et je me disais TABARNACK... tout ce que je pognais c'était genre des 5 et des 6 (mais surtout des 6).

Et plus je le lançais, plus je me disais que ça avait vraiment pas d'allure. Et c'est un petit dé cheap, poche. Alors je me suis dit, hmmmm... est-ce que ça se pourrait qu'il ne soit pas équilibré?? Et là vous allez me dire, ouais mais faudrait une balance ultra avancée avec des crochets pour le suspendre et un spectromètre de masse et tout le tralalala...

NON les amis. Je suis en actuariat. Je sais calculer des probabilités et faire des tests statistiques sur des trucs vraiment fascinants. J'ai fait ce qu'on appelle un "goodness-of-fit test". En fait, c'est simplement de vérifier si une certaine variable aléatoire suit une distribution de probabilités connue. Ici, c'est assez simple... la distribution était "la probabilité de pogner n'importe quelle face est de 1/6".

J'ai fait 100 lancers. Avec 100 lancers, on s'attend à avoir 16,66666666... fois chaque face. En statistique, il est possible de montrer que la sommation de (nombre d'une face obtenue - nombre attendu)^2 / (nombre attendu), pour toutes les faces, suit une loi du Khi-deux avec 5 degrés de liberté (il y a 6 faces, donc 6 catégories, donc 6 - 1 = 5 degrés de liberté). Ça s'appelle un "test du Khi-deux". Il y a une condition qu'il faut respecter, cette condition étant que pour chaque catégorie, le nombre de résultats attendu soit supérieur à 5. Pour toutes les catégories, 16,6666... est strictement supérieur à 5, donc l'approximation est valable.

J'ai fait tout ça. J'ai calculé la "probabilité critique" en me basant sur la distribution du Khi-deux. La probabilité critique, c'est la probabilité d'obtenir des résultats comme ceux obtenus, ou des résultats encore pires, en supposant que la distribution est "vraie". En des termes plus clair, ça me donne la probabilité d'obtenir ce que j'ai obtenu avec un dé bien équilibré.

Ma probabilité critique était de 4,92% environ. Donc, avec un "vrai" dé, si 100 fois je lançais 100 fois le dé, seulement 4,92 fois j'aurais des résultats comparables à ce que j'ai obtenu. Ce n'est pas tellement bon... en fait, c'est assez mauvais.

Je n'ai donc pas eu le choix de supposer que mon dé était très mal équilibré. (Note: le 4,92% peut aussi être interprété comme la probabilité de ne pas être en mesure de reconnaître qu'il s'agit de la vraie distribution en se basant sur les résultats observés).

Pour ceux qui n'ont rien compris: MON DÉ EST À CHIER.
Aujourd'hui, en revenant, je l'ai lancé deux fois; deux 6, lol...

Hier, j'avais obtenu quelque chose comme 31 fois (sur 100 lancers!) un 6...

lundi 25 juin 2007

Théorie du "butt-check"

Aujourd'hui, c'est un article très sérieux à propos de la pratique du "butt-check" dans la vie de tous les jours.

Pour de plus amples renseignements sur ce qui suit, veuillez vous adresser à Patou, le pionnier de la théorie du butt-check.

Un butt-check, c'est quoi?
Bonne question. Dans la vie de tous les jours, il est primordial de se faire une idée à la fois précise et consise des personnes à qui on a affaire. Pour un homme, on regarde son allure, sa coupe de cheveux, son poil capillaire poilu du visâge (sa beurbe), etc.

Le problème survient principalement pour juger de l'avoir intellectuel et social de la femelle humaine, que nous appellerons "dame". En effet, de nos jours elles sont toutes habillées pareilles, sentent toutes le parfum, vont toutes à l'université et ont toutes l'air a priori "correctes".

Comment faire pour juger de la pertinence d'une dame dans notre vie, si tous ces moyens sont déchus!? C'est ici que le butt-check entre en jeu.

Pour les handicapés qui ne parlent pas l'anglais, le "butt" est un équivalent familier "poli" pour les foufounes. "check", c'est pour vérifier / analyser / documenter. On "documente" donc les foufounes de la personne sur qui ont fait ledit butt-check. Et ce, dans le but de savoir si oui ou non on devrait l'acheter (dans le marché noir, le butt coûte relativement cher et n'est pas nécessairement bon pour la consommation excessive -- beware of the black-market butt, dit-on dans le milieu scientifique du butt-check).

Qui a le droit de faire un butt-check?
... tout le monde! C'est la beauté du butt-check, c'est qu'il n'y a pas de sexisme quant à celui qui pratique ce sport. On n'a pas besoin de demander la permission à personne pour faire un butt-check. Si les conditions sont respectées (énumérées plus loin dans le présent document), on peut y aller (ou non, dépendant de notre humeur). Nous conseillons fortement de faire le butt-check, car sinon on risque de s'approprier un objet qui pourrait s'avérer difficile à revendre.

Sur qui doit-on exercer notre droit du butt-check?
C'est ici que les choses se compliquent un peu plus. Premièrement, la personne vérifiée (que nous appellerons tantôt "objet", tantôt "patient", de manière interchangeable) doit ABSOLUMENT être de sexe féminin. Évidemment, s'il advenait que pour des anomalies ou raisons contextuelles quelconques, on ne parviennent pas à déterminer le sexe du patient, alors un butt-check s'impose "au cas où". L'information tirée de ce check-up devra être supprimée dans le cas où l'objet s'avèrait être un homme.

L'âge est également un facteur. On ne veut pas faire un butt-check sur une enfant de 7 ans, ou sur une centenaire de 90 ans (humour subtil). Chaque personne aura un "age range" de son choix -- une personne de 25 ans préfèrera faire des butt-checks sur des patientes âgées de 17-18 ans à 32-33 ans (non ferme).

Finalement, on ne veut pas faire de butt-checks sur des personnes en chaise roulante, obèses, hideuses, ou toute autre raison qui nous porte à croire assez aisément que le butt-check sera non concluant.

Le premier butt-check
La science du butt-check est très difficile à s'approprier. Il faut savoir faire preuve de jugement, et savoir se créer sa propre méthode qui colle bien à ses habitudes de vie et à ses besoins. Une personne qui se cherche une personne pour la vie fera un check beaucoup plus analytique / "à long terme". Un butt moyen aujourd'hui, s'il reste moyen dans le temps, est un bon butt. Un petit butt est bon en liquide, mais s'il s'élargit géométriquement avec les années, alors il ne s'agit évidemment pas d'un bon investissement.

L'investisseur se contentera d'un butt moyen s'il croit qu'à long terme, il ne fructifiera pas. Le joueur occasionnel préfèrera le butt plus ferme, moins spacieux.

Autrement dit, il faut d'abord et avant tout cerner ce que l'on cherche chez l'objet. Une compagne de vie, ou bien un modèle jetable? C'est à vous d'y voir. Vous êtes maître de votre destinée.

Le butt-check est-il concluant?
Ah... la question à 100$. Il faut simplement s'assurer que la documentation acquise lors de l'expérience à propos de l'objet soit alignée avec nos propres intérêts. On ne veut pas prendre le premier patient simplement parce qu'il était "okay". Le but de toute personne qui pratique sérieusement ce sport devrait être non pas de trouver un "bon" butt, mais bien de trouver le meilleur, celui qui lui va le mieux.

A Butt-Check Error: A Practical Example
Comme toute activité sociale, il existe des erreurs à ne PAS commettre, sans quoi l'activité devra cesser et s'avèrera invariablement non concluante.

L'exemple que nous aimerions amener dans ce texte a été vécu par l'auteur hier soir. Il était dans un dépanneur avec son frère et son ami. Il remarqua alors que la personne devant lui correspondait à un objet liquide assez attrayant. Son frère, aussi vif d'esprit que lui, l'avait remarqué aussi.

