Chroniques

Comme je l'ai mentionné hier très brièvement, j'ai eu une idée de "chroniques".

Ce que j'ai pensé, c'est qu'il pourrait y avoir des auteurs qui, sur une base hebdomadaire fixe, publieraient des articles sur des sujets spécifiques.

Ça accomplirait principalement deux choses. Premièrement, ça élargirait le "domaine de compétences" du blog (parce que, avouons-le-nous, je suis très limité) et permettrait donc de diversifier les articles. Deuxièmement, ça augmente la probabilité qu'il y ait au moins un message par jour de publié, advenant le cas où je n'aurais rien à dire certains jours (comme on pourrait s'y attendre).

J'ai offert trois "postes", lesquels ont tous trois été acceptés. Il devrait y avoir les chroniques suivantes: "psychologie" (Patrick), "informatique" (Nicolas) et "politique et humour" (qui d'autre qu'Axel).

Sur une base idéale, chaque couple de chroniques consécutives serait espacé du même nombre de jours que les autres couples (c'est-à-dire qu'on aurait une partition régulière de la semaine et que chaque partie ne contiendrait au plus qu'un élément). C'est ce que j'essaierai de pousser mes chers chroniqueurs à faire, eux qui n'ont pas encore choisi leur jour de prédilection.

Cela ne devrait pas réellement affecter quoi que ce soit avec mes articles par contre; il devrait s'agir de deux processus complètement indépendants.

Cela dit, rien n'est encore fait, et rien n'est encore confirmé (mais ça devrait l'être incessamment). Je vous tiendrai donc au courant.

De retour... !

Après un hiatus de plus de deux mois. Qui l'eût cru.

D'abord, voici des petites nouvelles qui expliquent en long et en large, sans toutefois vous couvrir de détails, ce qui s'est passé depuis la dernière fois où vous m'avez lu (pauvres vous... je suis vraiment désolé de vous avoir fait ça).


Premièrement, sans rentrer trop dans les détails, je ne retournerai pas chez AXA après mon baccalauréat. Ceci amène plusieurs questions intéressantes, comme par exemple, "que fais-je?".

J'ai essayé l'histoire d'un moment à répondre au "que fais-je". J'hésitais entre deux trucs: travailler ailleurs (d'uh), ou bien essayer d'enseigner au cégep, comme j'ai toujours voulu faire, en essayant de faire une maîtrise. Désespoir et questionnement au menu du jour, ça doit avoir duré quelques jours.


Entre-temps, mon étude n'avançait pas. Dans le mois d'août, j'ai pris beaucoup de retard. D'une part parce que c'est difficile, d'autre part par manque de temps... et finalement parce que c'était bougrement plate. Par contre, jusque-là, je n'avais jamais remis en question l'utilité de faire ces examens-là, surtout parce que c'est une quasi nécessité "dans le milieu" (et comme je m'alignais vers ça...).

Quand l'école a recommencé, j'avais plus de temps sur les mains pour m'avancer. Et je me suis aperçu à quel point je ne voulais rien comprendre, et que je ne m'y plaisais vraiment pas. La réelle différence avec les examens passés, c'est que j'appréciais ces derniers, aussi fou cela puisse-t-il paraître. J'apprenais des choses intéressantes, qui étaient directement liés à un champ d'intérêt que je traîne depuis longtemps, à savoir les mathématiques. L'examen que j'étudiais, cependant, n'avait que des listes d'avantages à apprendre, des tableaux à savoir reproduire et 2 433 méthodes nowhere à apprendre par coeur.


Un jour, un lundi matin, je me suis levé (comme je faisais) très tôt pour aller étudier à l'école. J'étais déjà relativement tanné d'étudier, d'avoir à me lever, et de n'avoir plus beaucoup de vie. Ce matin-là, j'ai étudié environ 2h-2h30, et rien n'allait. Je ne comprenais rien, et j'ai très beaucoup bien essayé, mais je n'y arrivais simplement pas. Vers le début de l'après-midi, je suis allé m'asseoir avec une fille qui m'a demandé de l'aide pour l'examen P (probabilités, clap it up for my man la combinatoire), et c'est là que je me suis aperçu à quel point, oh mais à quel point, je m'ennuyais de faire des mathématiques. Des vraies de vraies mathématiques. Et je me suis rendu compte que j'étais beaucoup plus fait pour ça que pour la maudite marde de cheval que j'étudiais.


Cette soirée-là, quand je suis arrivé, j'ai fait annuler mon examen de la CAS. Je n'ai plus l'intention de continuer ça.

Le lendemain matin (avant même 9h), j'ai écrit un courriel au directeur du programme pour m'informer à propos des maîtrises qui me sont accessibles depuis un baccalauréat en actuariat. Après avoir rencontré Jacques Labelle, puis écrit un courriel à un professeur qui m'a déjà enseigné en probabilités I, j'ai décidé que j'allais essayer d'être accepté (ce qui devrait être possible) en maîtrise en mathématiques, concentration mathématiques financières. Si je suis accepté et que tout va bien, je verrai ce que je veux faire (est-ce que je veux continuer au doctorat (puis-je?), ou est-ce que je veux essayer d'enseigner au cégep ou quelque chose comme ça).

Quoi qu'il en soit, je pense qu'on peut voir ça comme une "réorientation" (si on veut) vers les mathématiques (ma princesse).


Cela dit, j'ai beaucoup plus de temps libre entre mes mains. J'ai commencé à jouer à Starcraft, à Risk II et à Final Fantasy IX (au Playstation 2). J'ai également recommencé le Java, en étudiant cette fois-ci beaucoup plus sérieusement (je prends des notes et tout le kit).

Ça fait maintenant 2 ou 3 semaines que je fais ça, et ça a fait beaucoup de bien.


Mais avec tout ce temps libre, et après des pressions externes (je compte au moins 5 personnes qui m'ont explicitement demandé de recommencer à écrire), j'ai finalement décidé de raviver cette demeure à secrets qu'est ce blog.

Je pense essayer faire comme avant, c'est-à-dire d'écrire régulièrement. Je ne sais pas encore si je vais garder des statistiques... je verrai. J'ai aussi une petite idée de "chroniques" que j'aimerais proposer à des personnes spécifiques (mais ça, t'chhht, c'est seulement dans ma tête pour le moment).

Et c'est ça qui est ça... je commence à être fatigué (il est tow!).



Bon dodo chers admirateurs,
Votre écrivain favori,
Philippe.