Merci Nicolas!
samedi 7 novembre 2009
Quand je vais travailler...
... je vais m'acheter:
Et vous, qu'est-ce que vous allez vous acheter quand je vais avoir une job? :P
- Rybka 3. Rybka est l'engin d'échecs le mieux coté au monde en ce moment, généralement par beaucoup. Il coûte alentour de 80-90$ je crois, dépendant de l'interface graphique avec laquelle il vient. Ces temps-ci, je mets souvent mes engins d'échecs à l'épreuve ("homme vs. machine") en testant différentes positions difficiles à évaluer pour les ordinateurs. Rybka est pas mal dans les meilleurs dans ce genre-là, alors ça m'intéresse...
- Un set de poker, c'est-à-dire un coffre comprenant cartes & jetons. Apparemment, ça se vend pas trop cher au Wal-Mart (style 20$). Comme ça, quand des amis vont venir chez nous des fois (genre 2 fois par année!!), je vais pouvoir sortir ça et avoir l'air pro. Je vais m'assurer d'avoir une photo d'un joueur professionnel quelconque en background sur mon ordi, juste pour être crédible dans mon histoire d'être passionné par ça.
- Un ordinateur de bureau, c'est-à-dire un "vrai" ordinateur. Oh, certes, un portable c'est cool et tout ça... mais je pense que je devrais commencer à penser à le changer (avec les moyens nécessaires). J'aimerais avoir un nouvel écran plat (anyway, les vieux épais ça ne se vend plus), un gros disque dur, une bonne carte vidéo (pour jouer à Starcraft II, s'il sort un jour), un bon processeur et beaucoup de mémoire (... Starcraft II...).
- Un cartable pour mettre des feuilles de parties d'échecs dedans. Cette petite merde-là -- c'est juste un maudit cartable avec des feuilles spéciales dedans -- coûte 20$!! C'est utile pour garder toutes les parties d'échecs jouées à la même place, surtout pour les parties jouées dans des clubs d'échecs je suppose (où les feuilles ne sont pas nécessairement fournies, et où le nombre de parties jouées est assez élevé comparativement aux tournois).
- Des livres d'échecs sur Amazon. Quoique Patrick en a déjà pas mal que je pourrais lui emprunter...
- Un plus beau manteau d'hiver. Le mien est trop grand et commence à être vieux... moins fashion. Je veux plaire aux dames autant dehors que je leur plais en dedans, et autant en hiver qu'en été. Oui, je mets la barre très haut.
- Du linge. J'ai le même linge depuis le cégep... mes 3 chemises et deux chandails. Et ma paire de jeans, mais elle elle date de 2007 je crois.
- Des jeux. Probablement sur l'ordinateur, mais je dois bien vous avouer que je crois que pour se considérer adulte, il faut au moins une fois dans sa vie s'acheter une console style Xbox. Mais comme je ne suis pas un gros gamer, je verrai bien.
- Des films. Plein de films. Quand je vais au magasin et que je vois un film à 8$ que je voudrais voir "mais pas tant que ça" et que je décide de laisser faire à cause de ça... NO MORE.
Et vous, qu'est-ce que vous allez vous acheter quand je vais avoir une job? :P
jeudi 5 novembre 2009
When Harry Met Sally...
When Harry Met Sally... est un excellent film (classique?) d'amour avec Meg Ryan et Billy Crystal il y a de nombreuses années (sorti en 1989!). J'ai décidé d'écouter ça parce que l'autre jour je faisais le tour des listes des meilleurs films de *telle* catégorie, et ce film-là revenait souvent dans les listes de films romantiques.

Quelle est l'histoire... Ça se passe en plusieurs "années", c'est-à-dire qu'il y a plusieurs parties d'histoires qui sont séparées par des sauts dans le temps. Tout est en ordre chronologique et il n'y a aucun retour dans le temps, alors vive la linéarité séquentielle linéaire, continûment continue ou continuellement pas. La première partie de l'histoire se passe quand ils sont encore à l'université. Harry sort avec l'amie de Sally, et Harry doit retourner à New York après la session (quelque chose du genre), et c'est Sally qui lui donne un lift (les deux se rencontrent pour la première fois là). Le personnage de Harry est assez particulier... drôlement rationnel, assez direct, un peu ataraxique. (Je noterai, à part, que Billy Crystal est vraiment un excellent acteur dans ce film-là). Dans l'auto, il part avec une longue discussion à sens unique (que j'appellerai "monologue") expliquant pourquoi les hommes et les femmes ne peuvent pas être amis. Ils se sont laissés dans des termes plutôt mauvais.