C'est alors que les deux ont effectué le butt-check. L'auteur, encore insoucieux et ne reconnaissant pas l'erreur qu'il venait de commettre, dit à son frère "nice, hein?".

Mais son frère savait. Il lui dit alors, "ouais, mais ce qui est vraiment nice, c'est le reflet dans la vitre". L'auteur et son frère regardèrent dans le reflet de la vitre, et n'eurent autre choix que de constater qu'ils étaient épiés par l'objet en question, et que l'objet les avait surpris à exercer le butt-check sur elle. La patiente replaça son chandail en le descendant un peu, question de bien masquer ses attributs.

Le butt-check est donc non concluant. C'est une grossière erreur, et il ne faut pas s'y faire prendre trop souvent. Le vrai problème survient quand on trouve un butt à notre pointure et qu'on aimerait l'essayer. Après une telle erreur, cette option n'est plus strictement notre choix, mais bien le choix du patient. On ne veut pas perdre le contrôle de la situation.

Mais un butt-check est vite fait... et il faut accumuler les échecs avant de trouver celui qui correspond le mieux à nos besoins.

Mot de la fin
Voilà, nous sommes déjà à la fin de notre ouvrage. Nous espèrons sincèrement que vous aurez appris tous les rudiments de la science du butt-check. Servez-vous de cet ouvrage comme une référence en cas de doute, puisqu'il contient tous les éléments essentiels pour devenir un professionnel du butt-check.

Nous aimerions également mentionner que les éléments qui ont été décrits sont sur un plan théorique. Ils permettent de réagir à différentes situations et de s'imbiber des fondements du butt-check, mais vous vous rendrez bien compte que la manière la plus efficace de s'améliorer est d'abord et avant tout la pratique. Pratiquez-vous autant que vous le pouvez, et n'hésitez jamais à demander conseil auprès d'ami(e)s si vous n'êtes pas en confiance avec votre technique.

dimanche 24 juin 2007

Maurice Richard

(...) Phénomène de société, il représentait l'image du francophone dominant dans un monde anglophone. Malgré lui, ses exploits sportifs revêtaient un aspect politique pour plusieurs. Dans une société québécoise alors dominée politiquement et économiquement par des intérêts anglophones, à une époque aujourd'hui appelée la Grande Noirceur, il apparaissait aux yeux de beaucoup comme un symbole de réussite et de revanche.

(...)

« Quand il lance, l'Amérique hurle.
Quand il compte, les sourds entendent.
Quand il est puni, les lignes téléphoniques sautent.
Quand il passe, les recrues rêvent.

C'est le vent qui patine.
C'est tout le Québec qui est debout. Qui fait peur et qui vit. »

Saint-Jean

samedi 23 juin 2007

Changement de programme...

Bon... ça fait un petit bout de temps que j'y pense... et là j'en ai parlé à beaucoup de gens (même à un orienteur), et j'ai décidé de changer de programme (à l'université c'est-à-dire).

T'sais... au début j'hésitais entre mathématiques et actuariat, mais je suis allé en actuariat à cause des meilleurs débouchés. Mais je me suis aperçu avec le temps que ça manquait de "défi" un peu... je ne pense pas que je puisse utiliser mes intérêts à bon escient dans ce domaine-là.

Évidemment, j'aime encore travailler chez AXA, mais comme je l'ai mentionné souvent, c'est beaucoup de programmation, et quand même assez d'actuariat et d'assurance... masi de là à dire qu'il y a beaucoup de mathématiques... boffe.

Et j'ai quand même eu peur de décevoir le monde. Je sais pas, tu rentres dans un programme et tu te tapes quand même des notes acceptables, et tu dis toujours que tu aimes ça à quiconque veut bien l'entendre et tout le kit, mais que dans le fond c'est juste un mensonge... je sais pas, j'aurais besoin de quelque chose qui me demande plus, quelque chose vers quoi me tourner, qui pourrait me faire grandir spirituellement.

Je n'ai pas encore fait annuler ma session d'automne, mais je vais sûrement le faire éventuellement...

Entre-temps, je me suis inscrit dans quelque chose qui va finalement me combler.




Eh! oui, je prends un cours pour devenir Curé de la paroisse sur Internet dans un couvent mondialement reconnu. J'ai hâte de devenir curé et de prêcher la Bonne Nouvelle de Dieu et de Jésus notre Sauveur.

ENFIN UN DOMAINE QUI RECONNAÎT VRAIMENT QUI JE SUIS.

:o)

Gang de caves.

vendredi 22 juin 2007

X vs. The Klingon Language Institute

Après son attaque contre l'Académie de Massage Scientifique, mah man X demande conseil auprès de l'institut du Klingon. Voici le message qu'il a envoyé (certains reconnaîtront les paroles du 83):

Hi Lawrence, my mc name is feel-x, and since 2002, i compose and sing rap songs featuring another mc from montreal, GPH. We always liked to compose tracks that are really innovating and original. As a matter of fact, for our twelvth [sic.] song, we would like to write a verse in klingon. However, neither me nor my friend know klingon very well, so we thought that maybe you could help us. It would be really nice that you traduce [sic.] the following sentence for us: "Some say i rap, but what i really do is a mystery. Dangerous people are rarely those who look so."

thanks a lot for helping us,

Feel-x

jeudi 21 juin 2007

Trois Brasseurs

C'est bon des pinottes.

C'est pour ça que c'est cool les Trois Brasseurs. C'est vraiment fou le nombre de pinottes que tu peux bouffer, faim ou pas.

Je suis allé là parce qu'il y avait un "5 à 7", et parce qu'on me demande toujours de venir, et que la dernière fois que je ne suis pas allé, on m'en a parlé pendant genre 2 jours. Il y avait un spécial sur la blonde et "ambrée". Je voulais de la blanche, mais FUCK IT 4$ c'est 4$.

Mine de rien, je pense que je sais pas vraiment boire "socialement"... dans ma tête, c'est pas fait pour être têté, alors je bois et je mange des pinottes. J'achevais ma pinte que je me suis aperçu que le monde était genre... soit à la moitié, soit moins loin que la moitié...

En tout cas, quand la serveuse m'a demandé si j'en voulais une autre, j'y ai dit non, et j'ai continué à bouffer mes pinottes. C'est plate parce que j'aime pas vraiment parler... alors je faisais juste écouter le monde parler de plein d'affaires, et je regardais la télé une fois de temps en temps (tout en mangeant des pinottes, est-ce que je l'ai mentionné?).

Quant à moi, si y'a une bonne raison pour aller aux Trois Brasseurs, c'est ben pour les pinottes. C'est moi qui m'occupais d'en amener à la table! Je dois avoir amené genre... 6 ou 7 sacs en tout.

Isabelle est *vraiment* parfaite.

Mais ça bat pas des pinottes.

mercredi 20 juin 2007

Chiâlage

Le cours a fini à 21h-21h05 genre.

Y'a du monde à Longueuil qui prenait toutes les marches en bloquant tout le monde pour se rendre à un endroit où on n'est pas supposé aller (le quai de débarquement).

Y'a un gars qui m'a demandé où étaient les autobus de Chambly, je le lui ai dit, en essayant de dealer avec sa difficulté à faire la différence entre la gauche et la droite. Et pourtant, quand une chose est "soit à gauche, soit à droite", c'est assez dichotomique -- soit c'est à gauche, soit c'est à droite. Dans la théorie des ensembles, on dirait que l'univers est strictement formé de deux ensembles mutuellement exclusifs, et que leur union forme l'univers. J'arrive donc très mal à concevoir le fait qu'on ait de la difficulté à faire la différence entre sa gauche et sa droite.

