(...) Phénomène de société, il représentait l'image du francophone dominant dans un monde anglophone. Malgré lui, ses exploits sportifs revêtaient un aspect politique pour plusieurs. Dans une société québécoise alors dominée politiquement et économiquement par des intérêts anglophones, à une époque aujourd'hui appelée la Grande Noirceur, il apparaissait aux yeux de beaucoup comme un symbole de réussite et de revanche.
(...)
« Quand il lance, l'Amérique hurle.
Quand il compte, les sourds entendent.
Quand il est puni, les lignes téléphoniques sautent.
Quand il passe, les recrues rêvent.
C'est le vent qui patine.
C'est tout le Québec qui est debout. Qui fait peur et qui vit. »
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