Quelques années passent (5 je crois?), et ils se revoient (mais il ne la reconnaît pas). Ils sont dans un avion, blah blah blah, il lui apprend qu'il va se marier, elle est avec quelqu'un aussi, excellent. Ils ont une nouvelle conversation à propos des hommes et des femmes amis, et Harry rajoute un amendement à sa théorie précédente, et finit par conclure que son amendement est annulé par la théorie elle-même que les hommes et les femmes ne peuvent être amis (c'est très rhétorique... c'est drôle comme bout).
S'ensuivent encore quelques années (7 ans?). L'un se divorce, l'autre casse. Les deux se re-rencontrent, mais là le personnage de Harry est devenu un peu plus normal (un peu moins détaché, plus mature, plus sensible apparemment... probablement à cause du divorce). Ils décident alors de devenir amis (c'est sûrement une première). Et, bon, ... le reste de l'histoire tourne alentour de ça. Les deux recommencent à sortir avec du monde, ils s'organisent des blind dates, etc. Mais anyway, au bout du compte, je vous laisse deviner qui finit avec qui.
Ai-je aimé? Étonnamment, oui, vraiment beaucoup. Je dis étonnamment parce que les films avec Meg Ryan sont assez, disons... anormaux. Je pense notamment à You've Got Mail et Kate & Leopold, qui sont des comédies romantiques le fun à regarder, mais vraiment pauvres sur le fond. Au contraire, ici, l'humour est assez songé et assez raffiné, et surtout la relation est très jolie. Vous savez, un problème récurrent et omniprésent dans les maudits films romantiques, c'est que tout le monde aime tout le monde à l'intérieur de quelques jours seulement. Dans ce film-là, ça prend au-dessus de 10 ans quand on y pense bien... c'est déjà un bon début en termes de crédibilité. Au passage, j'aimerais dire que les deux acteurs sont relativement bons dans leur rôle respectif (la fille high-maintenance et le gars vraiment trop détaché du monde pour être agréable).
Bref... excellent, excellent, très excellent film. Je vous offre quelques citations du film, pour que vous puissiez mieux apprécier l'humour qui s'y trouve.

Quelle est l'histoire... Ça se passe en plusieurs "années", c'est-à-dire qu'il y a plusieurs parties d'histoires qui sont séparées par des sauts dans le temps. Tout est en ordre chronologique et il n'y a aucun retour dans le temps, alors vive la linéarité séquentielle linéaire, continûment continue ou continuellement pas. La première partie de l'histoire se passe quand ils sont encore à l'université. Harry sort avec l'amie de Sally, et Harry doit retourner à New York après la session (quelque chose du genre), et c'est Sally qui lui donne un lift (les deux se rencontrent pour la première fois là). Le personnage de Harry est assez particulier... drôlement rationnel, assez direct, un peu ataraxique. (Je noterai, à part, que Billy Crystal est vraiment un excellent acteur dans ce film-là). Dans l'auto, il part avec une longue discussion à sens unique (que j'appellerai "monologue") expliquant pourquoi les hommes et les femmes ne peuvent pas être amis. Ils se sont laissés dans des termes plutôt mauvais.
Quelques années passent (5 je crois?), et ils se revoient (mais il ne la reconnaît pas). Ils sont dans un avion, blah blah blah, il lui apprend qu'il va se marier, elle est avec quelqu'un aussi, excellent. Ils ont une nouvelle conversation à propos des hommes et des femmes amis, et Harry rajoute un amendement à sa théorie précédente, et finit par conclure que son amendement est annulé par la théorie elle-même que les hommes et les femmes ne peuvent être amis (c'est très rhétorique... c'est drôle comme bout).