La FRÉNÉSIE dans le métro! Y'é genre 21h pi t'as de la misère à rentrer parce que y'a trop de monde. SURPRISE DU JOUR: ils débarquaient tous au Parc Jean-Drapeau (fouillez-moi pourquoi). Je suppose qu'il y a quelque chose un mercredi soir que le monde peut se permettre d'aller voir parce qu'ils travaillent pas pi qu'ils foutent rien de leurs vies et qui peuvent ben aller se droguer sur l'île, pour ce que ça peut ben me crisser, mais tabarnack SAVOIR-VIVRE DANS LE MÉTRO S'IL VOUS PLAÎT.

Y'avait genre 4 adolescentes fatigantes dans le bus, pi y'en a une qui s'est genre assise où t'es juste trop pas supposé t'asseoir (au-dessus de la roue d'en avant là... oùssé que les gens mettent leurs sacs parfois, en tout cas). J'espère qu'elle va attraper une MTS.

Le fif dans le cours de mathématiques actuarielles qui fait des maudits gestes de fif pi qui parle comme un fif pi qui dit des affaires connes pi qui a genre 45 ans et qui étudie encore là... j'sais pas biggie B, des fois faut juste se regarder dans le miroir, lâcher un gros soupir, et essayer de faire avec. C'EST PAS OVERNIGHT QU'ON VA CHANGER LE MONDE.

Ah... vous êtes chanceux que je me retienne.

mardi 19 juin 2007

Pieces - Sum 41

I tried to be perfect
But nothing was worth it
I don’t believe it makes me real
I thought it’d be easy
But no one believes me
I meant all the things I said


If you believe it’s in my soul
I’d say all the words that I know
Just to see if it would show
That I’m trying to let you know
That I’m better off on my own


This place is so empty
My thoughts are so tempting
I don’t know how it got so bad
Sometimes it’s so crazy
That nothing can save me
But it’s the only thing that I have


If you believe it’s in my soul
I’d say all the words that I know
Just to see if it would show
That I’m trying to let you know
That I’m better off on my own


On my own


I tried to be perfect
It just wasn’t worth it
Nothing could ever be so wrong
It’s hard to believe me
It never gets easy
I guess I knew that all along


If you believe it’s in my soul
I’d say all the words that I know
Just to see if it would show
That I’m trying to let you know
That I’m better off on my own

lundi 18 juin 2007

dimanche 17 juin 2007

Citations de mon père

Mon père a plusieurs facettes d'expertise qu'il maîtrise... par exemple:

"Y'a juste 9 gars sur 10 qui sont des 'vrais' gars. L'autre 10%, sont gais!" -- Mon père le statisticien.

"Mayonnaise-moi!" -- Mon père le littéraire.

En passant, vous remarquerez que la deuxième citation est à caractère homosexuel mais non-péjoratif, contrairement à la première. Il fait beaucoup de blagues sur les gais, mais je doute qu'il soit réellement homophobe...

Sauf pour les tapettes.

(lol)

samedi 16 juin 2007

Cruel Intentions

Bon... je suis chez mon papa à Saint-Jean-Baptiste.

Il y a plein de films ici. Alors, j'en profite...

Il y avait un coffret genre rose pour filles qui comprenait genre 5 films sentimentaux. DEVINEZ QUI A PLONGÉ DEDANS.

En fait, il y en a beaucoup que j'avais déjà vu et que je ne tenais pas nécessairement à revoir immédiatement... mais j'ai écouté "Doux Novembre" (même si je l'avais déjà vu). Il me semblait que c'était bon... mais je me suis aperçu à quel point Keanu Reeves est seulement bon dans The Matrix.

J'ai rien contre tout le concept... mais ce qui m'achale souvent dans ces maudits films-là, c'est que monsieur et madame tombent en amour après 4 jours et se marient après 2 semaines. Ça se peut pas les amis. Ça n'arrive pas. En général, tu vas te masturber et ça passe -- et les gens sont juste pas assez caves pour penser que "oh shit je suis en amour je veux me marier et passer le reste de ma vie avec cette personne que je ne connais pas tellement et qui me cache des secrets qui la font pleurer".

En tout cas, ça c'est une des choses qui me font chier. En gros, je n'ai pas tellement apprécié le film. Écoute... c'est pas ben compliqué, Keanu essayait d'être romantique, pi il l'avait juste pas... tout ce que je pouvais penser c'est quand il recevait des balles pi qu'il utilisait ses pouvoirs du ONE pour les arrêter toutes et s'élever au-dessus des agents et devenir roi du monde. PAS CONQUÉRIR UNE CONNE QUI A LE CANCER.

Mais je me souviens que pendant longtemps j'ai genre adoré Cruel Intentions ("Pari cruel" pour les francophones). Par contre... je ne l'ai pas écouté souvent. Ça a sorti il y a longtemps, et jamais je ne l'ai eu en DVD ou quoi que ce soit. Donc, je me rappelais des grandes lignes, mais pas tellement de l'essentiel, ou des détails à croquer, ou ces choses-là...

Mais c'est tellement un bon film... !?!? My god... encore, en oubliant le fait que genre, après 2 semaines les deux sont genre "I love you" this and "I love you" that, c'est juste trop bon.

En plus, et je veux pas faire ma fille là... mais ils s'embrassent genre vraiment bien! Ça a genre l'air le fun pi ça donne envie de l'essayer! (lol) Genre un moment donné, il l'embrasse sur la joue droite, puis la joue gauche, mais là il décide continuer et de se rapprocher de plus en plus de sa bouche, et là ils s'embrassent genre vraiment souvent sur la bouche pi toute, pi moi romantique comme j'suis j'ai trouvé ça trop mignon!

Et à la fin du film j'avais des frissons à cause de la toune (que j'adore) "Bittersweet symphony" par The Verve. Ah... en tout cas! Ah pi y'a plein de petits trucs pour plaire là-dedans... ben genre, en tout cas, ...

Mais évidemment, c'est le type d'histoire qui ne peut se passer que dans un contexte parfait, i.e. pensé d'avance, arrangé, etc.

JE PENSE QUE JE SUIS UNE FILLE.

vendredi 15 juin 2007

Mathématiques actuarielles I

C'est pas 95%... mais mettons que après les deux examens des sociétés, je vais m'en contenter amplement. (Je suis quand même 20% au-dessus de la moyenne...).

jeudi 14 juin 2007

Restaurant

Comme j'ai dit hier, aujourd'hui j'avais un dîner d'équipe au restaurant, payé par la compagnie (bah... le compte de dépenses de mon boss).

Quand on va au restaurant genre "nice", on s'attend à avoir des assiettes à genre 15$, que ça coûte plus cher que le McDo, quoi...

MAIS ON S'ATTEND PAS À CE QUE CE SOIT UN RESTAURANT CHIC.

Fallut que j'apprenne tellement de manières de manger et de manières de me comporter... c'était intense. Ah, et les prix, c'était beau... juste ce que j'ai mangé, ça coûtait comme 23$... on était 8... et on a eu deux bouteilles de vin (la moins chère était comme... 40$ genre).

Le pain était bon... ?!?! C'était genre... y'en amenait à toutes les 5 minutes, ah pi y'était tellement bon, c'était inconcevable.

Mon entrée, c'était un potage froid aux fraises et à la noix de coco. C'était exquis. Après, comme deuxième entrée, j'ai eu une assiette de cucumis sativus et de solanum lycopersicum (de concombres et de tomates pour les francophones). Il y avait un peu de vinaigrette (maison faut croire) par-dessus... ça aussi c'était bon, mais y'en avait pas assez.

Le plat principal, c'était des médaillons de porc, avec des légumes. Y'avait même une sorte de mousse / purée aux betteraves. Le tout sur une sauce au porto.

Pour dessert, j'ai eu une île flottante aux fraises (avec de la meringue).

