vendredi 13 novembre 2009

Signature

Aujourd'hui, comme je marmonnais hier, j'allais signer mon contrat d'embauche.

J'arrive là-bas, j'ai un sac et mon manteau. Je peux mettre mon manteau "dans le vestiaire", qui n'était pas un vestiaire mais plutôt une garde-robes. C'est donc là que je l'ai mis. J'ai rencontré la petite madame et on a rempli plein de papiers ensemble dans une salle de conférence juste à côté de la réception (où je me suis présenté).

Est-ce que j'ai déjà été reconnu coupable de quelque chose de criminel qu'on ne m'a jamais pardonné, quelles sont mes adresses précédentes, est-ce que j'ai déjà rempli un formulaire semblable servant pour une enquête de la GRC, etc. Aussi des documents spécifiques à la compagnie, comme les politiques de confidentialité et d'utilisation de ressources informatiques ("quoi ne pas faire avec son ordinateur et son courriel").

J'ai appris qu'il y avait un gym là-bas! En fait, je peux aussi m'abonner à prix réduit chez Énergie Cardio et chez Nautilus Plus, ce qui me laisse croire que le gym n'est sûrement pas immense (pourquoi aurait-on besoin d'autre chose sinon?). Par contre, il y a des douches et tout ça... donc ça ne doit pas être SI petit que ça. Mais bon, je ne l'ai pas vu. Je sais qu'il y en a un parce qu'il fallait que je signe un papier qui disait que je n'irais pas là pendant mes heures de travail ("ça ne constitue pas du travail"), que je savais me servir de l'équipement, mais surtout que la compagnie se lavait les mains de tout ce qui pourrait m'arriver au gym (anyway... entre vous et moi, je ne pense pas que je vais devenir culturiste du jour au lendemain... je suis déjà assez culturé comme ça ;)).

La madame a aussi pris une photo de mon moi, et c'est cette photo-là qui sera visible sur ma carte d'accès. Il a donc fallu qu'on se lève et qu'on sorte de la pièce, et c'était la dernière chose qu'on avait à faire. Elle m'a dit de laisser toutes mes choses dans la pièce et qu'on reviendrait.

Quand on est revenu, j'ai pris mes trucs, qui se trouvaient à être une enveloppe nouvellement acquise comprenant toutes les copies & originales de certains documents signés. Rendu là j'étais en train de paniquer en me disant qu'il ne fallait absolument pas que j'oublie mon manteau dans le "vestiaire" en quittant (Axel a déjà fait ça à son entrevue chez AXA... je me suis dit, nope, moi je vaux mieux que ça).

Heureusement, quand je suis sorti, j'avais bel et bien mon manteau. J'ai vérifié que j'aie bien tout dans mon enveloppe, et tout y était. Quand je suis venu pour attacher mon manteau, pour me libérer les mains, j'ai décidé de mettre mon enveloppe dans mon sac.


Ah. Mon sac. C'était ça que j'avais oublié.


Je suis donc remonté en haut, et là j'ai essayé d'expliquer mon problème à la réceptionniste. Je n'avais pas le droit d'aller le chercher (fallait absolument que quelqu'un vienne avec moi). Elle a décidé d'aller voir mais seule.

Elle n'a pas trouvé mon sac. Moi j'étais genre "non non mais y'é là"... en tout cas. Finalement il a fallu que j'aille voir [avec elle], et il était effectivement difficile à voir, coincé entre deux chaises par terre.

En sortant, j'avais mon enveloppe, mon sac et mon manteau. LÀ j'étais correct... mais il était rendu trop tard, j'étais déjà devenu comme Axel. (Et les gens pointaient et riaient et me lançaient des pierres).

jeudi 12 novembre 2009

Demain...

... je vais signer mon contrat d'embauche.