S'ensuivent encore quelques années (7 ans?). L'un se divorce, l'autre casse. Les deux se re-rencontrent, mais là le personnage de Harry est devenu un peu plus normal (un peu moins détaché, plus mature, plus sensible apparemment... probablement à cause du divorce). Ils décident alors de devenir amis (c'est sûrement une première). Et, bon, ... le reste de l'histoire tourne alentour de ça. Les deux recommencent à sortir avec du monde, ils s'organisent des blind dates, etc. Mais anyway, au bout du compte, je vous laisse deviner qui finit avec qui.
Ai-je aimé? Étonnamment, oui, vraiment beaucoup. Je dis étonnamment parce que les films avec Meg Ryan sont assez, disons... anormaux. Je pense notamment à You've Got Mail et Kate & Leopold, qui sont des comédies romantiques le fun à regarder, mais vraiment pauvres sur le fond. Au contraire, ici, l'humour est assez songé et assez raffiné, et surtout la relation est très jolie. Vous savez, un problème récurrent et omniprésent dans les maudits films romantiques, c'est que tout le monde aime tout le monde à l'intérieur de quelques jours seulement. Dans ce film-là, ça prend au-dessus de 10 ans quand on y pense bien... c'est déjà un bon début en termes de crédibilité. Au passage, j'aimerais dire que les deux acteurs sont relativement bons dans leur rôle respectif (la fille high-maintenance et le gars vraiment trop détaché du monde pour être agréable).
Bref... excellent, excellent, très excellent film. Je vous offre quelques citations du film, pour que vous puissiez mieux apprécier l'humour qui s'y trouve.
Harry: You take someone to the airport, it's clearly the beginning of the relationship. That's why I have never taken anyone to the airport at the beginning of a relationship.
Sally: Why?
Harry: Because eventually things move on and you don't take someone to the airport and I never wanted anyone to say to me, How come you never take me to the airport anymore?
Sally: It's amazing. You look like a normal person but actually you are the angel of death.
Harry: Would you like to have dinner?... Just friends.
Sally: I thought you didn't believe men and women could be friends.
Harry: When did I say that?
Sally: On the ride to New York.
Harry: No, no, no, I never said that... Yes, that's right, they can't be friends. Unless both of them are involved with other people, then they can... This is an amendment to the earlier rule. If the two people are in relationships, the pressure of possible involvement is lifted... That doesn't work either, because what happens then is, the person you're involved with can't understand why you need to be friends with the person you're just friends with. Like it means something is missing from the relationship and why do you have to go outside to get it? And when you say "No, no, no it's not true, nothing is missing from the relationship," the person you're involved with then accuses you of being secretly attracted to the person you're just friends with, which you probably are. I mean, come on, who the hell are we kidding, let's face it. Which brings us back to the earlier rule before the amendment, which is men and women can't be friends.
Sally: At least I got the apartment.
Harry: That's what everyone says. But, really, what's so hard about finding an apartment? What you do is look in the obituary section. You see who died, find out where they lived, and tip the doorman. What they could do to make it easier is combine the two. You know, Mr. Kline died yesterday, leaving behind a wife, two children, and a spacious three bedroom apartment with a wood-burning fireplace.
lundi 2 novembre 2009
Transcontinental 1 (1st=)
Transcontinental 1 est le nom du tournoi auquel j'ai participé en fin de semaine. Déjà, tout commence dans la cohue et l'embarras, parce que le tournoi s'appelait jadis Unisource (Unisource 1, ..., 4), mais ils ont changé de commanditaire et là ça s'appelle Transcontinental 1. Ça m'a pris un moment pour m'adapter, moi qui avais déjà écrit "Unisource 5" sur ma feuille de ma première partie.
Je m'en suis remis.
Le tout se passait dans tout le building qui sert de Stade Olympique, même si techniquement ce n'était évidemment pas DANS le stade... il y a une sorte d'organisme qui promeut le sport et les loisirs au Québec. Et il y a de la sécurité! Il fallait cocher son nom à chaque jour là-bas... la première journée c'était pas clair, alors j'ai essayé de passer tout droit... un peu plus et je mourrais cette journée-là. En tout cas.