Les femmes doivent être assises en premier, et doivent être servies en premier. Les femmes doivent être assises devant la fenêtre, pour 1) pouvoir voir la salle, et 2) être vues par la salle. J'avais une sorte de napkin en nappe (lol... ouais, tu te sens mal de te torcher sur du tissu de même).

Jean-Denis m'a expliqué qu'il fallait que je la prenne et que je la laisse pliée en deux, et que je l'étende sur moi. Quand j'ai besoin de m'essuyer les mains, je dois le faire à l'intérieur de la nappe (lol), de telle sorte que l'extérieur reste encore blanc immaculé. Quand on a terminé, et que tout le monde a terminé, et qu'on est prêt à sortir, il faut prendre la napkin (en tissu, au risque de me répéter), et la plier en 4, et la mettre sur la table. La napkin n'est pas sale (parce qu'on s'est juste essuyé à l'intérieur), alors c'est très propre.

Paraît que le vin était bon. Je ne suis pas assez connaisseur pour dire s'il était miraculeux ou ordinaire. Mais je l'ai bu anyway... c'était gratuit.

Quand on a terminé une assiette, on met les ustensiles dedans. C'est ensuite au serveur à décider s'il les ramène ou s'il les laisse sur la table (il les laissera sur la table lui-même si c'est ça qu'il veut). J'ai eu genre... 3 ou 4 fourchettes et couteaux, en tout cas.

Il y a une technique européenne et une technique américaine pour manger avec sa fourchette et son couteau. À l'européenne, on ne doit jamais "pelleter" avec la fourchette (elle doit toujours être "à l'envers"). Même pour des petits pois, la manière qu'il faut faire, c'est qu'il faut les mettre avec le couteau sur l'endos de la fourchette. Aussi, on ne doit JAMAIS changer la fourchette et le couteau de mains (si on est droitier, on tient le couteau de la main droite et la fourchette de la main gauche -- inversement pour les gauchers comme tonton).

La technique américaine est plus "je me sens à l'aise avec ça". On découpe avec la main droite (gauche pour les gauchers), on dépose le couteau dans l'assiette, on transfère la fourchette dans sa main droite (gauche pour les gauchers), on pique et on utilise "le bon côté" (on "pellete").

Les serveurs se checkent en criss. Tu vois qu'ils ont vraiment des manières très strictes pour genre, ôter les ustensiles de la table, servir l'eau (ça, ça a l'air laborieux), enlever la vaisselle, etc.

Tout compte fait... c'est plus facile manger au Subway.

mercredi 13 juin 2007

Java

Je vais bientôt commencer à apprendre le Java je pense.

Je sais pas quoi dire à soir. J'aurais voulu parler de ça à Sarah, mais je sais que ça l'intéresserait pas, et je me dis que peut-être qu'ici le monde va plus m'écouter (au moins Nicolas, hein? :)).

J'ai décidé de commencer ça, parce que je me suis rendu compte chez AXA que c'est vraiment le fun la programmation... je me rappelais que j'aimais ça, mais genre la programmation orientée objet, c'est vraiment cool... et ça j'en avais jamais fait par moi-même (juste un maudit cours trop laid au cégep qui donnait rien avec une prof tellllllement bête).

Pour faire court: la programmation orientée objet, c'est qu'on joue avec des "objets" qui ont des propriétés et des trucs de même, que l'on doit modifier (entre autres, ça permet d'avoir des graphiques, des boutons, des formulaires, des trucs du genre). Par exemple, dans Excel, une "feuille" est un objet, et il y a des cellules, et ces cellules ont des propriétés que l'on peut changer, etc. En tout cas... rien de fascinant pour le monde qui s'en fout je suppose.

Dans Linux, il existe plein d'outils pour faire de la programmation. Je vais sûrement utiliser Eclipse (qui existe également dans Windows). C'est ce que Nicolas m'a suggéré, et je lui fais pas mal confiance pour ces choses-là!

Patrick m'a donné un livre de mini-introduction à ça... c'est à la fois pour Java, mais aussi pour la programmation orientée objet en général. Je vais donc pouvoir me familiariser un peu à des concepts propres à ce type de programmation, ainsi que pouvoir observer un tantinet la structure / syntaxe générale de Java, qui on s'en doute, n'est pas pareille comme C++ ou C# ou VB ou html ou n'importe quel autre (quoique sûrement semblables, aucun n'est identique, duh).

Voilà... je ne sais pas encore ce que je vais faire avec ça. Je vais sûrement juste essayer de m'amuser... faudrait que j'essaie de me donner un but, développer une petite application.

Si vous avez des idées, je suis preneur. Sinon, bah... je trouverai peut-être un jour. Faire un jeu poche à la Final Fantasy au SNES, ou bien un truc pour gérer des parties d'échecs, ou des choses de même, je sais pas... ça dépend comment je suis à chier, et comment c'est pas faisable.

Désolé pour des articles non-intéressants de la sorte.

Demain je m'en vais manger au restaurant. J'ai un "dîner d'équipe" (je pense qu'on va faire le point pour savoir où on en est, ces choses-là). J'ai appris aujourd'hui que c'était la compagnie qui payait. :) Sans oublier toutes les heures que je serai au restaurant tandis que j'aurais dû être à mon bureau...

Budget.

mardi 12 juin 2007

Éternel charmeur...

Je voulais vous raconter une petite péripétie qui s'est passée aujourd'hui dans le métro, qui est typiquement "moi", c'est-à-dire maladroite et qu'après je ne pouvais m'empêcher de me trouver assez ridicule.

J'étais dans le métro -- je venais de finir de travailler. J'étais pas encore rendu à Berri-UQÀM (pour les handicapés qui prennent jamais le métro, Berri-UQÀM c'est DA station qui fait le lien avec toutes les lignes du métro de Montréal -- en d'autres mots, si tu veux aller à quelque part et que tu es à Berri-UQÀM, tu peux y aller).

À Berri-UQÀM, naturellement que genre... tout le monde descend. En général, j'estimerais au pif de même qu'environ 50% des gens descendent. D'autre part, je dirais que c'est encore plus élevé à l'heure de pointe -- c'est là que j'étais.

J'étais debout, au fond, et on arrive à Berri-UQÀM. Assez nonchalant, je me dis que tout le monde débarque, pas besoin de paniquer. Mais malheureusement, la fille en avant de moi me bloquait... et elle ne descendait pas là.

Assez mignonne (comme toutes les filles d'ailleurs). Belle jupe, cheveux pâles (comme Patou les aime tant! (/sarcasme)), etc. Attirante, quoi.

Et moi, innocemment, c'était genre clair dans ma tête qu'elle allait à Longueuil, parce que Longueuil doit ben être la place (au métro) où il y a le plus de filles chix per capita.

Mais bon... elle ne descendait pas. Le temps est compté -- les portes se ferment bientôt. Et naturellement, elle, elle ne voulait pas bloquer le monde... alors elle regardait alentour pour voir si elle bloquait quelqu'un. Tel un ninja, je me suis dit que j'allais attendre qu'elle me regarde, que j'allais genre faire un petit move style "je prends mon sac" ou quelque chose du genre pour qu'elle "sache"' et qu'elle me demande si je sortais, que je lui réponde oui, et qu'on s'épouse. Assez ingénieux et flawless comme plan.

Le problème, c'est la personne qui orchestre tout ça... c'est pas une lumière.