Initialement, on m'avait dit que j'aurais juste à faire ça lundi matin. Or, une moiselle m'a appelé ce matin et m'a dit, hey tu vas passer demain, avant-midi / après-midi: préférences? J'étais genre oh wow belle phrase. En tout cas... aimable et serviable et parfait comme moi je lui ai dit que j'irais avec ce qui était le mieux pour elle. Alors je passerai demain à 13h.

Il faut aussi que j'amène les adresses où j'ai habité dans les cinq dernières années. Ça c'est assez drôle parce qu'eux autres doivent être habitués de recevoir une adresse (l'adresse actuelle), sinon deux. Ma liste d'adresses comprend 4 adresses (dans l'ordre: Chambly, Saint-Jean-Baptiste, Longueuil, Montréal). C'est tellement ridicule que je sens que je vais devoir poser des questions comme "combien j'en donne?" et "voulez-vous une table des matières?".

Dans le même ordre d'idées, j'ai reçu une invitation à faire parvenir mon CV à jour pour une grosse compagnie d'assurances cet après-midi. C'est bien parce que c'était le directeur de tarification lui-même qui m'a écrit, alors au lieu d'ignorer le message je me suis senti obligé de répondre pour dire que je m'étais trouvé un emploi.

Et cette histoire-là est bien aussi parce que drette quand je réussis finalement à me pogner une job, on décide de m'en offrir plein en même temps. *sheesh*


Avec tout ça, demain ça veut dire que je vais encore avoir à m'habiller en pingouin "pour rien". Et comme c'est vendredi, j'aimerais me promener dans les cieux de la ville comme si c'était le night life, ce qui veut dire que j'arrêterai probablement à la Place Versailles pour acheter des trucs (de la nourriture... je n'ai plus rien à manger ici depuis des lunes). Ça fait une éternité que j'ai eu des pommes, et il me faut aussi de la viande froide pour mes putains de lunchs (ah ouais, ça ça ne me manquait pas).

Je vais aussi aller au Wal-Mart je pense en fin de semaine. Il faut que j'achète des choses bizarres et diverses, et je veux aussi regarder voir s'ils vendent des sets de jetons pour jouer au poker.


Donc c'est ça... je vous tiendrai au courant de mon night life demain en soirée (ironiquement).

mardi 10 novembre 2009

J'ai un emploi!

Et voilà, j'ai une job.

Ce matin, j'étais en train de me raser parce que j'avais une entrevue cet après-midi dans une compagnie d'assurance, alors que mon téléphone s'est frénétiquement mis à sonner. C'était une personne chargée du recrutement chez Morneau Sobeco qui me rappelait.

J'ai eu une entrevue chez Morneau le vendredi 2 octobre. La veille, en après-midi, Axel m'avait écrit un e-mail pour me dire qu'ils cherchaient du monde (ils venaient de l'appeler). J'ai donc écrit à la personne-ressource (appelons-la de même), et elle m'a rappelé à l'intérieur d'une heure pour me demander une entrevue le lendemain.

À l'entrevue, je considérais que ça s'était très mal passé. Entre autres, le fait que ce soit en consultation et que toute mon expérience était en IARD (assurances générales) semblait vraiment déplaire à la madame qui travaillait à l'actuariat, mais celle du recrutement avait l'air de s'en foutre. Il y avait aussi un examen "de mathématiques" à passer à la fin de l'entrevue, mais c'était vraiment pas des mathématiques. C'était plus de la mi-finance mi-actuariat, et j'ai vraiment eu de la difficulté. Surtout qu'il y avait des questions où ils ne donnaient pas de mortalité et que j'en aurais eu besoin, et aussi où j'aurais eu besoin d'une calculatrice avec des puissances et que celle qu'on m'a prêtée n'en avait pas (!!).