Il n'y avait pas beaucoup de joueurs. Il devait y en avoir environ une quarantaine. Je vous rappelle qu'il s'agissait d'un tournoi rotation: les joueurs sont groupés (par 6 si possible, sinon par 4), et chaque joueur joue exactement une fois contre tous les autres joueurs du groupe. Ce sont donc des groupes fermés, ce qui facilite le gain de prix (chaque fois qu'on gagne, on nuit beaucoup à quelqu'un d'autre... dans un tournoi normal, il pourrait y avoir 3-4 personnes qui finissent avec 5/5 ou 4.5/5... dans un tournoi rotation, la personne qui termine avec 5/5 gagne assurément). J'ai été mis dans un groupe où j'étais pas mal au centre des cotes (3ième graine, lol). Les cotes étaient 1325 - 1376 - 1394 - 1414 - 1433 - 1433.
J'ai commencé le tournoi en force avec 3 nulles en 3 tentatives, dont 2 parties avec les blancs (excellent... pas foutu de gagner). La première partie était particulièrement dramatique. J'ai réussi, en pression de temps, à me faire arracher une nulle tandis que j'avais une tour de plus. C'est vraiment horrible. La deuxième partie, c'est pas mal l'inverse... clairement, j'étais en train de perdre, mais pour une raison quelconque, mon adversaire a joué comme de la merde dans la finale, et j'ai réussi à le convaincre que c'était une nulle (c'était quasiment du bluff, qui est quand même drôle quand on pense que je ne peux rien cacher). La troisième partie a été un bain de sang. J'ai réussi à faire toute une attaque, mais malheureusement on commençait à manquer de temps, et je n'ai pas réussi à me convaincre qu'un coup que je regardais était le bon coup à jouer. En regardant avec un ordinateur, c'était effectivement le bon coup à jouer... oh well. Au bout du compte, je me suis ramassé avec rien de mieux qu'une nulle, tandis que mon adversaire aurait probablement pu espérer mieux. PAR CONTRE, il ne le savait pas ça... alors quand j'ai offert une nulle, il l'a joyeusement acceptée, content de s'en être sauvé.
Le lendemain (hier), je savais bien que mon score (1.5/3) ne me permettrait pas facilement d'espérer un prix. En fait, sans connaître les scores des autres, je pensais qu'il y avait une personne qui avait un score parfait (3/3). J'ai appris, juste avant ma partie -- contre lui justement -- qu'il avait en fait 2/3. Comme c'était celui qui était en tête du classement, si je le battais, je pouvais espérer gagner un prix, d'autant plus que ma dernière partie de la journée allait être contre le moins bon du groupe (aussi bien en termes de cote qu'en termes de classement actuel).
Dès le commencement de la partie, je ne me sentais pas trop à l'aise dans l'ouverture. Il m'a joué un truc qui n'est pas fameux théoriquement, mais auquel je n'ai jamais vraiment été confronté, et il va sans dire que je ne savais pas trop quoi faire. Heureusement, comme tout bon 1400, il a décidé de roquer du mauvais côté. J'ai sacrifié un pion dans le but de pouvoir dénicher une jolie attaque, chose qui s'est très bien développée soit dit en passant. En plus, à cause de tout ça, il gaspillait tout son temps, tandis que moi, la plupart de mes coups étaient évidents... de telle sorte que dès le début de la partie, il lui restait environ 25 ou 30 minutes, et moi 50-55 minutes. (À la fin de la partie, quand il a abandonné, il lui restait 4 secondes pour jouer son coup... moi il me restait environ une demi-heure à mon horloge).
Après cette partie-là, j'avais donc 2.5/4. Il n'y avait qu'un autre gars avec ce score-là. Je me suis dit que si je gagnais la partie suivante, j'avais des chances de gagner le tournoi "seul", ou sinon d'arriver à égalité premier. D'un autre côté, si je perdais ma partie, j'étais certain de ne PAS avoir de prix (eh! oui, tout se joue dans la dernière partie parfois...).
La dernière partie s'est très bien passée, et même si j'ai raté un sacrifice impossible à voir (sacrifier ma dame pour un pion, bordel), je crois avoir joué pas trop pire. L'ouverture du gars était risible. C'était un vieux monsieur qui garochait ses pièces sur les cases, de telle sorte que les pièces étaient TOUJOURS loin du centre. ARGH, ça ça me tuait à chaque fois.