Elle commence à regarder alentour, et je fais mon petit move à la James Bond, et là elle me regarde dans les yeux et vient pour me poser une question. Mais moi j'suis genre impatient pi j'ai hâte en criss de mettre mon plan en action pour pouvoir l'épouser. Alors j'ai à peine attendu qu'elle commence à ouvrir la bouche que je lui ai dit "ouais!". Et là j'essayais de penser à ce qui venait de se passer. J'ai dit "ouais" sans qu'elle ne dise rien... alors je me suis dit, faudrait peut-être que je fasse une bonne blague, question de faire mon sympathique. Mais j'sais pas... jai genre chôké. Mais j'ai chôké trop tard. J'ai genre... commencé à dire quelque chose, mais j'ai genre laissé faire à mi-chemin parce qu'intait poche, pi j'ai juste décidé de partir.

lol... elle s'est tassée, je me suis collé en criss contre elle parce que je pouvais pas faire autrement, mais disons-le, je ne me suis pas plaint, et je suis sorti.

Et là j'essayais de penser. En gros, elle m'a regardé, ELLE A RIEN DIT, et moi j'ai dit, "ouais". ... "Ouais". Et après j'ai dit quelque chose d'incompréhensible, j'ai regardé le sol, et je suis sorti. COMMENT CHARMER MIEUX QUE ÇA?! C'est presque aussi pire que toutes les maudites conneries maladroites que j'ai sorties à Kim au cinéma.

En tout cas... je me suis trouvé bien ridicule.

Imaginez-vous la chanceuse qui va me mériter plus tard. :D

lundi 11 juin 2007

Dans l'actualité...

Mexique

Les bonnes à l'université

Formation. Une première! Au Mexique, la profession de femme de ménage est désormais reconnue par le tout premier programme de formation au monde, qui vient de diplômer une première cohorte.

     Grâce à ce programme, dispensé par l'Université de Coahuila, les 20 diplômées, femmes de ménage certifiées, pourront demander jusqu'à l'équivalent d'une centaine de dollars canadiens par semaine, en plus de tous les droits que confère la loi, incluant la journée de travail de huit heures, cinq jours par semaine. Elles auront également droit à des vacances payées, un programme de bénéfices et à la sécurité sociale.

     "Maintenant, j'ai en poche un diplôme qui reconnaît mon travail et même si ce n'est qu'un papier, les gens y accordent beaucoup d'importance", se réjouit Juanita de Jesus Aguirre, l'une des diplômées.

     Juanita est âgée de 24 ans et a commencé à travailler comme femme de ménage quand elle n'avait que 16 ans. Durant les deux mois que dure le cours, elle a dû faire face aux critiques et aux moqueries de ses proches. "Ils me disaient que je n'ai pas besoin d'étudier pour faire le lavage", raconte-t-elle.


Pas que faire du ménage
Outre les activités ménagères typiques, le programme initie ces femmes aux valeurs, aux relations humaines et aux premiers soins. Elles apprennent également comment prendre soin des enfants et acquièrent des notions en cuisine et en communication, entre autres.

     Maintenant que la première cohorte a terminé ses études, les offres d'emplois ont augmenté considérablement. Juanita a même déniché un nouvel emploi.

     Deux des diplômées ont cependant dû faire leurs bagages, puisque leurs services étaient requis à l'extérieur de leur patelin natal.

dimanche 10 juin 2007

Otis

- Je vous présente Otis. C'est mon scribe.
- Ah! C'est une bonne situation ça, scribe?
- Mais vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi si je devais résumer ma vie, aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée. Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n'est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire j'ai pu, et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu'amour. Et finalement quand beaucoup de gens me disent aujourd'hui "Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ?", eh bien je leur réponds très simplement, je leur dis: "C'est ce goût de l'amour", ce goût donc, qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait, peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi.

samedi 9 juin 2007

Never been kissed

C'est le titre d'un film avec euhhh... une des Charlie's Angels là... Drew barrymore.

Pour ceux qui ne l'ont pas vu et que ça leur tente de lire un synopsis à la fois court et subjectif, je qualifierais ça de film d'amour où une ratée devient top-class en étant journaliste dans une école secondaire qui se fait passer pour une étudiante et qui tombe amoureuse d'un de ses professeurs.

Bon... et là ça me fait chier. Parce que c'est vraiment mauvais comme film. Sérieusement. Et ça m'écoeure, parce que j'ai aucune idée pourquoi, mais on dirait que tous les films d'amour QUE J'AIME TANT ÉCOUTER D'HABITUDE sont laids as fuck. On dirait que je suis pu dans le mood pour écouter des films de même.

Ah... et c'est juste ridicule comme film. Quand le professeur a appris que dans le fond elle avait pas 17 ans mais bien 25 ans et tout le tralala, lui de dire une connerie du style "j'ai honte parce que pendant tout ce temps j'avais le droit d'être attiré par toi", et toute la panoplie de phrases laides qui n'ont a priori pas leur place dans un discours trop laid de même.

Et c'est juste cave là... genre solide. LE GARS C'EST UN PROF. Voir si un professeur ferait genre, "cette étudiante me plaît beaucoup, et je vais tomber amoureux d'elle en une semaine en essayant de me convaincre que ça va s'arranger éventuellement et que tout ira pour le mieux". Et naturellement que tout s'arrange parce que c'est un maudit film trop laid américain pseudo-romantique mal pensé et mal orchestré et qui n'a ABSOLUMENT AUCUNE APPLICATION dans la réalité réellement réelle dans laquelle nous vivons tous.

Hey big... 25 ans là, come on... pour une fille, c'est pas normal d'avoir jamais embrassé personne il me semble. Je sais juste pas pourquoi in the name of God j'ai déjà aimé ce film-là.

Accessoirement, j'aimerais mentionner que comme dans tous ces bons films, il y avait une adolescente "typiquement rejet" mais "naturellement" vraiment belle, que personne n'aimait, et que à la fin elle était populaire et que le ROI DU BAL voulait danser avec.

Ouais... c'est ben pour dire. Même que pendant le film, je me suis permis d'aller me faire des sandwichs aux oeufs et manquer une partie du film, tellement c'était prévisible. Et croyez-le ou non, J'AI RIEN MANQUÉ.

vendredi 8 juin 2007

Grosse torche

Bon... je suis irritable ce soir. Et y'a TELLEMENT de choses contre lesquelles je pourrais chialer, c'est inimaginable. Le retour à la maison fut terrible. Plein d'ostis qui viennent à Montréal pour la course de dimanche, fek tu te ramasses avec le monde qui va jamais dans le métro ou sur les routes, qui sait pas se comporter/conduire, et qui parle fort et qui prend toute la place et qui en gros mérite juste de mourir dans d'horribles, horribles souffrances.

Ça c'est sans parler des maudites féministes. Les maudites filles qui se prennent toutes pour des ostis de victimes. Y'avait une femme qui lisait une criss de revue typiquement féminine, avec des criss d'articles vraiment laids, genre "Femme qui boit", probablement du style "nous sommes persécutées, mais nous avons le droit de faire ce que nous voulons LEVONS-NOUS CONTRE L'ENNEMI (i.e. l'Homme)". Y'a aucune criss de fille qui est normale de nos jours.

Je sais pas y'en a combien qui sont prêtes à gager qu'elles seraient mieux dans un monde sans hommes, mais franchement, c'est vraiment ridicule. La seule raison pourquoi un homme irait dire quelque chose du genre, ... hmm. Ben en fait je vois pas pourquoi un homme dirait ça, so...

Et là y'a une maudite conne qui a envoyé un e-mail à genre TOUS LES ÉTUDIANTS DE L'UQÀM pour se plaindre qu'elle aurait pas congé le 25 juin pi que sa prof faisait payer 350$ pour une criss d'excursion dans un cours d'été qu'elle prend HEY J'EN CALISS. FAIS PAS CHIER TOUT LE PEUPLE PARCE QUE T'AURAS PAS TON CRISS DE CONGÉ J'M'EN TABARNACK TELLEMENT. Maudite conne, en maîtrise en genre gestion des affaires et tourisme -- BRA - VO. Faut tu être cave pour se vanter d'être là-dedans. JE VEUX GÉRER UNE ENTREPRISE, DEVENIR PRÉSIDENTE, MAIS J'AI AUCUNE IDÉE COMMENT INTÉGRER ARCSIN(x)!!!!!!!!!! PAR PARTIES?!? C'EST QUOI ÇA VEUT DIRE!!! J'SUIS CONNE!!