Heureusement, quelques points ont quand même joué en mon avantage. Entre autres, je connais déjà trois personnes qui travaillent là (Amine, Simon, Simon-Alexandre), dont deux (Simon et Simon-Alexandre) qui travaillent spécifiquement dans ce... département-là (je pense). (Incidemment, ça a aussi été la cause d'un point assez négatif, qui est que la femme ne voulait pas comprendre que je ne sache pas exactement en quoi consistait la job, et ce malgré le fait que j'aie des amis qui travaillent là). Aussi, je pense que le fait que je sois rendu loin dans mes examens m'ait aidé, contrairement à plusieurs autres endroits où j'ai eu des entrevues (le monde adore pogner les néophytes de l'actuariat, pas les gens trop expérimentés).

J'ai été rappelé plusieurs semaines plus tard, plus précisément le vendredi 23 octobre pour me demander de passer le lundi suivant (26 octobre) pour remplir ce que la demoiselle avait appelé un "sondage organisationnel", qui se trouvait simplement à être une liste de qualificatifs que je devais cocher ou non, allant si je pensais que ça s'appliquait à ma personne ou pas. Je devais aussi amener des références d'emplois passés, chose que je fis avec brio. (Elle était même étonnée de la vitesse à laquelle je l'ai fait... mais vraiment... c'était pas difficile... je me connais un peu). Elle m'avait ensuite dit qu'elle essaierait de me donner des nouvelles d'ici ce vendredi-là si possible.

La semaine d'après, qui se trouvait à être la semaine passée, j'ai écrit de nouveau à la demoiselle pour savoir où tout en était. Elle m'a dit qu'elle était en vacances mais que je devrais être rappelé d'ici "maximum jeudi".

Jeudi, aucun appel. Vendredi, aucun appel. Lundi (hier), aucun appel.

J'ai appris ce matin que c'est parce qu'ils n'étaient pas encore parvenus à joindre l'une de mes références, choses qu'ils firent ce matin, après quoi elle m'a appelé pour m'offrir un emploi. Elle m'a dit ce qu'ils m'offraient et tout ça, et elle m'a demandé si j'acceptais (ah mais quelle question conne... non non pas tout de suite, ça fait juste plus que cinq mois que je suis en vacances je ne suis pas du tout tanné).


Excellent salaire, excellents avantages sociaux. Mes avantages sociaux débuteront dès lundi prochain, qui se trouve à être ma première journée ("entrée en fonction"). Le régime de retraite embarquera quelques mois plus tard. La "période d'essai" est de six mois. En plus, je pense que mon poste en est un qui est un peu plus "informatique" que la moyenne, ce qui est d'autant plus intéressant pour moi (... qui aime les machines et bidules et cossins).


Je suis extrêmement, extrêmement, extrêmement content. Évidemment, j'ai certaines craintes. J'espère faire l'affaire (pour qu'ils me gardent), j'espère aimer ça, j'espère que les gens vont m'aimer, etc. Mais ces craintes sont forcément normales dans ma situation, et je ne pense pas que je sois en train de paniquer outre mesure.


Je pense que je suis simplement heureux ce soir. Je vais finalement servir à quelque chose. Je vais finalement avoir un peu d'argent et un peu de responsabilités et un peu d'activités et un peu d'utilité dans ce bas-monde.

Je vais finalement pouvoir commencer un peu plus ma vraie vie.

lundi 9 novembre 2009

Chèque de la FQE

Ce soir: limousine, Plaza et champagne pour tout le monde!



Bravo Vidéotron!

Je me serais attendu à ça d'une PME mettons... mais certainement pas de Vidéotron... d'autant plus qu'avec la nature de leurs services offerts, il me semble qu'ils devraient être capables d'épeler correctement "connexion".

dimanche 8 novembre 2009

McGill & Dummies

Ce matin, Patrick et moi sommes allés aux portes ouvertes à McGill (entre autres). Il voulait aller là parce qu'il veut faire un doctorat ou quelque chose comme ça... sérieusement je sais pas, ça fait longtemps que je lui ai parlé. Même si on n'a pas vraiment rencontré de professeurs avec qui il partage les mêmes intérêts, il a quand même pu s'entretiendre avec la femme qui s'occupe des études des cycles supérieurs en psychologie. Mais je n'ai pas écouté la conversation, alors ça résume pas mal ce que je connais à ce sujet.

