dimanche 13 janvier 2008

Test d'anglais

On est obligé de suivre un test d'anglais (pour fins de classement), parce qu'on doit suivre un certain cours d'anglais, et que les gens sont séparés en fonction de leur force (jusque-là, rien d'étonnant).

Les derniers tests de ce genre-là, d'après ce que je m'attendais, ça datait de secondaire 5 (avec les examens du ministère pour nous classer (en partie) au cégep...). Ces examens sont faciles. Je veux dire... on écoute une cassette où ils parlent vraiment lentement, et non seulement ça, mais en plus ils nous font chier à nous le faire rejouer. En tout cas... Je ne m'attendais pas à quelque chose de vraiment difficile là.

Ah... la surprise. C'était vraiment, vraiment chiant. Le test est divisé en deux parties: une partie de compréhension normale là ("main part"), et une partie orale. J'ai commencé par la partie orale.

Je m'attendais à entendre des gens parler, et là des questions connes... mais non. :) Ils vérifient certains trucs, comme dans une section "pronunciation", où l'on doit lire des phrases dans un micro (six phrases je pense). On a 20 secondes pour lire la phrase en pratique, puis on a un autre 20 secondes pour l'enregistrer pour vrai. On n'a aucun contrôle là-dessus, on ne peut pas prendre de pause, revenir en arrière, rien rien là...

Et les phrases n'étaient pas les plus simples. Des mots que j'avais jamais vus, et des maudits mots fuckés difficiles à prononcer collés ensemble (c'était vraiment fait exprès, sans farce).

Après, ils disent qu'ils vont nous donner un sujet, et qu'on devra en parler pendant 1 minute et demie. Le sujet apparaît à l'écran, et on a 40 secondes pour se préparer à en parler. Le sujet ne requiert, a priori, aucune connaissance spécifique... ma question ("la" question?) était de parler de mon film / émission préféré, et pourquoi c'était celui-/celle-là que je préférais.

J'ai parlé de Friends, évidemment.

Bon, la partie de compréhension... "lol". Je pensais que la partie orale allait être la pire.

Il y avait quoi... 6-7-8 sections genre, chacune durant 10 minutes, et chacune comportant 20 questions (sauf une), et une autre où il fallait écrire un texte de 100-150 mots (ou les "I", "a", "I'd", etc. ne comptaient pas).

Il y avait des questions pas SI pires, mais quand même chiantes. En outre, il fallait connaître beaucoup d'expressions (et en français, et en anglais), parce qu'il fallait dire dans quelle phrase un verbe était bien utilisé, et toutes les phrases étaient des expressions. Des fois c'était tellement chiant que j'y allais au hasard entre 2 ou 3 choix de réponse (parmi 4).

Les questions orales étaient les pires par contre. Il y a eu deux sections: speech comprehension je pense, et une autre que c'était genre "je dis une phrase et je te demande quelque chose à propos de la phrase". La dernière section a l'air niaiseuse, mais pas tant que ça.

D'abord, le speech comprehension c'était que tu entendais "the word is ______", et là il redisait le mot (ou l'expression... c'était plusieurs mots parfois) de suite, en changeant d'intonnation ou de prononciation TRÈS LÉGÈREMENT. On ne pouvait l'entendre que deux seules fois. Des fois c'était vraiment chien, parce qu'il disait mettons "button" sans prononcer les T, et là il demandait s'il avait dit "button" (en prononçant les T) ou "button" (sans prononcer les T). Je sais que le mot c'est "button", mais la question c'est-tu "comment il l'a prononcé" ou "comment est le mot" ?? Et comme tu entends les choix de réponse, je vais vous dire... ça amène une toute nouvelle dynamique au jeu. Ah, et des fois les quatre choix de réponse étaient identiques, lol... ça j'étais fourré.

La deuxième section était chiante parce que:

1) On n'entendait la phrase qu'une seule fois
2) ON NE SAVAIT PAS QUELLE ALLAIT ÊTRE LA QUESTION!

Ça c'était chiant. La question dont je me souviens le plus, c'était genre "John came to my town in bus and then took a cab to my house", et la question c'était "How did John come to my house"... JE SAIS-TU !? Je sais qu'il a pris un bus et un taxi, mais comment tu veux-tu ben que je me rappelle lequel il a pris en premier quand je m'attendais pas à ce que ce soit ça la question. En tout cas, c'était vraiment laid.

Il y avait aussi une section genre "critical comprehension", quelque chose du genre, où on avait 12 paragraphes de texte à lire avec plein d'information nowhere avec plein de mots impossibles à comprendre, et il y avait une question à propos de l'information implicitement ou explicitement mentionnée. C'était vraiment long (ça m'a pris presque mes 10 minutes).