Mais bon... ce pourquoi je voulais vraiment chialer, c'était à propos des grosses torches.

Okay, quand t'es une grosse torche, messemble que ton but c'est d'être gentille et intelligente. Parce que c'est ÉVIDENT que c'est tout ce que t'as à offrir. Éduque-toi, sois gentille, pi farme ta yeule quand t'es dans le bus pi que tout le monde entend ce que t'as à dire PI QU'ON S'EN CALISS TU BEN! Une estie de jeune de genre 15 ans, fatty, qui parlait crissement trop fort à son amie, qui disait "fucking" partout, et qui PARLAIT DE SON PIERCING PI QUE MON TROU S'EST REFERMÉ PI J'MEN CALISS! J'VOULAIS PAS LE SAVOIR! T'ES GROSSE DÉGUEULASSE, VA-T-EN!

Ah, pi intait tu fatigante rien qu'un peu. "Ah j'espère que y'a pas garoché mon sac trop fort pi kia pas pêté sinon jle tue!". Hey big... je sais pas de quoi tu parles, mais je m'en sacre comme de ce qui peut ben se passer à Québec, pi j'pense que c'est assez généralisé comme point de vue.

Ah pi elle s'est pognée avec son amie (son amie a eu raison d'ailleurs parce qu'elle était TELLEMENT fatigante) quand le cellulaire de la chix a sonné pi que la grosse fatty s'est mise à gueuler "HEY TON SAC VIBRE".....

-_-

MORALE: quand t'es grosse, tu peux pas t'en permettre. J'AI JUSTE ENVIE DE TUER TOUTES LES GROSSES FATIGANTES. Hey c'est tu juste moi ou TOUTES les grosses sont fatigantes, genre tellement plus que la moyenne??? On dirait qu'elles pensent que vu sont grosses elles ont le droit d'être anormales pi fatigantes pi juste trop connes pour avoir le droit d'exister.

J'espère en criss qu'un jour il va y avoir des lois pour interdire les grosses truies de se pavaner dans les rues et de parler trop fort et d'être connes comme le criss.

jeudi 7 juin 2007

Liste de lecture...

Ce que j'ai écouté toute la soirée:

* Kill the Idealist -- Kalmah
* Principle Hero -- Kalmah
* Hades -- Kalmah

Le vulgarisateur

Hier, je me suis dit, "oh shit demain je vais parler de *ça* sur mon blog, ça va vraiment être cool". Après je me suis dit que je devrais peut-être le noter... bah, non, je vais m'en rappeler c'est sûr, c'est tellement bon!

CRISS D'OSTI. Vous pouvez me remercier, parce que à cause de ça, vous êtes en train de lire quelque chose qui s'en va nulle part (sérieusement).

En sortant du bus hier, la chanson "Kill the Idealist" de Kalmah s'est mise à jouer dans mes oreilles. Je me sentais manly en s'il vous plaît. Il y a sûrement des longueurs... mais il y a un bout dans la chanson où tout devient silencieux et que t'entends une sorte de mélodie, comprise entre deux moments où c'est fou fou fou. En tout cas... c'est vraiment bon.

J'ai regardé l'horaire des cours de la session prochaine, et SAUF ERREUR, je devrais être en mesure d'être démonstrateur pour le cours d'actuariat II (c'est le cours qui prépare à l'examen FM que j'ai passé le 25 mai). Mon professeur de mathématiques financières I et d'actuariat II me l'a offert (je lui avais demandé pour mathématiques financières I, et il a dit "au passage" que "tu serais tu intéressé si... ?", alors uh!). Bah... j'espère qu'il ne changera pas d'idée. FUCK QUE JE VAIS ÊTRE NICE. Mais genre... j'ai peur d'être encore dans mon monde.

C'est comme la fois où j'avais donné une mini-conférence à propos de mon stage à l'UdeM, et que je suis sorti de là et que Axel et Patrick m'ont dit que je parlais trop vite et que j'étais dans ma tête et que j'étais à chier pour vulgariser, lol... (ouais, ils savent y aller avec tact). Mais criss... Pat m'a même dit que j'aurais dû définir ce que j'entendais par "paramètre" dans une équation... :/ JE SAVAIS-TU ? :D

Putain que j'me la pêtais en plus. J'avais fait une présentation Powerpoint à chier, avec des diapositives en noir et blanc, avec du texte PLAIN vraiment nice, aucune transition... moi j'y vais avec le contenu plutôt que le physique! :D Oh mon dieu DOUBLE-SENS.

Ah... "le système informatique à l'UdeM est principalement basé sur Linux, plus spécifiquement sur Fedora Core 4, mais ça on s'en criss, moi je travaillais sur la modélisation d'une flamme soumise à un cisaillement dans un régime stationnaire... fallait que je résolve numériquement des équations différentielles assez compliquées, notamment par la méthode de Runge-Kutta, mais parfois le temps d'intégration était trop important, alors il fallait que j'enlève de la précision dans mes résultats en discrétisant le domaine différemment (avec un pas plus grand)".

AVOUEZ QUE J'EN JETTE.

Question de maths

Maria whores herself out at $20 a go under her pimp's auspices to 3^x - x^3 + 7x + 12 guys every day, compounding hourly, where the Wednesday lunch hour, starting at noon, is the zero mark. What economic model should Johnny employ to maximize personal revenue through the following Monday (by which time Maria will surely have died of a heroin overdose or at the hands of an overly enthusiastic customer)?

mercredi 6 juin 2007

Hockey

C'était la dernière partie de la saison de la LNH aujourd'hui!

Aujourd'hui, j'avais un cours après avoir travaillé, et monsieur a décidé que le cours allait finir à 20h30 plutôt que 19h00. Choc numéro 1. Monsieur a continuer à déblatérer jusqu'à 20h40 tabarnack... c'est pu du têtage de minutes là, c'est genre de l'exagération.

J'avais dit à Patrick que je voulais aller écouter le hockey chez Olivier. Olivier est cool. Mais j'ai fini à 20h40 au lieu de finir à 19h, fait que je suis arrivé chez eux très tard (genre 21h35 là).

Je descends en bas, première chose qu'il me dit c'est "une bière mon Philippe?". Ah ouais... j'ai l'air à dire non?

Tostitos + bière + chips au ketchup + biscuits à l'avoine ou j'sais pas trop. En tout cas, c'était cool. J'avais même pas soupé... fek mettons que les tostitos ont bien passé.

Les Ducks ont gagné la coupe, WHAT UP ANAHEIM.

mardi 5 juin 2007

Soirée vedge!

C'était ma première soirée que je pouvais me permettre de genre rien faire depuis... mi-avril, quelque chose du genre.

J'ai écouté la télé! J'ai écouté genre Caméra Café pi histoires de filles! Après j'ai joué aux échecs. J'ai joué aux échecs avant, aussi!

J'ai écrit des e-mails! Je pensais écouter un film mais fuck off ça va finir tard en criff... quoique... hmmm. Est-ce que... 21h40... hmmm. FOX! QUELLE DÉCISION!

lundi 4 juin 2007

Examen de Mathématiques Actuarielles I

En hiver, je dis toujours que j'espère qu'après un examen qu'il neige. Pas de la grosse neige, mais de la neige genre pesante, que tu sens qu'il ne fait pas froid, mais qu'avec toute la neige c'est beau, et que tu peux déprimer en paix, en essayant dans ta tête de te rappeler de tout l'examen. Cette sensation-là est bonne, surtout quand l'examen a été vraiment rough, mais que tu as l'impression de t'en être sorti correctement.

