jeudi 29 avril 2010
mardi 20 avril 2010
University of New Mexico
Bonsoir, ici Patrick qui vous parle.
Comme vous le savez sans doute maintenant, j'ai été accepté à l'Université du Nouveau-Mexique au doctorat en psychologie évolutionniste -- certainement un des meilleurs endroits aux États-Unis pour étudier la psychologie évolutionniste.
Comme vous le savez sans doute maintenant, j'ai été accepté à l'Université du Nouveau-Mexique au doctorat en psychologie évolutionniste -- certainement un des meilleurs endroits aux États-Unis pour étudier la psychologie évolutionniste.
En plus, on m'offre des conditions remarquables. J'ai un assistanat de recherche (10h par semaine) de même qu'un assistanat d'enseignement (correction d'examens, réponse aux questions des étudiants, etc. -- un autre 10h par semaine, mais je ne sais pas encore c'est quoi le cours). Ces deux assistanats sont payés, et même très bien payés: mes frais de scolarité sont couverts, et je retire un excédent d'environ $6,700 US par session.
Je vais être supervisé par un prof qui a élaboré un modèle théorique de l'expression émotionnelle et du comportement non-verbal (rire, pleurer, toucher, etc.) utilisant une perspective évolutionniste. Selon ce modèle, ces comportements non-verbaux auraient pour fonction première la régulation des relations interpersonnelles (i.e., attirer ou repousser les gens). Dès cet été, il veut qu'on commence un projet de recherche sur les expressions faciales (de douleur je crois) chez les fœtus. J'ai vraiment hâte!
L'Université a été fondée en 1889, et est située dans la ville d'Albuquerque, 500 000 habitants. Voici quelques photos du Nouveau-Mexique...
...et quelques photos de l'Université où je passerai les 4-5-6 prochaines années de ma vie:
Je vais être supervisé par un prof qui a élaboré un modèle théorique de l'expression émotionnelle et du comportement non-verbal (rire, pleurer, toucher, etc.) utilisant une perspective évolutionniste. Selon ce modèle, ces comportements non-verbaux auraient pour fonction première la régulation des relations interpersonnelles (i.e., attirer ou repousser les gens). Dès cet été, il veut qu'on commence un projet de recherche sur les expressions faciales (de douleur je crois) chez les fœtus. J'ai vraiment hâte!
L'Université a été fondée en 1889, et est située dans la ville d'Albuquerque, 500 000 habitants. Voici quelques photos du Nouveau-Mexique...
...et quelques photos de l'Université où je passerai les 4-5-6 prochaines années de ma vie:
Lux Hominom Vita
Life, the Light of Men
Life, the Light of Men
dimanche 18 avril 2010
Licence gratuite
Au début, j'ai voulu mettre "Opportunité d'affaires" comme titre, mais ç'aurait probablement été trompeur un peu.
J'ai reçu un e-mail aujourd'hui (à 11h05) qui a été classé dans mon dossier de Spam. Habituellement, c'est effectivement du spam, style achetez du viagra à 80% de rabais chez Pfizer, Philippe, keep your woman satisfied and grow ten inches overnight, etc. Mais là le courriel commençait par "Dear Seigneur, May I ask you to add a short review or link to ********** on your blog?". J'ai donc été curieux, parce que ça semblait être vraiment bien fait si c'était du spam nowhere.
J'ai lu le e-mail, et ça me demandait en gros de mettre un lien vers un site où on peut télécharger un programme. Je peux mettre le lien n'importe où, dans n'importe quel post, dans n'importe quelle langue, et la description, longueur, etc. "is up to [me]". En échange, j'ai droit à une licence gratuite pour le programme!! (Yes!!).
Ça a l'air presque honnête en plus. Si seulement je ne m'en foutais pas et que c'était pas de la merde comme programme, ç'aurait pu être intéressant. Mais c'est un programme pour tenir son Windows propre, comme au moins 10 000 autres tels programmes. Ménage du registre des clés de Windows, libère la cache, aide à défragmenter, etc. Sur leur site, le programme coûte 40$ -- je décline donc 40$ drette là.