Il y avait aussi des true, false ou pas assez d'information, mais c'était pas le fun non plus... genre "il y a une ville où il y a des ours. Jamais il n'y a eu de décès causés par des ours, mais il y a eu des car break-ins dont les dommages s'élèvent à 500 000$", et la phrase est: Il n'y a jamais eu de décès dans la ville.

Okay, euhhhhh... pas à cause d'ours, mais SÛREMENT qu'il y a déjà eu au moins un décès. Alors est-ce que c'est "false", ou "pas assez d'information"?? J'ai tellement passé de temps à essayer de deviner ce qu'ils voulaient comme réponse... en tout cas, c'était des affaires de même qui faisaient chier.

Ça coûtait juste 30$ (on pensait que c'était 60$), et il faut aller chercher les résultats mercredi.

samedi 12 janvier 2008

Désappointer

Okay.

Je pensais que c'était un anglicisme.

Parce qu'on s'entend-tu pour dire que "je suis désappointé" ne se dit pas?!

Ben j'ai une belle nouvelle pour vous les amis. Quoiqu'on reconnaisse le fait que ça provienne de l'anglais, mon dictionnaire refuse d'appeler ça un anglicisme.

Pourquoi en parle-je, vous demandez-vous. Eh! bien, dans le film avec Hilary Duff (je suis amoureux d'elle, mais j'en parlerai dans 45 secondes), deux ostis de fois y'ont sorti ce pseudo anglicisme-là. Ça sonne juste mal. Je suis ben désolé, mais il me semble que "je suis déçu" sonne mieux que "je suis désappointé", et "c'est décevant" sonne mieux que "c'est désappointant" (ah ouais, une osti de belle traduction ce film-là).

Hier, j'étais amoureux de Rachelle (je me suis aperçu aujourd'hui que son nom s'écrivait Rachelle, et non pas Rachel). Là, j'ai écouté un film avec Hilary Duff, puis un film avec Jennifer Lopez.

La compétition est "bonne", mais loin d'être serrée. Quoique Jennifer Lopez soit vraiment belle, Hilary Duff a un petit quelque chose qui est juste... ah, mon Dieu... trop adorable.

Je suis complètement amouraché d'elle. Elle et moi, c'est pour la vie.

Soirée de films

À soir, à TQS, il y a à 18h30 l'histoire de Cendrillon là, avec la jeune petite mignonne innocente Hilary Duff, et à 20h30 il y a un film avec Jennifer Lopez qui a l'air d'être une comédie, mais en tout cas, je ne suis pas convaincu d'avance que ça va être fantastique... mais si ça peut m'empêcher de perdre mon temps sur l'ordinateur à la place, bah, c'est fantasque.

Je n'ai pas encore de bureau dans ma chambre, quoiqu'il soit dans l'appartement. Les deux bureaux ont passé par la porte d'entrée avec difficulté (fallut qu'on les tourne en diagonale et de côté et à l'envers et dans des positions fuckées pour les faire passer). Là, le problème, c'est que les portes de nos chambres sont un tout petit peu plus petites que celle de l'entrée... et en tout cas, tout ça pour dire qu'on n'a pas été capable de faire grand-chose avec ça. Alors ils sont genre debouts dans le salon, et ils bloquent la télévision, alors 1) je ne peux pas écouter de films aussi confortablement qu'à l'accoutumée (en tout cas, mettons que ça pète une bulle), et 2) je n'ai toujours pas de bureau pour faire de devoirs!

J'ai joué tout l'après-midi à Pokémon, sans farce... mais c'est le fun comme jeu! Sauf que là ça l'air que j'ai genre sauté un "gym" (un boss, lol), alors il me manque la sixième badge :( M'en tout cas... j'ai le temps d'y travailler.

Ces choses essentielles de la vie...

vendredi 11 janvier 2008

Fin de semaine

J'ai eu ma dernière note!

A+ (mais ça, je m'y attendais).

Ma moyenne a monté, mais pas assez pour qu'on voit une différence, vu le niveau de précision de la cote (deux décimales). Je suis passé de 3,918... (et des poussières) à 3,92 exactement (cette session-ci, j'ai fait 3,925 exactement).

M'en tout cas.

C'est la première fin de semaine depuis le début de l'école...

Il faudrait qu'on aille chercher les bureaux du père à Valérie genre en fin de semaine, alors ça se peut qu'on aille à louer un maudit camion pour le faire... en tout cas. Mais si on peut faire ça bientôt, au moins je vais pouvoir commencer à travailler seul dans ma chambre, à m'installer pour vrai, reprendre une vie encore plus normale (depuis le déménagement, je vis en homme de néandertal).

Rachel est dans notre cours d'actuariat IV. Faisait longtemps que je l'avais vue. Chaque fois que je la revois, je tombe amoureux d'elle pour au moins 2 heures, jusqu'à ce que je me rappelle que ça doit être à cause de ses seins ou quelque chose du genre. Ben je pense qu'elle a une sorte de pouvoir magique qui fait que je tombe toujours amoureux d'elle.