L'examen a été vraiment tough, mais je ne pense pas m'en sortir correctement. Mais c'est pas là où je veux en venir.

À matin j'ai mis des pantalons noirs avec une chemise noire, parce qu'il ne faisait pas beau. Ce soir, il faisait noir. Et j'ai eu tout le loisir dans l'autobus de me rappeler que tout était noir dehors, et que j'étais en noir, et qu'il pleuvait, et qu'en général, tout était noir.

Et quand je suis sorti de l'autobus, il pleuvait. Assez pour s'apercevoir que clairement il pleuvait, mais pas assez pour que ça fasse chier. Il ne faisait pas trop froid.

Et je marchais, habillé tout en noir, invisible et sous la pluie, en train de me dire que ça a mal été à mon examen... mais pas assez pour que ma vie soit détruite. Pas assez pour m'empêcher d'avoir une vie correcte, d'aimer où je travaille, d'espérer pouvoir y retourner... de passer tous mes examens d'actuariat, de devenir Fellow, d'avoir l'impression d'avoir accompli quelque chose.

Aujourd'hui, j'ai programmé une petite macro inutile dans Excel. C'était le fun. Et j'étais payé pour le faire. J'aurais pu le faire chez nous, gratuitement, juste pour le fun. Mais on me demande de le faire, alors je le fais, et on l'apprécie parce qu'on me l'a demandé et que je l'ai fait.

Alors je me dis... bah. C'est beau, la pluie. J'espère que ça va exister encore longtemps.

dimanche 3 juin 2007

Isabelle

Voici l'article tant attendu (à tort) à propos d'Isabelle. Vous allez avoir regretté d'avoir été impatients pour rien...

Isabelle travaille chez AXA. Elle est directrice d'un département, et donc elle est Fellow, et c'est un peu une boss (c'est une des boss... anyway).

Elle doit avoir genre... 30 ans peut-être. C'est assez difficile à dire, mais je dirais que c'est dans ces eaux-là.

Depuis la première journée, j'ai vraiment de la misère à ne pas la fixer. Elle est vraiment jolie. Un moment donné je suis allé jouer avec quelques personnes à une sorte de génies en herbe, et elle jouait, et j'étais en face d'elle, et j'ai aucune idée combien de fois elle doit m'avoir surpris à la fixer, mais c'était plus que 2-3 fois certain. Elle a vraiment quelque chose d'attirant... on dirait qu'elle illumine la pièce. Elle est vraiment souriante, elle est amicale et toutes ces qualités-là inutiles qu'on dit quand on se sent cheap d'apprécier quelqu'un juste parce qu'elle est belle. Mais on s'entend qu'elle est Fellow... en tout cas, il faut qu'elle soit intelligente.

Elle a une drôle de manie (même manie que Jean-Denis, le gars qui a embrassé un chanteur mexicain (ref. "Initiation")). Cette manie est la suivante: quand elle parle, elle ferme les yeux genre... vraiiiment longtemps. Elle et Jean-Denis font ça, et c'est assez drôle. En fait je trouve ça mignon quand elle fait ça. En plus quand elle le fait, j'ai tout le loisir du monde pour l'observer et la dévorer du regard (clin d'oeil clin d'oeil SEXE).

Pendant mon initiation, il fallait poser des questions fuckées à propos d'anecdotes. Et l'une des questions étaient genre... hmmm... on surnomme mon chum "itchou bitchou", quelque chose du genre. Mais au début j'avais lu que c'était "JE surnomme mon chum bla bla bla"... alors je demandais des indices à du monde, et j'ai demandé à quelqu'un si ça se pouvait que ce soit Isabelle.

"Isabelle est célibataire!".

... ?????? Okay... time-out. J'en revenais pas. Et j'en reviens encore pas. Le monde est cave. Faut vraiment que le monde soit cave pour genre la voir, apprendre ce qu'elle fait dans la vie, la jaser un peu, pi faire genre "okay in pas pour moi".

Elle est genre... parfaite. Moi j'en veux une de même. Si j'avais de l'argent, je l'achèterais. Je comprends pas ce que les gars font à attendre avant de l'épouser. Je trouve ça vraiment inconcevable que personne ait réussi à voir qui elle était.

À moins qu'elle soit lesbienne... mais elle n'a pas l'air. Ou bien elle est genre... vraiment bête pi toute... mais elle a vraiment l'air intelligente, et a priori je dirais qu'elle saurait agir convenablement avec quelqu'un de convenable.

Ou bien elle n'a pas rencontré d'hommes convenables... ou bien elle aime le célibat... ou je sais pas. Mais je trouve ça vraiment effrayant de gaspiller une ressource de même. Si j'avais à me reproduire avec quelqu'un dans le but d'avoir des enfants "fonctionnels"/normaux... je prendrais définitivement elle, la chance venue.

Ça m'échappe.

10 things I hate about you

Regardez comme c'est trognon!

1. I hate the way you talk to me, and the way you cut your hair.
2. I hate the way you drive my car.
3. I hate it when you stare.
4. I hate your big dumb combat boots, and the way you read my mind.
5. I hate you so much it makes me sick; it even makes me rhyme.
6. I hate the way you're always right.
7. I hate it when you lie.
8. I hate it when you make me laugh, even worse when you make me cry.
9. I hate it when you're not around, and the fact that you didn't call.
10. But mostly I hate the way I don't hate you. Not even close, not even a little bit, not even at all.

samedi 2 juin 2007

Messages dans mon agenda

À l'université, je ne me sers jamais de mon agenda. Par contre, au début, je m'en servais (pendant la première session, mettons le premier mois, j'écrivais les dates importantes pi toute, avant de m'apercevoir que c'était compliqué pour rien).

Un moment donné, Axel avait écrit des messages dans mon agenda (je ne me rappelle plus ni quand ni pourquoi, mais en tout cas).

Voici ce que ça donne:

Jeudi 16 novembre 2006: Masturbation intensive 17h15, 17h30, 17h45 ...
Vendredi 24 novembre 2006: Aujourd'hui, je me lave
Jeudi 30 novembre 2006: Jennifer 19h30
Jeudi 7 décembre 2006: Jessica -> partie de jambes en l'air
Samedi 9 décembre 2006: Rancid + fête de mon idole
Vendredi 15 décembre 2006: Barbara (514)-677-0942
Vendredi 22 décembre 2006: orgie avec Luc, Sylvain et Anatole

Statistiques de mai 2007

Hmmm. Je regardais ça... ça a l'air pas mal beau pour le mois de mai. Regardons plus en détail:

* Nombre de visites: 1 048 (+40,29%)
* Nombre de visiteurs uniques: 275 (+19,05%)
* Nombre moyen de visiteurs: 8,87 (+15,21%)
* Nombre de visiteurs uniques absolus: 76 (-2,56%)

Et voilà! Une fois de plus, je suis pas mal satisfait. Presque 9 visiteurs par jour! Mais là ça devrait commencer à baisser un peu... il y a eu des cas assez dégénérés en mai (il y a eu des journées où il y a eu plus de 15 visiteurs uniques, alors qu'en général c'est 7-8-9 maximum. La plus grosse a eu comme... 23 visiteurs uniques!).

Continuez à venir icitte, et le mois prochain je serai encore content! :D

vendredi 1 juin 2007

Initiation

Ouf... j'en ai long à dire.

En fait, eux autres y'appelaient ça "activités d'intégration" (avec un sourire en coin, évidemment).

On arrive au Saint-Élizabeth, qui est un bar qui semble être assez populaire à Montréal Valley. Ça, c'est directement après avoir fini de travailler, donc vers les 17h, dans ces eaux-là. Mettons 17h15, le temps de se rendre et tout et tout. Donc tout le monde s'asseoit (on est vraiment beaucoup), et on se commande de la bière. Y'avait un spécial jusqu'à 20h, toute la Boréale et la Stella Artois. Je me prends de la Stella Artois.