Parce que vous savez, si c'était juste de moi, des programmes de merde comme ça ça n'existerait pas. Bien content de voir que je suis extrêmement populaire, extrêmement connu et extrêmement en demande, mais je ne suis pas encore rendu au point où je vais sell out for the money (en tout cas... pas pour 40$ en logiciel inutile).
Voilà... vous n'aurez pas le lien ni le nom du programme, et je n'aurai pas ma licence gratuite. :)
J'ai reçu un e-mail aujourd'hui (à 11h05) qui a été classé dans mon dossier de Spam. Habituellement, c'est effectivement du spam, style achetez du viagra à 80% de rabais chez Pfizer, Philippe, keep your woman satisfied and grow ten inches overnight, etc. Mais là le courriel commençait par "Dear Seigneur, May I ask you to add a short review or link to ********** on your blog?". J'ai donc été curieux, parce que ça semblait être vraiment bien fait si c'était du spam nowhere.
J'ai lu le e-mail, et ça me demandait en gros de mettre un lien vers un site où on peut télécharger un programme. Je peux mettre le lien n'importe où, dans n'importe quel post, dans n'importe quelle langue, et la description, longueur, etc. "is up to [me]". En échange, j'ai droit à une licence gratuite pour le programme!! (Yes!!).
Ça a l'air presque honnête en plus. Si seulement je ne m'en foutais pas et que c'était pas de la merde comme programme, ç'aurait pu être intéressant. Mais c'est un programme pour tenir son Windows propre, comme au moins 10 000 autres tels programmes. Ménage du registre des clés de Windows, libère la cache, aide à défragmenter, etc. Sur leur site, le programme coûte 40$ -- je décline donc 40$ drette là.
Parce que vous savez, si c'était juste de moi, des programmes de merde comme ça ça n'existerait pas. Bien content de voir que je suis extrêmement populaire, extrêmement connu et extrêmement en demande, mais je ne suis pas encore rendu au point où je vais sell out for the money (en tout cas... pas pour 40$ en logiciel inutile).
Voilà... vous n'aurez pas le lien ni le nom du programme, et je n'aurai pas ma licence gratuite. :)
samedi 10 avril 2010
Horoscope
Ce matin, j'ai pris le métro vers 9h15-9h20. Je me rendais à McGill. J'en ai donc profité pour prendre le journal du Métro pour faire le Sudoku dedans.
Je fais le Sudoku pas mal à chaque jour, et la fin de semaine il n'y a pas de nouveau journal. Les fins cerveaux concluront que j'ai fait le Sudoku que j'ai fait hier matin, et ils auront bien raison, mais ne les flattons pas trop.
Quelques stations après le départ (Langelier?), une vieille madame est rentrée et s'est assise à côté de moi. Elle avait un manteau laid vert-laid et avait les cheveux blanchâtres teints blanc pâle. Bref, une vieille.
Comme je voyageais dans les méandres de mon journal avant de commencer le quadrillé de la veille, j'ai pu passer par-dessus plein d'articles d'actualité (le gouvernement du Kazakhstan est tombé, bla bla bla) et me sentir coupable parce qu'une fois de plus je ne m'instruisais pas.
À la page des jeux, il y a aussi l'horoscope. C'est là que la madame s'est mise à lire au-dessus de mon épaule. Au début je pensais qu'elle voulait regarder mes prouesses intellectuelles et mathématiques. Je me suis donc empressé de tremper mon stylo dans un pot de cire et essayer de le faire reluire le plus possible. J'étais aussi en train de me demander si je devais peut-être sortir un chronomètre ou quelque chose comme ça.
Mais ma bulle a été pêtée quand elle m'a carrément demandé, "est-ce que je peux voir l'horoscope?".
Yup, écouteurs aux oreilles et air bête, je me suis fait déranger pour voir l'horoscope.
Je lui ai donné le journal, j'ai essayé tant bien que mal d'enlever toute la maudite cire de mon stylo, et j'ai repris mon journal en prenant bien soin de dire "de rien" quand elle m'a chaleureusement remercié de lui avoir prêté mon journal.