J'ai gagné la partie. Malheureusement, l'autre gars a aussi gagné sa partie, alors les deux nous avons terminé à égalité, bons premiers. Le tournoi offrait deux prix: 90$ au premier, et 30$ au deuxième. J'ai demandé au directeur du tournoi comment les prix étaient partagés si égalité il y avait (comment déterminer le "vrai" gagnant), et il m'a dit qu'il donnait simplement la moyenne des prix aux deux joueurs. C'est donc dire que je devrais recevoir un chèque de 60$ bientôt, tout ça pour un tournoi qui m'aura coûté la moitié en frais d'inscription. J'ai donc fait un rendement de 100% en une fin de semaine.
Je suis excellent en finance.
Pour les intéressés, toutes les parties sont disponibles ici. Il n'y a pas de commentaires (contrairement à la dernière fois), et je n'ai pas l'intention d'en mettre non plus. Pour télécharger les parties pour les regarder sur votre ordinateur plutôt que sur le site, cliquez ici.
Comme j'ai expliqué à Patrick, je n'ai pas pu prendre d'excellentes photos. Vendredi, j'ai décidé de ne pas amener ma caméra parce que c'était la première journée. Samedi, je l'ai oubliée. Hier, mes parties ont duré tellement longtemps (particulièrement la première) que quand j'ai eu fini il ne restait plus grand-monde. Pour la première partie d'hier, il ne restait que deux parties dans la ronde: la mienne et une autre quelconque. On était vraiment dans les derniers, mais le gars c'était un côlon aussi qui a joué jusqu'à ce que ce soit un mat en un au lieu de lever le drapeau blanc. En tout cas.
Je suis allé sur le site de la FQE qui offre d'estimer sa nouvelle cote après avoir participé à un tournoi, en rentrant simplement la cote de ses adversaires et le résultat pour chaque partie. Selon ces calculs, considérant ma cote actuelle de 1414, j'ai une performance de 1553, ce qui veut dire que ma cote augmenterait de 30 points à 1444. Je suis donc très satisfait.
Il y avait trois salles: la première pour les groupes de 1 à 6, c'est-à-dire pour les gens cotés de ~900 à ~1500, et l'autre salle pour les gens cotés au-dessus. La troisième salle était une salle d'analyse, où les gens allaient analyser leurs parties avec d'autres joueurs, ou encore où les gens allaient jouer des parties de blitz.
Salle d'analyse


Salle des 1500+

Salle des pourris

Je m'en suis remis.
Le tout se passait dans tout le building qui sert de Stade Olympique, même si techniquement ce n'était évidemment pas DANS le stade... il y a une sorte d'organisme qui promeut le sport et les loisirs au Québec. Et il y a de la sécurité! Il fallait cocher son nom à chaque jour là-bas... la première journée c'était pas clair, alors j'ai essayé de passer tout droit... un peu plus et je mourrais cette journée-là. En tout cas.
Il n'y avait pas beaucoup de joueurs. Il devait y en avoir environ une quarantaine. Je vous rappelle qu'il s'agissait d'un tournoi rotation: les joueurs sont groupés (par 6 si possible, sinon par 4), et chaque joueur joue exactement une fois contre tous les autres joueurs du groupe. Ce sont donc des groupes fermés, ce qui facilite le gain de prix (chaque fois qu'on gagne, on nuit beaucoup à quelqu'un d'autre... dans un tournoi normal, il pourrait y avoir 3-4 personnes qui finissent avec 5/5 ou 4.5/5... dans un tournoi rotation, la personne qui termine avec 5/5 gagne assurément). J'ai été mis dans un groupe où j'étais pas mal au centre des cotes (3ième graine, lol). Les cotes étaient 1325 - 1376 - 1394 - 1414 - 1433 - 1433.