Entre-temps, je me rends compte que "Jean-Denis", mon supérieur immédiat et directeur de je sais pu quel département, dit à la serveuse que c'est toute sur lui, i.e. que c'est lui qui paye. Évidemment, mister JD a un compte de dépenses... c'est cool les comptes de dépenses. Donc, j'ai eu une (première) bière gratuite.

Après, les "activités d'intégration" ont commencé. Ça a commencé par une feuille qui contenait 24 anecdotes genre... fuckées parfois. Il fallait faire le tour du monde et essayer de trouver le plus de noms qui étaient liés à ces anecdotes-là. Il y avait des règles, bien entendu, genre pas plus que 2 questions consécutives à la même personne, etc. etc. On avait une heure pour faire ça. J'ai chié en criss parce que je trouvais ça vedge de juste poser des questions pour avoir des réponses pi me crisser du monde. À place je me promenais pi j'essayais de quémander des indices ou des réponses de manières amusantes.

J'adore avoir une cravate. J'aime ma cravate. Ça me donne l'impression d'être un monsieur. Mais le monde là-bas ne porte jamais de cravates. Le gars avec qui je travaille toujours, André, était assis avec d'autres collègues... alors je vais les voir et je commence à demander des indices et tout le kit. Et là André a eu l'idée de la journée: "si tu portes pu de cravate pour tout l'été, on te donne une réponse".

Ahhh... hmmm. D'un côté, ça me donne une raison de ne plus avoir de cravate... et une fois de temps en temps, je tricherai. Pas grave. Alors j'acceptai. Donc, hier était la dernière journée où je portais "de manière habituelle" une cravate. MAIS JE N'AI PAS ÔTÉ MA CRAVATE IMMÉDIATEMENT (c'est important pour la suite ;)).

Y'avait des anecdotes fuckées... y'en a une que c'était "J'ai déjà embrassé un chanteur mexicain". Alors je demande à une fille que je sais qui est allée au Mexique, alors je lui pose des questions. J'ai entendu des choses vraiment intéressantes, genre "j'ai embrassé vraiment beaucoup de mexicains, y'avait beaucoup d'alcool dans les bars pi toute... mais c'est pas moi". En tout cas... je continue à poser des questions, et là un gars m'entend poser cette question-là et me dit "t'as pêché avec tantôt".

... points de suspension. Avant d'aller au bar, je suis allé dans le bureau de Jean-Denis, et il m'a montré un jouet qu'il a qui est en fait un jeu de pêche, et j'ai joué pendant une dizaine de minutes à son jeu de pêche dans son bureau. Et ce gars-là nous avait vu, et je le savais parce qu'on s'était parlé. Mais Jean-Denis a pas l'air gai... fek non, c'est pas lui... impossible.

Euhhhh... Jean-Denis... !? T'as tu déjà embrassé un chanteur mexicain??? ... QUOI!? LOL RACONTE! En gros, y'a déjà embrassé un chanteur mexicain parce que y'avait perdu un pari (ben... il s'est fait 30$ par contre... en tout cas). Et là après toutes les questions assez awkward genre "t'es pas gai hein?" pi des choses de même... en tout cas, gros malaise.

Entre-temps, chaque fois que j'allais à une table et que je posais une question, y'en a qui voulaient pas répondre si j'avais pas de bière. Mais mettons que ma bière du début commençait à se vider... et là j'étais fourré parce que je voulais mes réponses. Alors j'ai dit "commandez-moi en une si vous voulez que j'en aille!".

... c'est vraiment fou comme ça marche bien. Après, tout le long de la soirée, jamais j'ai manqué de bière. On m'apportait toujours genre des verres drette quand j'en manquais. Ça fait que j'ai bu comme une petite demeurée. J'ai vraiment bu beaucoup.

Après la séance de questions qui s'est ralongée un peu, on jouait à un jeu un peu comme le cercle à radio-canada... mettons qu'on avait une question genre "combien êtes-vous capable de nommer de personnes qui ont étudié à l'Université Laval", alors les deux équipes montaient les enchères... et si mettons on disait "10", et qu'on les avait, l'autre équipe buvait 10 gorgées... sinon, c'était nous.

On a perdu TOUTES les rondes. Okay... là j'étais vraiment fini. MAIS... j'avais TOUJOURS un verre, lol. J'ai bu de la Boréale blanche. J'ai trouvé ça bon, de manière étonnante. Anyway...

Après le jeu, un gars avec qui je travaille a mentionné que André, un autre et lui m'avaient convaincu de ne plus porter de cravates pendant l'été (on se rappelle que je porte encore ma cravate). Alors quelqu'un se demande "c'est effectif quand?". Et tout le monde avait l'air pas mal d'accord pour que ce soit genre LIVE. Alors tout le monde commence à m'encourager pour que j'ôte ma cravate... et c'est là que la serveuse TROP BIEN FAITE s'improvise danseuse/agace. Elle commence à genre... hmmm... s'approcher comme beaucoup, et commence à m'ôter ma cravate et tout le kit là... en tout cas, vraiment nice la serveuse. Elle était vraiment attirante, sans oublier que ce monde-là porte toujours du linge genre "nice en criss". En tout cas... fek ouais... à cause que je porte une cravate et que ça gosse le monde, j'ai eu droit à une mini-danse de la part d'une serveuse pendant qu'elle me jouait après le cou et les environs.

Donc, après, fini as fuck, on s'en va de là-bas... j'ai rien payé. J'ai même rien entendu dire de combien ça avait coûté ni rien là... en tout cas, ça ne m'a rien coûté.

On est allé au Saint-Hubert après. Jean-Denis mentionne qu'on peut se commander "un pichet pour deux personnes max.". Hey big... j'pense que ça va être en masse. Je me commande une poutine au poulet (ahh... c'était tellement bon). Tout ça en mangeant de la salade de chou, en buvant de la bière et un peu d'eau quand même. À la fin, j'ai payé ma poutine, et c'est tout. Donc... pour tout ce que j'ai bu, ça m'a coûté genre, euhhh... 0$.

Après je marchais lonely sur Sainte-Catherine à Montréal Beach, une envie de pisser comme t'as le matin quand ça fait 48 heures que tu dors, et j'avais de la misère à marcher droit et à regarder droit (je louchais, lol). En tout cas, long story short, ça a été long en criss avant que je trouve un métro et que je me rende à Longueuil.

JE ME SUIS ENDORMI DANS LE BUS. Je ferme les yeux, on est genre au début du trajet, on doit être 6-7 dans le bus... je les réouvre, je suis tout seul, fait noir en criss (genre on était dans un trou perdu), j'essaye de voir où on est, aucune idée... alors je me lève, j'essaye de mettre de côté mon orgueil, et je demande à la chauffeuse où on est rendu. J'ai été crissement chanceux, parce que le bus s'en allait sur Rolland-Therrien, pas mal près de chez nous... fek je suis descendu là.

Je suis arrivé chez nous vers les 1h du matin. Fatigué as fuck. J'ai essayé d'aller sur MSN, mais c'est pas un cadeau hein... je voulais juste mourir. J'ai parti ma musique, et je me suis endormi. Et ce matin je me suis levé à 6h30 pour aller travailler! (Mais j'ai manqué mon bus parce que j'ai fait ma paresseuse, et je suis parti du bureau à genre... 16h20, parce que j'étais tanné et que je voulais pas rester jusqu'à 17h, lol).

Voilà! J'ai sauté des bouts, et y'a d'autres choses que je vais parler genre demain... rappelez-moi de vous parler d'Isabelle.