Sympathique la vieille.
Entre-temps je me demandais à quel point il fallait croire à ces pacotilles-là pour aller jusqu'à déranger quelqu'un pour lire l'horoscope. Je me suis aussi demandé si elle s'était fait dire que sa journée allait être belle, qu'elle allait avoir une promotion et qu'elle allait rencontrer l'âme-soeur. Parce qu'à cet âge-là, je ne pense pas que ça puisse la préoccuper tant que ça, ou à tout le moins pas assez pour me déranger tandis que je veux faire mon Sudoku.
Peut-être que c'est le type de personne qui a lu l'horoscope pendant 50 ans et que du jour au lendemain arrêter la rendrait dépressive. Mais qu'importe.
Une fois à la station Frontenac (donc déjà un bon bout de fait), elle est sortie du wagon. Elle a regardé à droite, puis regardé à gauche, puis elle s'est dépêchée à rebrousser chemin et revenir dans le métro. Trop vieille pour bien courir, et encore et toujours trop humaine pour ne pas perdre la face ("n'importe qui aurait perdu la face"). Certains sourires étaient apparus sur le visage de mes comparses de transport, tandis que moi j'avais rapidement compris ce qui s'était passé: elle rejoignait une amie (aussi une vieille peau) à la station Frontenac, et son amie était rentrée plus loin dans le wagon, et quand elle s'en est rendue compte elle s'est dépêchée à revenir. Ç'aurait pu arriver à n'importe qui, alors passons.
Avec chance, les deux se sont assises près de moi. J'ai donc pu entendre des parcelles de conversations, et j'ai pu me perdre dans la douce mélodie que leurs voix toutes deux stridentes chantaient, comme une symphonie de malheur.
Et après toutes ces péripéties, cette longue histoire qui ne faisait que commencer la journée pour ces deux ancêtres, pendant que tout le monde souriait encore en se rappelant la première vieille qui essayait frénétiquement de revenir dans le wagon, la seule chose à laquelle j'arrivais à penser était qu'après 10 minutes intenses de vie, elle ne se rappelait probablement même plus son horoscope.
Je fais le Sudoku pas mal à chaque jour, et la fin de semaine il n'y a pas de nouveau journal. Les fins cerveaux concluront que j'ai fait le Sudoku que j'ai fait hier matin, et ils auront bien raison, mais ne les flattons pas trop.
Quelques stations après le départ (Langelier?), une vieille madame est rentrée et s'est assise à côté de moi. Elle avait un manteau laid vert-laid et avait les cheveux blanchâtres teints blanc pâle. Bref, une vieille.
Comme je voyageais dans les méandres de mon journal avant de commencer le quadrillé de la veille, j'ai pu passer par-dessus plein d'articles d'actualité (le gouvernement du Kazakhstan est tombé, bla bla bla) et me sentir coupable parce qu'une fois de plus je ne m'instruisais pas.
À la page des jeux, il y a aussi l'horoscope. C'est là que la madame s'est mise à lire au-dessus de mon épaule. Au début je pensais qu'elle voulait regarder mes prouesses intellectuelles et mathématiques. Je me suis donc empressé de tremper mon stylo dans un pot de cire et essayer de le faire reluire le plus possible. J'étais aussi en train de me demander si je devais peut-être sortir un chronomètre ou quelque chose comme ça.
Mais ma bulle a été pêtée quand elle m'a carrément demandé, "est-ce que je peux voir l'horoscope?".
Yup, écouteurs aux oreilles et air bête, je me suis fait déranger pour voir l'horoscope.
Je lui ai donné le journal, j'ai essayé tant bien que mal d'enlever toute la maudite cire de mon stylo, et j'ai repris mon journal en prenant bien soin de dire "de rien" quand elle m'a chaleureusement remercié de lui avoir prêté mon journal.
Sympathique la vieille.