J'ai commencé le tournoi en force avec 3 nulles en 3 tentatives, dont 2 parties avec les blancs (excellent... pas foutu de gagner). La première partie était particulièrement dramatique. J'ai réussi, en pression de temps, à me faire arracher une nulle tandis que j'avais une tour de plus. C'est vraiment horrible. La deuxième partie, c'est pas mal l'inverse... clairement, j'étais en train de perdre, mais pour une raison quelconque, mon adversaire a joué comme de la merde dans la finale, et j'ai réussi à le convaincre que c'était une nulle (c'était quasiment du bluff, qui est quand même drôle quand on pense que je ne peux rien cacher). La troisième partie a été un bain de sang. J'ai réussi à faire toute une attaque, mais malheureusement on commençait à manquer de temps, et je n'ai pas réussi à me convaincre qu'un coup que je regardais était le bon coup à jouer. En regardant avec un ordinateur, c'était effectivement le bon coup à jouer... oh well. Au bout du compte, je me suis ramassé avec rien de mieux qu'une nulle, tandis que mon adversaire aurait probablement pu espérer mieux. PAR CONTRE, il ne le savait pas ça... alors quand j'ai offert une nulle, il l'a joyeusement acceptée, content de s'en être sauvé.
Le lendemain (hier), je savais bien que mon score (1.5/3) ne me permettrait pas facilement d'espérer un prix. En fait, sans connaître les scores des autres, je pensais qu'il y avait une personne qui avait un score parfait (3/3). J'ai appris, juste avant ma partie -- contre lui justement -- qu'il avait en fait 2/3. Comme c'était celui qui était en tête du classement, si je le battais, je pouvais espérer gagner un prix, d'autant plus que ma dernière partie de la journée allait être contre le moins bon du groupe (aussi bien en termes de cote qu'en termes de classement actuel).
Dès le commencement de la partie, je ne me sentais pas trop à l'aise dans l'ouverture. Il m'a joué un truc qui n'est pas fameux théoriquement, mais auquel je n'ai jamais vraiment été confronté, et il va sans dire que je ne savais pas trop quoi faire. Heureusement, comme tout bon 1400, il a décidé de roquer du mauvais côté. J'ai sacrifié un pion dans le but de pouvoir dénicher une jolie attaque, chose qui s'est très bien développée soit dit en passant. En plus, à cause de tout ça, il gaspillait tout son temps, tandis que moi, la plupart de mes coups étaient évidents... de telle sorte que dès le début de la partie, il lui restait environ 25 ou 30 minutes, et moi 50-55 minutes. (À la fin de la partie, quand il a abandonné, il lui restait 4 secondes pour jouer son coup... moi il me restait environ une demi-heure à mon horloge).
Après cette partie-là, j'avais donc 2.5/4. Il n'y avait qu'un autre gars avec ce score-là. Je me suis dit que si je gagnais la partie suivante, j'avais des chances de gagner le tournoi "seul", ou sinon d'arriver à égalité premier. D'un autre côté, si je perdais ma partie, j'étais certain de ne PAS avoir de prix (eh! oui, tout se joue dans la dernière partie parfois...).
La dernière partie s'est très bien passée, et même si j'ai raté un sacrifice impossible à voir (sacrifier ma dame pour un pion, bordel), je crois avoir joué pas trop pire. L'ouverture du gars était risible. C'était un vieux monsieur qui garochait ses pièces sur les cases, de telle sorte que les pièces étaient TOUJOURS loin du centre. ARGH, ça ça me tuait à chaque fois.
J'ai gagné la partie. Malheureusement, l'autre gars a aussi gagné sa partie, alors les deux nous avons terminé à égalité, bons premiers. Le tournoi offrait deux prix: 90$ au premier, et 30$ au deuxième. J'ai demandé au directeur du tournoi comment les prix étaient partagés si égalité il y avait (comment déterminer le "vrai" gagnant), et il m'a dit qu'il donnait simplement la moyenne des prix aux deux joueurs. C'est donc dire que je devrais recevoir un chèque de 60$ bientôt, tout ça pour un tournoi qui m'aura coûté la moitié en frais d'inscription. J'ai donc fait un rendement de 100% en une fin de semaine.
Je suis excellent en finance.
Pour les intéressés, toutes les parties sont disponibles ici. Il n'y a pas de commentaires (contrairement à la dernière fois), et je n'ai pas l'intention d'en mettre non plus. Pour télécharger les parties pour les regarder sur votre ordinateur plutôt que sur le site, cliquez ici.
Comme j'ai expliqué à Patrick, je n'ai pas pu prendre d'excellentes photos. Vendredi, j'ai décidé de ne pas amener ma caméra parce que c'était la première journée. Samedi, je l'ai oubliée. Hier, mes parties ont duré tellement longtemps (particulièrement la première) que quand j'ai eu fini il ne restait plus grand-monde. Pour la première partie d'hier, il ne restait que deux parties dans la ronde: la mienne et une autre quelconque. On était vraiment dans les derniers, mais le gars c'était un côlon aussi qui a joué jusqu'à ce que ce soit un mat en un au lieu de lever le drapeau blanc. En tout cas.