On est ensuite allé au McGill bookstore pour voir si un livre dont Patrick a besoin était là. Il n'y était pas. Et soit dit en passant, leur soi-disant bookstore est tout, a priori, sauf une librairie. En rentrant on dirait littéralement une boutique cadeaux. Tout ce qu'on voit ce sont des vêtements et des tasses et des trucs comme ça. Mais bon... il y a genre 2 niveaux additionnels, et là sont les livres & autres documents lisibles.

On s'est donc dirigé vers le Chapters (librairie anglophone), où le livre que Patrick voulait aurait dû être (mais il n'y était pas non plus). Là-bas c'était un vrai char de marde avoir du service. Premièrement, le gars qui nous a répondu nous a dit qu'il serait au sous-sol. On arrive au sous-sol, et il n'y a absolument aucune raison pourquoi il devait être là, sauf peut-être un petit muret de livres de confiance en soi et de sexualité paisiblement épanouie. On demande donc à quelqu'un d'autre, et celui-là n'avait pas l'air convaincu de sa réponse (???), mais il nous a dit d'aller voir au deuxième ou au troisième. On est allé au deuxième étage, et bien qu'il eût été possible que le livre y soit, il n'y était pas. Une autre employée, nous voyant chercher, nous a offert (!!) de l'aide. Non seulement ça, mais elle s'est même donnée la peine d'aller voir dans l'ordinateur pour voir s'ils l'avaient. Pourquoi elle a fait ça plus que ses deux prédécesseurs? Aucune idée... Pourtant, c'était clairement la chose à faire, au point où a posteriori je trouve ça ridicule à quel point les deux devaient s'en foutre éperdument. En tout cas. (Chose étonnante: on peut se faire servir en français).

Presque résignés, nous allâmes au Renaud-Bray au Complexe Desjardins, et contre toute attente il n'y avait même pas le vestige d'un livre semblable à celui cherché (lisez l'ironie). Nous repartîmes bredouilles, donc, mais Patrick semblait satisfait de la foire à McGill. Un succès s'il en est un.


Il restait encore le problème du livre introuvable. Patrick l'avait vu sur Amazon, mais aurait préféré l'acheter "en personne" pour éviter les délais imputables à la livraison. Comme on ne l'a trouvé nulle part après des mois de recherches, il a décidé de commander sur Amazon.

Pour les habitués, vous savez sûrement que pour toute commande de 39$ et plus avant les taxes et les autres frais, la livraison est gratuite (moyennant certains sacrifices minimes). Or, il manquait une dizaine de dollars pour que la livraison soit gratuite, ce qui aurait fait que ç'aurait coûté 6$ de plus. En somme, pour 5-6$ de plus, on recevait un item valant le double.

J'ai flairé l'aubaine.

Malheureusement, je ne savais vraiment pas quoi acheter. J'ai cherché des films et des livres et des jeux et des logiciels et des jetons et hmmm... on va dire que c'est tout... sinon j'oublie. Finalement, je me suis commandé -- tenez-vous bien -- Texas Hold'em For Dummies (11,96$ + taxes applicables). J'ai pris le temps de lire la description et de lire une critique sur Internet, et ça avait l'air bien [pour moi]. C'est pour débutant, ça ne va pas trop en profondeur, et ça couvre beaucoup de sujets, du jargon jusqu'au bluff en passant par les mises à faire en fonction des cartes et en effleurant les probabilités. Un large éventail de sujets me direz-vous, et c'est ce que je me dis. Je crois que j'y trouverai mon compte, et du jour au lendemain je deviendrai une réelle menace pour Simon (qui gagne genre... 1 fois sur 2...).


Parti lire dans mon lit BYE.