Entre-temps je me demandais à quel point il fallait croire à ces pacotilles-là pour aller jusqu'à déranger quelqu'un pour lire l'horoscope. Je me suis aussi demandé si elle s'était fait dire que sa journée allait être belle, qu'elle allait avoir une promotion et qu'elle allait rencontrer l'âme-soeur. Parce qu'à cet âge-là, je ne pense pas que ça puisse la préoccuper tant que ça, ou à tout le moins pas assez pour me déranger tandis que je veux faire mon Sudoku.
Peut-être que c'est le type de personne qui a lu l'horoscope pendant 50 ans et que du jour au lendemain arrêter la rendrait dépressive. Mais qu'importe.
Une fois à la station Frontenac (donc déjà un bon bout de fait), elle est sortie du wagon. Elle a regardé à droite, puis regardé à gauche, puis elle s'est dépêchée à rebrousser chemin et revenir dans le métro. Trop vieille pour bien courir, et encore et toujours trop humaine pour ne pas perdre la face ("n'importe qui aurait perdu la face"). Certains sourires étaient apparus sur le visage de mes comparses de transport, tandis que moi j'avais rapidement compris ce qui s'était passé: elle rejoignait une amie (aussi une vieille peau) à la station Frontenac, et son amie était rentrée plus loin dans le wagon, et quand elle s'en est rendue compte elle s'est dépêchée à revenir. Ç'aurait pu arriver à n'importe qui, alors passons.
Avec chance, les deux se sont assises près de moi. J'ai donc pu entendre des parcelles de conversations, et j'ai pu me perdre dans la douce mélodie que leurs voix toutes deux stridentes chantaient, comme une symphonie de malheur.
Et après toutes ces péripéties, cette longue histoire qui ne faisait que commencer la journée pour ces deux ancêtres, pendant que tout le monde souriait encore en se rappelant la première vieille qui essayait frénétiquement de revenir dans le wagon, la seule chose à laquelle j'arrivais à penser était qu'après 10 minutes intenses de vie, elle ne se rappelait probablement même plus son horoscope.
Con périphérique
Tiré de la chronique de Pierre Foglia d'aujourd'hui.
PÉRIPHÉRIE - Je vous ai déjà dit que le mot qui me dépeignait avec le plus de justesse est probablement périphérique, parce que je me retrouve très souvent à la périphérie des choses. Tout seul. Où sont donc passés les autres? Je m'en inquiète chaque fois. Dites-moi, docteur, je souffre de quoi exactement?
Robinson. Le Robinson. Résumons à toute vitesse. Il écrit (ou dessine, je ne sais trop) un truc qu'il se fait voler. Les voleurs sont condamnés. C'est l'histoire d'une incroyable saga juridique qui va durer des années et des années. Le héros, d'une formidable ténacité, finit par triompher des méchants très puissants. Yé, il a enfin gagné. Pas du tout. Cela rebondit à nouveau. Les méchants interjettent appel et notre héros, exsangue, risque de s'étouffer de sa victoire.
Nous voilà repartis pour un tour ou plusieurs tours et personne, absolument personne, pour se demander, après toutes ces années, cout'donc, c'est quoi le truc, déjà, qu'il s'est fait voler?
Est-ce bon? Est-ce nul?
Tous les gens à qui j'ai posé la question, dont quelques collègues, se sont aussitôt récriés: mais c'est pas la question. Ça n'a rien à voir. T'es complètement con.
Comment ça, rien à voir? Justement si, je veux le voir. D'abord par simple curiosité. Y'ont volé quoi, les voleurs?
La pietà d'Avignon ou un portrait de Toto à bicyclette? De la poutine ou du caviar?
Je comprends que cela ne fasse pas de différence pour la justice qui a à évaluer les dommages, qui a à défendre la propriété du petit qui se fait voler par des puissants, qui a à rétablir la vérité. Je trouve la justice admirable, mais moi, moi qui ne suis pas du tout admirable, moi qui suis un con périphérique, j'peux-tu le savoir, si c'est de la poutine ou du caviar?
PÉRIPHÉRIE - Je vous ai déjà dit que le mot qui me dépeignait avec le plus de justesse est probablement périphérique, parce que je me retrouve très souvent à la périphérie des choses. Tout seul. Où sont donc passés les autres? Je m'en inquiète chaque fois. Dites-moi, docteur, je souffre de quoi exactement?