Je suis allé sur le site de la FQE qui offre d'estimer sa nouvelle cote après avoir participé à un tournoi, en rentrant simplement la cote de ses adversaires et le résultat pour chaque partie. Selon ces calculs, considérant ma cote actuelle de 1414, j'ai une performance de 1553, ce qui veut dire que ma cote augmenterait de 30 points à 1444. Je suis donc très satisfait.
Il y avait trois salles: la première pour les groupes de 1 à 6, c'est-à-dire pour les gens cotés de ~900 à ~1500, et l'autre salle pour les gens cotés au-dessus. La troisième salle était une salle d'analyse, où les gens allaient analyser leurs parties avec d'autres joueurs, ou encore où les gens allaient jouer des parties de blitz.
Salle d'analyse


Salle des 1500+

Salle des pourris

dimanche 1 novembre 2009
Statistiques d'octobre 2009
Bon... comme j'ai dit sur mon Twitter, mon tournoi s'est très bien passé aujourd'hui. Je vais en parler demain, en publiant les parties (non annotées... je ne les annoterai pas cette fois-ci), ainsi que les trois misérables photos que j'ai prises (vraiment désolé).
Les statistiques du mois d'octobre sont, euh, ... difficiles à expliquer. Il y a eu constamment plusieurs dizaines de visiteurs à chaque jour, et ce malgré l'absence de réels "articles chocs". Tous les records ont été battus, sauf celui du nombre de visites, mais ça on s'en fout un peu de celle-là. Voyez par vous-mêmes...
Le plus intéressant est évidemment le nombre moyen de visiteurs par jour, qui est rendu au-delà de 40 (!!). Je m'attendais donc, en regardant les articles les plus visités, à ce qu'il y en ait un qui soit vraiment dans une classe à part... mais non. En fait, croyez-le ou non, l'article le plus visité a été écrit il y a plusieurs mois... c'est donc difficile à expliquer. M'enfin, voici le top 5 des articles les plus visités pour octobre:
Sachez aussi que ma chronique à propos de Liebe ist für alle da a ramassé 42 visiteurs uniques, presque suffisamment pour se faufiler dans le top 5 du mois passé.
Voilà! Je suis très satisfait, même si je trouve que je n'écris pas assez ces temps-ci (et vraiment rien de passionnant...).
Les statistiques du mois d'octobre sont, euh, ... difficiles à expliquer. Il y a eu constamment plusieurs dizaines de visiteurs à chaque jour, et ce malgré l'absence de réels "articles chocs". Tous les records ont été battus, sauf celui du nombre de visites, mais ça on s'en fout un peu de celle-là. Voyez par vous-mêmes...
- Nombre de visites: 1 902 (+12,34%)
- Nombre de visiteurs uniques: 1 275 (+14,86%)
- Nombre moyen de visiteurs: 41,13 (+11,16%)
- Nombre absolu de visiteurs uniques: 968 (+17,62%)
Le plus intéressant est évidemment le nombre moyen de visiteurs par jour, qui est rendu au-delà de 40 (!!). Je m'attendais donc, en regardant les articles les plus visités, à ce qu'il y en ait un qui soit vraiment dans une classe à part... mais non. En fait, croyez-le ou non, l'article le plus visité a été écrit il y a plusieurs mois... c'est donc difficile à expliquer. M'enfin, voici le top 5 des articles les plus visités pour octobre:
- Roger Williamson & David Purley (100)
- Karpov vs. Kasparov (89)
- Psychologie: les types de personnalité (76)
- Présent historique & les Français (63)
- Psychologie: Billy Tipton & les intersexués (43)
Sachez aussi que ma chronique à propos de Liebe ist für alle da a ramassé 42 visiteurs uniques, presque suffisamment pour se faufiler dans le top 5 du mois passé.
Voilà! Je suis très satisfait, même si je trouve que je n'écris pas assez ces temps-ci (et vraiment rien de passionnant...).
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