Mais bon... c'est en son avantage, vu que les filles voudraient toutes que je sois amoureux d'elles. Elle ne savent juste pas comment m'approcher... Bah, dommage pour elles.

Si elles savaient ce qu'elles manquent... oh, si seulement...


jeudi 10 janvier 2008

Hassan Younes

C'est le nom de notre professeur de modèles de survie.

Parmi les choses intéressantes dont je préfèrerais ignorer, il s'agit de la première fois qu'il donne ce cours-là. Cool hein?

Même si son nom est bizarre, il parle français pas si pire, c'est-à-dire qu'il est compréhensible. Sauf qu'une fois de temps en temps, il sort des choses qui ne semblent pas vouloir dire grand-chose (tantôt je l'ai entendu dire un mot qui ressemblait à « tourlougues »... j'ai sûrement mal compris, mais pour comprendre quelque chose comme ça, il faut quand même avoir certaines lacunes çà et là).

Il est surexcité, bizarre, et il parle aïgu quand il est excité. C'est assez horrifiant.

Oh, et il pense qu'on est handicapé, vu que c'est un cours d'actuariat, et non pas de mathématiques (même si toute la matière du cours sont des mathématiques). Donc, il a peur de nous parler d'espérance ou de variance, et il a peur d'écrire des symboles mathématiques comme « pour tout », « il existe », l'infini, ces choses-là que tout le monde connaît. Ah, et il a passé les deux derniers cours, donc 3 heures, pour faire ceci: nous expliquer à quoi servait le cours que l'on suivait, et nous expliquer comment calculer des trucs que l'on fait depuis probabilités I (première session) et statistique I (deuxième session). Nous sommes en quatrième session, je rappelle.

Ses phrases ont plus de contenu entre parenthèses (il appelle ça des guillemets) que du contenu normal. Il n'arrive pas à expliquer quelque chose clairement, mais dans le but (invariablement échoué) d'être clair, il s'assure d'y aller par accumulation d'exemples. En outre, là où aucun exemple n'était nécessaire, il a réussi à en donner trois (trois ostis d'exemples), et il doit avoir passé 10 minutes à nous expliquer qu'il pourrait en faire plein plus beaucoup trop, et que ça c'était vraiment n'importe quoi, qu'il aurait pu en faire d'autres, n'importe qui pourrait en faire d'autres, ces trois-là sont juste des exemples parmi tant d'autres, c'est juste pour montrer, on pourrait demander à quelqu'un d'autre, et il pourrait arriver avec des exemples totalement différents, et c'est normal parce que ces trois exemples-là ne sont pas les seuls qui puissent être construits, ce sont juste des exemples.

Ça c'est le plus. Y'a aussi le gars cave en avant qui est cave pour vrai (vraiment cave... assez pour que je me demande comment il peut avoir réussi tous les prérequis pour ce cours). Par exemple, il chiâle chaque fois que le prof change de sujet parce que le changement de sujet est pas assez clair, alors il ne peut pas l'écrire clairement dans ses notes (on est à la maternelle). Et il a toujours l'air frustré parce que le prof est pas clair selon lui (genre il fait des signes de non et ces choses futiles-là).

On parle d'estimateurs. Un estimateur sert à donner des estimés pour des paramètres inconnus. On peut également calculer le biais de l'estimateur, qui se trouve à être la différence entre la moyenne des estimés que l'estimateur donne et le vrai paramètre (inconnu). Le but c'est que les deux soient égaux, i.e. que l'estimateur se rapproche le plus possible du paramètre à estimer. En tout cas.

Et là on parlait d'estimateurs biaisés (i.e. qui ne convergent pas nécessairement vers le paramètre), et donc on a commencé à parler d'estimateurs dits asymptotiquement non biaisés. En gros, c'est qu'avec un échantillon de taille infinie, l'estimateur ne serait pas biaisé. Donc, on en parle pendant un gros 15-20 minutes, le professeur s'éternise, il nous montre un théorème pour montrer si l'estimateur converge en probabilités, ces choses-là... et là, le génie, la lumière, Einstein lui-même, s'insurge (fâché parce que le prof n'est pas clair), et lui demande « il converge vers quoi??? ».

Euh... 13.

mercredi 9 janvier 2008

Horaire mis à jour

En décembre j'avais mis un message comme quoi mon horaire était disponible sur Internet.

Depuis, il y a eu des modifications à l'horaire (une seule... une période de démonstration a remplacé un cours magistral, et un cours magistral a remplacé une période de démonstration... on pourrait parler de permutation entre les deux, pour tout vous dire).

Je l'ai donc mis à jour, et j'en ai profité pour mettre les locaux des différents cours.

Vous pouvez le consulter ici.