Robinson. Le Robinson. Résumons à toute vitesse. Il écrit (ou dessine, je ne sais trop) un truc qu'il se fait voler. Les voleurs sont condamnés. C'est l'histoire d'une incroyable saga juridique qui va durer des années et des années. Le héros, d'une formidable ténacité, finit par triompher des méchants très puissants. Yé, il a enfin gagné. Pas du tout. Cela rebondit à nouveau. Les méchants interjettent appel et notre héros, exsangue, risque de s'étouffer de sa victoire.
Nous voilà repartis pour un tour ou plusieurs tours et personne, absolument personne, pour se demander, après toutes ces années, cout'donc, c'est quoi le truc, déjà, qu'il s'est fait voler?
Est-ce bon? Est-ce nul?
Tous les gens à qui j'ai posé la question, dont quelques collègues, se sont aussitôt récriés: mais c'est pas la question. Ça n'a rien à voir. T'es complètement con.
Comment ça, rien à voir? Justement si, je veux le voir. D'abord par simple curiosité. Y'ont volé quoi, les voleurs?
La pietà d'Avignon ou un portrait de Toto à bicyclette? De la poutine ou du caviar?
Je comprends que cela ne fasse pas de différence pour la justice qui a à évaluer les dommages, qui a à défendre la propriété du petit qui se fait voler par des puissants, qui a à rétablir la vérité. Je trouve la justice admirable, mais moi, moi qui ne suis pas du tout admirable, moi qui suis un con périphérique, j'peux-tu le savoir, si c'est de la poutine ou du caviar?
jeudi 8 avril 2010
mercredi 7 avril 2010
Signaling games
J'ai trouvé un article nommé Signaling games sur Wikipédia qui est relativement intéressant. Apparemment, the dating games is a signaling game as well... fait que si quelqu'un a le livre des règlements, je suis preneur.
One of the major uses of signaling games both in economics and biology has been to determine under what conditions honest signaling can be an equilibrium of the game. That is, under what conditions can we expect rational people or animals subject to natural selection to reveal information about their types?
If both parties have coinciding interest, that is they both prefer the same outcomes in all situations, then honesty is an equilibrium. (Although in most of these cases non-communicative equilbria exist as well.) However, if the parties interests do not perfectly overlap, then the maintenance of informative signaling systems raises an important problem.
dimanche 4 avril 2010
La jalousie de Patrick
En parlant du fait que je venais de faire un "don" de 5$ (pas à une oeuvre caritative):
Platou dit (18:14) :
anyway demain en te levant tu vas probablement trouver un 20$ dans tes jeans ou dkoi dmeme pis rester deboutte planté devant ta porte comme un écoeurant les yeux vides, "mais douesse quil vient lui...."
Platou dit (18:14) :
anyway demain en te levant tu vas probablement trouver un 20$ dans tes jeans ou dkoi dmeme pis rester deboutte planté devant ta porte comme un écoeurant les yeux vides, "mais douesse quil vient lui...."
samedi 3 avril 2010
MySQL & Java
Dans le cadre de mes apprentissages fanfrelesques, j'ai dû installer un serveur MySQL, créer un utilisateur, créer une base de données, créer une table, la formatter, la remplir de données, puis extraire ces données en me connectant à la base depuis un programme Java. Yup, c'était fastidieux.
Créer la base de données
Créer la table members
Remplir la table
Table
Accéder à la base de données depuis Java
Okay, ça c'est vraiment de la marde. Il faut utiliser un pilote JDBC (Java Database Connectivity) créé par MySQL. J'ai dû télécharger ça sur le site de MySQL et le mettre dans le CLASSPATH de mon projet (je vous épargne les détails). Avec un code qui ressemble à ce qui suit, je me connecte à la base de données db_test:
À partir de là, je peux me créer plein d'objets me permettant d'extraire des données, d'en rajouter, de les modifier, etc. Le tout se fait avec un mélange de Java et de SQL. Par exemple, j'ai créé un truc pour se connecter à un compte en utilisant le nom d'utilisateur et le mot de passe crypté dans la table. J'extrais le nom d'utilisateur, le e-mail et la date de création du compte, puis je les affiche à l'écran (simplement pour les besoins de la cause).
La requête est la suivante:
Les '?' signifient que je vais fournir ces valeurs plus tard (i.e. lors de l'appel de la requête, après que les champs aient été remplis). La fonction SHA1() sert à crypter le mot de passe. Techniquement, les mots de passes sont cryptés dans la table et ne peuvent pas être décryptés, alors je fais l'opération inverse: je crypte le mot de passe fourni et je vérifie que le code de cryptage est bel et bien le même.
Si la requête me retourne un résultat, il sera unique car j'ai spécifié que chaque nom d'utilisateur doit être unique dans la table (username VARCHAR(12) NOT NULL UNIQUE). J'utilise ce résultat pour remplir les étiquettes de la fenêtre (e-mail & compagnie). Sinon, j'imprime un message qui dit que la combinaison username / password est incorrecte.
Au passage, je soulignerai que j'ai appris à me servir des JPasswordField de Java. :)
Créer la base de données
CREATE DATABASE IF NOT EXISTS db_test;
USE db_test;
Créer la table members
CREATE TABLE members
(
userID MEDIUMINT NOT NULL AUTO_INCREMENT,
username VARCHAR(12) NOT NULL UNIQUE,
password CHAR(40) NOT NULL,
creationdate DATE,
email VARCHAR(25),
CONSTRAINT db_test_pk PRIMARY KEY (userID)
);
Remplir la table
INSERT INTO members
(username, password, creationdate, email)
VALUES
("seigneur", SHA1("motdepasse"), CURRENT_DATE,
"seigneur101@gmail.com");
INSERT INTO members
(username, password, creationdate, email)
VALUES
("ezox00", SHA1("bananemolle"), CURRENT_DATE, "donk@gmail.com");
Table
SELECT * FROM members;
Accéder à la base de données depuis Java
Okay, ça c'est vraiment de la marde. Il faut utiliser un pilote JDBC (Java Database Connectivity) créé par MySQL. J'ai dû télécharger ça sur le site de MySQL et le mettre dans le CLASSPATH de mon projet (je vous épargne les détails). Avec un code qui ressemble à ce qui suit, je me connecte à la base de données db_test:
Class.forName("com.mysql.jdbc.Driver").newInstance();
Connection conn = DriverManager.getConnection
("jdbc:mysql://localhost/db_test", "seigneur", "mdp");
À partir de là, je peux me créer plein d'objets me permettant d'extraire des données, d'en rajouter, de les modifier, etc. Le tout se fait avec un mélange de Java et de SQL. Par exemple, j'ai créé un truc pour se connecter à un compte en utilisant le nom d'utilisateur et le mot de passe crypté dans la table. J'extrais le nom d'utilisateur, le e-mail et la date de création du compte, puis je les affiche à l'écran (simplement pour les besoins de la cause).
La requête est la suivante:
"SELECT username, email, creationdate FROM members
WHERE username = ? AND password = SHA1(?)"
Les '?' signifient que je vais fournir ces valeurs plus tard (i.e. lors de l'appel de la requête, après que les champs aient été remplis). La fonction SHA1() sert à crypter le mot de passe. Techniquement, les mots de passes sont cryptés dans la table et ne peuvent pas être décryptés, alors je fais l'opération inverse: je crypte le mot de passe fourni et je vérifie que le code de cryptage est bel et bien le même.
Si la requête me retourne un résultat, il sera unique car j'ai spécifié que chaque nom d'utilisateur doit être unique dans la table (username VARCHAR(12) NOT NULL UNIQUE). J'utilise ce résultat pour remplir les étiquettes de la fenêtre (e-mail & compagnie). Sinon, j'imprime un message qui dit que la combinaison username / password est incorrecte.
Au passage, je soulignerai que j'ai appris à me servir des JPasswordField de Java. :)
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